Cette semaine, la Juventus Turin, Rennes et Benfica sont les trois valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, Nantes, Toulouse et… le duo Lille-Monaco. Découvrez les faits marquants de l'actualité avec Maxifoot.

Les valeurs en hausse

Juventus, Campioni !

Vingt-huitième scudetto ! Forza Juve ! Avant même de jouer à Livourne (2-2), les Turinois savaient qu'ils étaient champions. Auteurs d'un match nul vendredi soir à San Siro (3-3) contre Palerme, les Milanais ne pouvaient effectivement plus revenir sur les Bianconeri. Les Français Trezeguet, Thuram, Zebina et Kapo peuvent crier victoire et remercier Maître Capello (champion avec trois clubs différents : Milan, Roma et Juve). La Vieille Dame a encore faim de victoire, faim de titre. Le tournant de la saison s'est sans doute produit le 8 mai pour le sommet de l'année… où les Turinois l'avaient emporté 0-1 sur les terres milanaises. Sans doute tournés vers la finale de la Champions League, sans doute vieillissants, les hommes de Maldini ont cédé progressivement. La Juve possède une défense de fer (25 buts à une journée de la fin) avec les Buffon, Zebina, Thuram, Cannavaro, Zambrotta, Pessotto et Montero, un milieu technique et physique constitués des Camoranesi, Emerson, Blasi, Olivera et Nedved et des attaquants de feu tels que Ibrahimovic, Zalayeta, Del Piero et Trezeguet. Sacré champion !

Rennes a les rênes…

Nous le disions dans le baromètre n°38… Et si c'était Rennes ! Quelques journées plus tard, nous y voilà. Le stade rennais est aux portes de l'UEFA et l'OM ne tient plus son destin entre les mains. Forts de leur victoire 4-0 contre les Strasbourgeois, les Rennais ont frappé un grand coup samedi soir ! Avec désormais un point d'avance sur Marseille et un goal-average supérieur (+8 pour +5), les hommes de Bölöni croient de plus en plus à l'Europe. Mixage de jeunes (Faty, Bourillon) et de chevronnés (Jeunechamp, Monterrubio, Sorlin), alchimie de talents (Didot, Maoulida, Källström), d'assurance (Isaksson) et d'efficacité (Frei), les Rennais ont tout pour eux. Pour toucher l'Europe, il ne leur reste qu'une rencontre. Pendant que les Marseillais iront à Bordeaux et que Saint-Etienne se rendra à Monaco, les Bretons iront affronter le Paris SG. Encore un effort et le tour est joué…

Le Benfica de Trapattoni !

Ils attendaient ce moment depuis 1994… une éternité ! Les Benfiquistes sont devenus champions du Portugal pour la vingt-huitième fois de leur histoire. A la veille de la 34e et dernière journée, seulement trois points séparaient Benfica de son dauphin, le FC Porto. Un nul suffisait au bonheur du peuple rouge. Au bout d'un suspense haletant, les hommes de Trapattoni ont tenu le coup en obtenant le match nul qu'ils étaient venus chercher (1-1) à Boavista pendant que son ennemi intime ne pouvait faire mieux que 1-1 dans son antre face à l'Academica. Voilà donc Dos Santos, l'ex-Marseillais, tout auréolé d'un titre de champion. Pour son coach, le «mister» , il s'agit de son 21e titre personnel et d'un nouveau pays de conquis après l'Italie (Juventus Turin et Inter Milan) et l'Allemagne (Bayern Munich). A soixante-six ans, Trapattoni a déjà prévenu qu'il quitterait Benfica à l'issue de la finale de la Coupe du Portugal contre le Vitoria Setubal. Un 22e titre ?

A part ça ? Les Gunners ont remporté, dans la douleur, la finale de la Cup contre Manchester United (vainqueurs aux tirs au but 5-4 après un pauvre 0-0)

Les valeurs en baisse

Où va Nantes ?

Les canaris sont-ils cuits ? Jamais cette saison les Nantais n'avaient été aussi mal classés. Dix-neuvième et avant-dernier… Comment un club avec de telles structures, un tel centre de formation, un budget de 44 M€ peut-il se retrouver si bas ? Telle est la question ! Pour ce qui est de la réponse ou des réponses… chaque amoureux du FC Nantes a sa version, chaque responsable son excuse… nul ne doute que les causes d'un tel fiasco sont multiples. Un abandon progressif du jeu à la Nantaise (malgré la quinzaine de professionnels actuels formés au club), un marché des transferts au service des finances, des départs de cadres non remplacés (Armand, Ateba, Berson, Gillet, Moldovan, Yepes, Ziani), un changement d'entraîneur qui n'aura rien apporté de bénéfique (bien au contraire… Seizième au moment de l'éviction d'Amisse !)… Bref, le FC Nantes a sans doute perdu plus qu'il n'y paraît ! Le destin des Canaris dépend de ses adversaires. Une victoire obligatoire contre des Messins rassurés puis les regards jaunes seront tournés vers Strasbourg-Bastia, Istres-Caen, Ajaccio-Sochaux et Bordeaux-Marseille…

Toulouse en chute libre…

Ô Toulouse ! Sept défaites d'affilée au compteur pour les Toulousains ! Jusqu'où iront-ils ? Malgré les deux buts de Daniel Moreira, les Caennais peuvent remercier les Pitchouns… Menés 2 à 0 jusqu'à la 70e minute et puis patatras, les pieds dans le tapis ! Un raid solitaire de Mazure qui sonne la révolte normande, une tête rageuse de Ben Askar puis une autre de Hengbart et c'est Caen qui sort de la zone rouge. Que dire des hommes de Mombaerts ? Pas grand-chose en effet. Les jeunes pousses toulousaines n'ont pas assumé, elles n'ont pas assuré, elles n'ont pas rassuré… Assis à la onzième place alors qu'ils flirtaient avec l'Europe en Avril, les Violets sont en train de perdre complètement leur capital sympathie obtenu justement au fil des rencontres. Sans médire sur le fait qu'ils ont, sans volonté aucune, faussé la lutte des mal-classés, les Toulousains vivent une drôle de fin de saison…

Difficile de gagner ?

Comme souvent, nous sommes épris de convictions, pétris de certitudes… comme parfois, nous doutons d'un rien, nous vacillons sur un pas grand-chose ! Une nouvelle fois, place à l'incertitude ! Que voyons-nous ce week-end ? D'un côté, la possibilité pour Lille et Monaco (deux des principaux adversaires des champions lyonnais) de marquer les esprits et conclure le match à distance qui les oppose. De l'autre, la rage des présumés petits pour Ajaccio, Caen, Metz, Nice et Bastia. Verdict d'une étrange journée : il semble plus facile de se motiver pour éviter le plongeon que de gravir les échelons de la notoriété ! Monaco égalise à la 92e minute à Bordeaux (1-1), Lille trébuche à domicile face aux hommes de Courbis (0-2), les Caennais l'emportent à Toulouse (2-3), les Messins tombent les Parisiens (3-2), les Niçois font plier les Auxerrois (1-0) et les Bastiais mangent les Lensois (3-1). Serait-ce un mal français ? Plier un match, fermer boutique, assumer un statut de favori… délicat ouvrage…

A part ça ? Le VfB Stuttgart (c'était prévisible !) a abandonné la troisième place, synonyme de tour préliminaire de Champions League, lors du dernier match de Bundesliga (défaite 1-3 contre le Bayern Munich). C'est le Werder Brême de Micoud et Ismaël (1-2 à Kaiserslautern) qui surgit et finit sur le podium.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !