Les Stéphanois n'avaient pas le coeur à fêter leur place sur le podium après leur victoire contre Nice samedi (4-0). Les Verts sont en effet sous le choc après la terrible blessure de Jérémy Clément. Le «coupable», Valentin Eysseric, affirme pour sa part n'être «pas bien du tout»...

Civelli et Eysseric constatent les dégâts...

Vainqueur de Nice 4-0, Saint-Etienne a réalisé une excellente opération, s'emparant provisoirement de la 3e place du classement. Si Geoffroy-Guichard a fêté ses héros samedi, les joueurs, le staff technique et les dirigeants n'avaient eux pas le coeur à célébrer ça. La faute à un vilain tacle de Valentin Eysseric, qui a mis au tapis Jérémy Clément, victime d'une fracture ouverte de la cheville, en début de match.

Si Claude Puel évoquait un «accident regrettable» , Christophe Galtier était lui remonté après les Niçois. «J'aurais préféré perdre le match que de perdre Jérémy ou un autre joueur. Sur le match, je n'ai pas grand-chose à dire, je n'y étais même plus. Je félicite le groupe d'être resté dans une partie de football. Parce que ce que j'ai vu d'en face, ce n'était pas une partie de football. Des accidents peuvent arriver. Mais en dehors des accidents, dans l'entame du match, je n'ai pas vu une équipe ici qui ressemblait à un 4e de Ligue 1, avec tout le respect que j'ai pour tout le monde. Ce qui devait arriver est arrivé», se plaindra l'entraîneur stéphanois après la rencontre.

Eysseric se moque de sa suspension

Roland Romeyer était lui tout retourné. «C'est très dur. On est tous malheureux, notait de son côté le dirigeant stéphanois. On a gagné 4 à 0 mais on n'avait pas envie de fêter la victoire. Il avait une fracture ouverte. J'ai vu, j'ai été impressionné, j'ai encore mal à l'estomac. Il a été très courageux, il souffrait. L'ASSE est une famille, et on a un joueur, un membre de la famille qui est blessé et on est malheureux. Et en plus, effectivement, c'est un membre important de l'effectif.»

Le «coupable» était lui aussi sous le choc après la blessure de l'ancien Parisien. Au point de faire un malaise vagal dans les couloirs de Geoffroy-Guichard d'après son président Jean-Pierre Rivère. «J'arrive lancé, tellement vite, que je ne pense à rien, je n'y vais pas pour faire mal, a indiqué Eysseric au micro de Canal+. Je ne suis pas bien du tout. On ne peut pas faire marche arrière... Une lourde suspension ? Je n'en ai rien à foutre, ce qui m'importe, c'est la blessure de Clément.»

L'ancien Monégasque a demandé le numéro de portable du milieu de terrain stéphanois, dont la saison est d'ores et déjà terminée, pour prendre de ses nouvelles au plus vite.

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