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Le TOP déclarations de la semaine - N° 2
Par Yann Jegodtka - Top Declarations, Mise en ligne: le 11/08/2005 à 15h45
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Une voix convainc Zinedine Zidane de revenir en équipe de France, tandis que Jean Michel Aulas fait entendre la sienne sur la fin de l'affaire Essien. Les réactions de Didier Deschamps et de Frédéric Déhu après les joutes européennes. Sans oublier Lilian Thuram, Serge Le Dizet, John Carrew et la forte prise de position d'Uli Höness.

Maxifoot vous recense un listing des 10 déclarations les plus intéressantes, pertinentes ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un oeil complet sur toute l'actu de la semaine. Le but étant uniquement d'apporter un coup de projecteur, avec une certaine tonalité légèrement décalée, et non dans le but d'être satirique.

L'entité mystique qui voulait sauver l'équipe de France

Zinedine Zidane (Real de Madrid) - «Une nuit à 3h du matin, je me suis soudain réveillé et là j'ai parlé avec quelqu'un. Mais ça, personne ne le sait. C'est quelqu'un que vous ne rencontrerez probablement jamais. Moi-même, je ne m'explique pas cette rencontre. Cette personne existe, mais ça vient de tellement loin. Et là, durant les heures qui ont suivi, j'étais tout seul avec elle et, chez moi, j'ai pris la vraie décision de revenir» .

Désormais tout le monde le sait. Après avoir marché sur l'eau dans une publicité, et avoir été affublé du sobriquet de Zorro, Zizou continue son exploration de la mythologie et de l'histoire en s'attaquant à Jeanne d'Arc. Quel besoin de se justifier ? Surtout de cette façon. Pourquoi ne pas simplement dire qu'il voulait revenir, ou que Raymond Domenech l'a supplié ? Soit il est honnête, et c'est assez inquiétant, soit il ne l'est pas, et cette manière de légitimer son retour porte un coup délicat à sa crédibilité.

Le sélectionneur a-t-il tous les droits ?

Lilian Thuram (Juventus de Turin) - «Je n'étais pas très content parce qu'il (Raymond Domenech) n'avait pas respecté ce que je lui avait dit. (…) Ce serait malhonnête de ma part de dire non au sélectionneur. Il est de mon devoir, même si je ne sais pas si c'est un devoir, de répondre présent» .

Voilà, suite à un travail de sape de longue haleine, Raymond Domenech a obtenu ce qu'il désirait de la part de Lilian Thuram. Un sélectionneur ne devrait-il pas prendre en considération les souhaits de certains joueurs qui ne veulent pas revenir, plutôt que de les "obliger" , de manière insidieuse, à revêtir une nouvelle fois le maillot tricolore ?

Fin du feuilleton Essien ?

Jean-Michel Aulas (Président de Lyon) - «Michael Essien est, et reste Lyonnais. Nous allons valider les propositions de contrat faites puis acceptées par son agent, et qui sont très valorisantes pour le joueur puisqu'elles comportent non seulement une revalorisation très importante, mais aussi une prolongation de son contrat jusqu'en 2009» .

Le président de Lyon affirme, sur le site officiel de l'OL, que l'affaire Essien est bel et bien terminée. Jean Michel Aulas semble avoir remporté son bras de fer avec l'ogre londonien, mais il n'est pas certain que cela soit profitable à son club. En effet, avec son comportement immature d'enfant gâté, il n'est pas évident qu'Essien donne réellement son maximum durant la saison. Mais, en dépit de son opiniâtreté à vouloir conserver son milieu de terrain ghanéen, Jean-Michel Aulas aurait de nouveau rencontré Roman Abramovitch. Y aura-t-il une fin à cette histoire ?

Péril sur le rocher

Didier Deschamps (entraîneur de Monaco) - «C'est grave de prendre un but de cette façon, surtout que nous n'étions pas en danger. C'est un très bon score pour eux et un très négatif pour nous. Mais je ne suis pas inquiet» .

Didier Deschamps tire un constat amer du match aller face au Betis Seville. Un poteau et un but dans les arrêts de jeu, avec un peu de réussite l'ASM aurait pu réaliser un bon résultat. Au contraire, avec cette défaite 1-0, Monaco est dans une situation difficile, et Didier Deschamps devrait s'inquiéter. Marquer 2 ou 3 buts, c'est une performance dont le club de la principauté ne semble pas capable, si on regarde le début de saison. Espérons quand meme...

Relever la tête collectivement

Frédéric Déhu (OM) - «On a commis des erreurs d'inattention. C'est malheureux, car on tenait tête sans fournir une grande prestation. (...) Les erreurs, c'est un collectif. (…) On connaît les qualités de Lyon. Si cette équipe est plus forte que nous, il faudra l'accepter. On continuera à travailler sans gamberger, car il n'y a que le travail qui paye» .

Une belle déclaration de la part de Frédéric Déhu, sur le site officiel de l'Olympique de Marseille. Une défaite assumée sans chercher à la justifier en parlant de l'arbitrage (et pourtant, il y avait de quoi polémiquer), une envie évidente de se montrer plus performant, et de belles valeurs (le collectif, le travail et l'abnégation) prônées. C'est ce que l'on appelle parler en leader et en capitaine, il faut suivre et se relever.

Les Canaris chantent de nouveau

Serge Le Dizet (entraîneur de Nantes) - «Le bilan qu'on peut faire sur les deux matches que nous avons livré, c'est qu'on a le sentiment qu'on peut marquer des buts. C'est primordial pour la confiance. (…) Aujourd'hui, l'équilibre défensif n'est pas toujours respecté parce que nous jouons pour marquer» .

La désastreuse saison dernière semble sur le point de n'être plus qu'un mauvais souvenir. Nantes, leader provisoire du championnat après deux journées, dégage un sentiment de puissance et de facilité. Victorieuse de Lens 2-0, puis de Rennes à l'extérieur (meilleure équipe à domicile l'an dernier) sur le score sans appel de 3-0, les canaris ont retrouvé des capacités offensives. Attention toutefois à ne pas s'enflammer, et à rester prudent. Serge Le Dizet veut éviter l'excès de confiance, et c'est tout à son honneur.

A peine arrivé, et déjà à craindre

John Carrew (Lyon) - «Je m'adapte très vite mais il faudra que j'apprenne à connaître les joueurs. (…) Lorsque je suis en confiance, lorsque je me sens bien, tout est plus facile pour moi» .

Effectivement, John Carrew s'adapte vite. Deux buts décisifs en championnat (pour deux victoires 2-1 et 1-0), et trois buts lors du trophée des champions (de la tête, du droit et du gauche). Rapide, technique et complet, il est peut être enfin l'attaquant d'envergure européenne tant cherché par Lyon, d'autant qu'il n'est visiblement pas encore en confiance, et donc à 100%.

Quelle élégance, quelle classe…

Freddie Sheperd (président de Newcastle) - «Comme Nicolas Anelka n'est à Fenerbahçe que depuis six mois et que son club n'a jamais émis l'envie de le vendre, on nous a demandé d'arrêter de tenter de le recruter, ce que nous avons accepté» .

Il est rare, dans le milieu du football, de rencontrer un tel respect. C'est même à peine crédible. Anelka n'est-il tout simplement pas trop cher pour le club ? En attendant, il devient urgent pour les "magpies" d'engager un renfort offensif, respect des volontés des autres clubs ou pas.

Les joueurs ne doivent pas imposer leur loi

Uli Höness (manager du Bayern de Munich) - «Willy, on le connaît. C'est un roublard sympathique. (…) Mais c'est toujours nous qui décidons quand et avec qui nous négocions. (…) Ils (les joueurs) estiment pouvoir se trouver dans une meilleure position pour discuter d'un nouveau contrat. Ils pensent aussi qu'ils sont plus malins, mais on verra bien en fin de compte qui se couchera le premier» .

Une réponse cinglante du manager du Bayern, à l'encontre de Willy Sagnol. Désormais, c'est un état de fait pour les joueurs d'essayer de se servir de la puissance médiatique pour contraindre leur club à satisfaire leurs exigences princières. Il est vrai qu'ils doivent faire attention au découvert de fin de mois. Espérons qu'à l'avenir, les dirigeants de clubs parviennent à ne pas laisser les joueurs imposer leur loi d'une telle manière.

Il faut se décider maintenant

Arrigo Sacchi (directeur sportif du Real) - «J'espère qu'il (Michael Owen) restera avec nous. S'il poursuit l'aventure au Real, il aura le respect total du club car c'est un homme extraordinaire» .

Certes, les termes sont élogieux. Mais ne sont-ils pas contradictoires avec les déclarations de la semaine dernière qui autorisaient le départ de l'attaquant anglais ? A 25 ans, le ballon d'or 2001doit relancer sa carrière et, en dépit de ce vote de confiance du Real, il a peu de chances de pouvoir s'exprimer à Madrid. Va t-il rester ? Partir ?

A la semaine prochaine !



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