Cette semaine, le TOP déclarations vous fait revivre les moments les plus marquants de cette saison à travers un "Best Of" des réactions des différents acteurs du football mondial. Premier volet !

Cette semaine, Maxifoot vous recense un listing des dix déclarations les plus intéressantes, pertinentes, ou originales de la saison. A ne pas manquer pour avoir un oeil complet sur toute la saison écoulée. Le but étant uniquement d'apporter un coup de projecteur, avec une certaine tonalité légèrement décalée, et non dans le but d'être satirique.

Relève difficile

Raymond Domenech (sélectionneur de l'équipe de France) - «Il y a du boulot. On n'est pas arrivé. On est loin d'être arrivé. Ce n'est pas facile de changer une génération du jour au lendemain» .

Il peut le dire, il y a vraiment du boulot. Certes, les Bleus sont en progrès mais il va falloir mettre les bouchées doubles. Sinon, la France risque de regarder le prochain mondial à la télévision.

Question du devoir

Aimé Jacquet (DTN) – «Je songe à Zizou et à Lilian, qui avaient le temps de dire stop. Notre sport les remercie, mais ils n'ont pas accompli tout leur devoir, c'est tout (…). Dans quelques mois, ils vont le regretter. Eux et nous. Mais c'est la vie !» .

L'ancien sélectionneur champion du monde ne mâche pas ses mots. Et c'est vrai que Zizou et Thuram manquent à l'équipe de France. Espérons qu'on ne mette pas 10 ans à se remettre de ces départs, comme cela avait été le cas après la génération Platini.

Langue de bois

Francis Graille (ancien président du PSG) – «Vahid Halilhodzic est l'homme de la situation. J'ai totalement confiance en lui. Il n'y a pas d'ultimatum et je ne pense pas qu'il soit l'homme d'une saison» .

Quelle langue de bois totale ! Depuis, Vahid s'est fait virer. Graille a suivi le même sort dans la foulée. Quelle ironie ! Comme quoi, quand on commence à dire que l'entraîneur est l'homme de la situation, ce n'est jamais bon signe.

Polyvalence démesurée

William Gallas (Chelsea) – «Tout le monde sait que je préfère jouer dans l'axe, mais mes changements de poste, que ce soit à Marseille, à Chelsea ou en Equipe de France, ça fait cinq ans que ça dure. Maintenant, je prends ça avec le sourire» .

Depuis, Gallas a bien fait comprendre qu'il ne voulait plus jouer sur le côté mais dans l'axe. Domenech semble avoir reçu le message. Jusqu'à quand ?

Franc-parlé

Robert Pirès (Arsenal) – «On aurait besoin que Domenech nous libère, or, il nous crispe par ses attitudes, ses paroles, ses commentaires. Il y a des turbulences entre moi et lui. Il ne m'énerve pas. En revanche, je dois l'énerver» .

Pirès a sans doute perdu là sa place en équipe de France. Dommage quand même que le Gunners paye des propos de ce genre, alors qu'il a simplement dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Comme quoi, quand on utilise pas la langue de bois, on le paye au prix fort.

La détresse

Adrian Mutu (Juventus Turin) - «Ma carrière est en ruine. Il n'est pas impossible que je quitte le monde du football, que me reste-t-il à faire ? Chelsea m'a détruit. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je suis choqué et surpris par leur décision» .

Ah que la drogue est dévastatrice ! Diego Maradona en avait souffert, Adrian Mutu aussi. Heureusement, le Roumain rebondit à la Juventus. Nul doute que l'année prochaine, il pourra prendre sa revanche, à l'instar de Jenifer Capriati en tennis ! Une belle histoire se profile.

Rancunier

Laszlo Boloni (Rennes) - «C'est énervant de prêter un joueur, qui n'est même pas payé par sa nouvelle équipe, qui vient chez toi ... et qui t'emmerde !»

C'est un problème qu'on ne souligne pas souvent mais qui agace. Pourtant, Morientes avait bien contribué à éliminer le Real Madrid la saison dernière avec Monaco en Ligue des Champions. Les Galactiques payaient une grosse partie de son salaire. De quoi enrager, non ? Tout dépend de quel côté on se place !

Histoire de cocu

Philippe Troussier (ancien entraîneur de l'OM) – «De toute façon, les entraîneurs c'est comme les cocus, ce sont les derniers à être informés»

Eh oui, Troussier est viré, Jean Fernandez se profile à l'horizon. Finalement banal à Marseille. Dans le football, mieux vaut ne pas être sentimental !

Le blues parisien

Lional Letizi (PSG) - «On joue le maintien. C'est dur à admettre car, à Paris, on n'est pas habitué à ça» .

Oh Lionel Letizi n'exagère-t-il pas un petit peu ? Le PSG joue parfois le maintien, on se souvient notamment de l'année où Charles Biétry était président, ce n'était pas passé loin. Les joueurs du PSG ont-ils la mémoire courte ? Peut-être connaissent-ils mal l'histoire récente du club.

Il va nous manquer

Guy Roux (vice-président de l'AJA) – «Si je vous disais : votre épouse, combien ? Quand vous n'êtes pas vendeur, il n'y a pas de prix. Si quelqu'un chante très fort, ça peut vous faire changer d'avis. Mais si c'est pour pousser une chansonnette de bas étage, cela ne nous intéresse pas» .

Quel phénomène. Non c'est sûr, Guy Roux va nous manquer. Son sens de la rhétorique était vraiment fabuleux. Tout ce que l'on peut dire c'est : merci, et chapeau l'artiste !

La semaine prochaine, nous aborderons la deuxième partie des déclarations de la saison. D'ici là portez-vous bien, et à la semaine prochaine !