Cette semaine dans le Top Déclarations, un arbitre s'exprime, un PSG aux abois, un Guy Lacombe comme sauveur, la technologie bordelaise, l'analyse habituelle de Pedretti et la super forme de Déco…

Maxifoot vous recense un listing des 10 déclarations les plus intéressantes, pertinentes ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un oeil complet sur toute l'actu de la semaine.

Pressé d'en terminer

Deco (Barcelone) – «Si on pouvait, on jouerait les dix prochains matches de Liga en dix jours consécutifs.»

A l'image de leur meneur de jeu, Deco, les Barcelonais veulent faire au plus vite pour gagner le titre. Il est certes en bonne voie, mais méfiance quand même. Le football réserve souvent des surprises. Ils sont pressés de profiter du carnaval version brésilienne organisé s'ils remportent le titre. Par contre, pour jouer 10 matches en 10 jours, il va falloir appeler les médecins de Lance Amstrong. Ou peut-être se faire sponsoriser par Festina.

Tout le monde s'y met

Gilles Veissières (arbitre de L1) – «J'ai vu l'occasion que loupe Ibrahima Bakayoko contre Lyon. Il n'en a peut-être jamais raté une comme ça dans sa vie.»

Le pauvre Bakayoko n'a pas fini d'entendre parler de cette occasion manquée à la dernière minute de jeu face à Lyon. Pour les distraits, je rappelle que l'Ivoirien a réussi à mettre un ballon au dessus du but alors qu'il était seul à 3 mètres de la ligne. Si même les arbitres s'y mettent, Baka va se souvenir longtemps de cette bourde. Mais bon, pour rassurer M. Veissières, notre ami Baka en a sûrement loupé pas mal des comme celles-la. Les arbitres auraient-ils la mémoire courte ?

Besoin de somnifères

Philippe Troussier (entraîneur de l'OM) – «Ce qui m'importe, c'est que les joueurs aient les yeux en face des trous.»

Philippe Troussier a adouci son langage. Il n'est pas très regardant, il suffit juste que ses joueurs soient en état de jouer. Il faut qu'ils dorment un minimum et après ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Le temps où Guy Roux faisait la sortie des boîtes de nuit serait-il révolu ? A Auxerre peut-être pas, mais à Marseille ça n'a jamais été d'actualité. Le coach marseillais souhaite surtout que ses joueurs mettent leurs tirs en face des buts.

Vous avez dit têtu ?

Robert Pires (Arsenal) - «Honnêtement, c'est tout sauf une surprise. Apparemment, le sélectionneur se moque éperdument de mes prestations.»

Le dépit semble avoir envahi l'international français Robert Pires. Ses prestations en dent de scie, ses blessures à répétition et surtout ses problèmes avec le sélectionneur, Raymond Domenech, ont eu raison de lui. Comment aider Robert Pires ? Quelles solutions a-t-il pour revenir et prouver son attachement au maillot Bleu ? Alors, il peut attendre patiemment que Raymond Domenech parte. Mais il sera sûrement plus en état de jouer. Il va peut-être regretter de ne pas avoir choisi le maillot portugais finalement.

Le chant des sirènes

M. Plessis (président de Sochaux) – «Guy Lacombe a encore un an de contrat avec nous. Mais nous avons passé un accord verbal tous les deux et s'il a des propositions de clubs plus huppés, comme le PSG, Lyon, Monaco ou d'autres bons clubs européens, je le laisserai partir. Il a toujours rêvé d'entraîner un gros club. Il en a les compétences. L'an dernier il avait déjà été approché par Monaco. Mais je ne suis pas sûr que cette information soit exacte. Je connais bien le président (du PSG) Francis Graille. Il sait que Guy a encore un an de contrat avec nous et donc je pense qu'il m'aurait appelé.»

Guy Lacombe semble être sur le départ. La condition pour qu'il parte est assez simple. Il faut qu'un gros club le demande. Alors Monaco, pourquoi pas, Lyon évidemment. Mais le PSG serait-il un club huppé ? M. Plessis nous apprend cette information. Et oui, tenez-vous bien le 12e du championnat de France est un club qui fait rêver Guy Lacombe. L'entraîneur de Sochaux a dû se dire qu'il y avait du pain sur la planche s'il a vu le match des Parisiens à Ajaccio. Ca serait un beau challenge pour cet homme de caractère en tout cas.

Mesures draconiennes

Gilles Veissières (arbitre de L1) - «Mettons là pour dire aux joueurs qu'ils ne peuvent plus tricher. Si on installe une commission qui analyse les images et prend ses décisions après les matches, je peux vous garantir que vous avez tout réglé en six mois» .

Un arbitre qui parle de vidéo. Une avancée intéressante pourrait prendre tournure si cette idée prend forme. Mais attention, toi, joueur de football professionnel, si la vidéo débarque, il va falloir arrêter les simulations, les tirages de maillot sur les coups de pieds arrêtés, les petits coups en douce. Aïe aïe aïe, ça va être dur, surtout pour nos amis italiens ! Si, au final, on arrive à un respect de l'arbitre comme dans le rugby, c'est que du «bénéf'» .

Un réalisme capital

Fabrice Pancrate (PSG) – «Du banc, on voit bien ce qu'il se passe sur le terrain. Et là je n'ai pas compris. On a été incapable de faire une passe. Techniquement, c'était d'une pauvreté inqualifiable. J'ai trouvé cette équipe ajaccienne faible. Sans manquer de respect à ce club. Ce n'est pas le premier match que l'on rate, mais là c'est contre Ajaccio. Il ne faut pas exagérer. On se remet en danger bêtement. C'est triste. Même si tu n'es pas habitué à jouer le maintien, il faut prendre le pli.»

Que rajouter de plus. Les joueurs parisiens font le constat eux-mêmes. Les supporters parisiens vont sûrement reprendre les encouragements le week-end prochain pour le match contre Auxerre. Ils ont bien du courage de supporter cette équipe. Pour sauvegarder leur saison et leur orgueil (s'ils en ont), les joueurs de la capitale vont devoir se bouger un peu. Et justement, ils seraient bien capables d'aller gagner au Vélodrome pour se sauver la face début avril.

Insolubles problèmes

José Pierre Fanfan (PSG) – «Je ne sais plus quoi dire ni quoi faire pour changer ce qui ne va pas dans nos têtes. Vraiment, je ne comprends pas... Nous sommes une équipe bizarre qui joue bizarrement.»

Une fois de plus, le réalisme est dans les propos du capitaine de l'équipe la plus décevante du championnat. Comment expliquer un tel naufrage ? L'entraîneur ne sait pas, ne sait plus. Les joueurs se regardent les uns, les autres. Le retour de Rothen aurait pu apporter un plus, mais le pauvre international tombe dans la tourmente de tout un groupe. Une saison à vite oublier. Le PSG ne pourra que faire mieux l'année prochaine, c'est le seul avantage.

Un ballon télécommandé

Jérémy Janot - «La frappe de Darcheville, c'est une bombe qui a pris une trajectoire complètement incompréhensible.»

Ah les petits malins de Girondins, pour être sûr de gagner, ils avaient mis des puces dans leurs ballons. Et oui des puces électroniques ! Pour pouvoir télécommander les frappes au but. Et pour que cela ne se voit pas trop, ils ont utilisé cette technique juste une fois, histoire de faire marquer Jean-Claude Darcheville. Merci pour ce but d'extraterrestre de la part de Darch' !

Vive la modestie

Benoît Pedretti (OM) - «Cette victoire était très importante car elle vient après deux matches que nous n'avions pas gagné. Je dirais qu'on a fait un match intelligent en y ajoutant du caractère et de l'agressivité. Ce n'était peut être pas un grand match techniquement mais on a laissé passer l'orage et on a su marquer au bon moment.»

Les analyses du milieu de terrain de Marseille, Pedretti, sont souvent justes. Celle-ci ne déroge pas à la règle. Mais de là à dire que l'OM a fait un match «intelligent» , doucement quand même. Ils ont surtout eu beaucoup de chances. Ils ont su profiter du manque de réalisme des Lensois qui avaient probablement perdu leur Nord.

A la semaine prochaine !