Le leader technique de l'équipe de France et favori dans la course pour le Ballon d'Or, Franck Ribéry, n'a pas réussi à forcer la décision en livrant une prestation quelconque contre l'Ukraine en barrage aller de la Coupe du monde 2014, vendredi soir à Kiev.

Ribéry pris dans la tenaille ukrainienne

«Je ne peux tout simplement pas imaginer que l'équipe de France ne soit pas au Mondial, ce serait une catastrophe pour nous, pour tous les gens, pour toute la France. Nous devons jouer comme toujours, ne pas avoir peur et ne pas stresser», avait prévenu Franck Ribéry (30 ans) auprès de l'agence SID.

Pas vraiment aidé par ses coéquipiers

Le milieu offensif de l'équipe de France était très attendu. On ne sait pas s'il a eu peur ou s'il a stressé mais le moins que l'on puisse écrire, c'est que le joueur du Bayern Munich n'a pas eu le rendement escompté contre l'Ukraine (2-0), vendredi soir, en barrage aller de la Coupe du monde 2014. Attendu comme le leader technique des Bleus, Ribéry a déçu, il est vrai pas aidé par un Loic Rémy qui n'a pas pesé, un Samir Nasri peu inspiré et un Olivier Giroud avec qui son entente reste très moyenne.

Avant le match, le sélectionneur ukrainien Mikhail Fomenko avait assuré ne pas se focaliser sur l'ancien Marseillais. «L'équipe de France possède beaucoup de joueurs de qualité. Ribéry est l'un des meilleurs mais nos joueurs ne le craignent pas», avait fait savoir le technicien en conférence presse. Force est de constater qu'ils en avaient quand même un peu peur. Muselé et soumis à un marquage très musclé, le Bavarois, candidat au prochain Ballon d'Or, a éprouvé toutes les peines du monde à se débarrasser de ses gardes du corps, qui n'avaient encaissé que 4 buts en 10 matchs éliminatoires dont un seul contre l'Angleterre.

Un match compliqué pour Deschamps

Ce traitement de faveur explique pour beaucoup son match très discret. «Il était pris, n'a pu que constater Didier Deschamps après la rencontre. Il a eu peu de un contre un à jouer. Il y avait toujours un milieu qui venait sur lui. Forcément, l'Ukraine savait le danger qu'il représentait, ils ont mis beaucoup agressivité et commis énormément de fautes sur lui qui n'ont pas toutes été sanctionnées. C'était compliqué car il y avait peu d'espaces.»

Parfaitement maîtrisé par des Ukrainiens qui auront même été, pour certains, jusqu'à sacrifier leur présence au match retour, Ribéry n'a jamais pu faire la différence et forcer la décision dans un match où il n'aura finalement guère brillé. Un dur retour à la réalité pour le numéro 7 tricolore. Il avait une pression énorme, elle a encore augmenté d'un cran pour le match retour mardi au Stade de France.

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