Déçu de n'être entré en jeu qu'en fin de partie mardi lors de la victoire du PSG à Valence (2-1) en Ligue des Champions, l'ailier parisien Jérémy Ménez a été sermonné par son directeur sportif Leonardo. Avant que son agent Jean-Pierre Bernès n'entre dans la danse...

Jérémy Ménez et Javier Pastore, désormais concurrents à Paris.

Il y a une semaine exactement, Leonardo se fendait devant la presse d'un vibrant hommage à Jérémy Ménez, "énorme" contre Bastia (3-1). Si l'objectif était de ménager la susceptibilité de son ailier, poussé sur le banc de touche par Lucas et Pastore, c'est raté : l'ancien Romain aurait affiché son mécontentement pendant et après le match à Valence, dont il n'a joué que le dernier quart d'heure.

Pastore jouit d'un traitement de faveur, selon Bernès

Après avoir vendu Nenê à cause, entre autres, de ses sautes d'humeur récurrentes, Leonardo ne pouvait laisser passer une telle conduite. «On n'a pas aimé son comportement, tance le Brésilien dans L'Équipe. On le lui a fait savoir.» Mais comme le relate l'ancien entraîneur de l'Inter, Ménez «a compris que ce n'était pas bien et s'est excusé auprès du groupe et du club.» L'attaquant de 25 ans ne sera donc pas sanctionné. Mais il manquera quand même le match de dimanche à Sochaux pour cause de blessure à l'adducteur...

Un troisième larron est venu se mêler à l'affaire : Jean-Pierre Bernès, l'agent de Ménez. S'il reconnaît dans L'Équipe que son protégé «a tendance à lâcher s'il sent qu'il ne va pas beaucoup jouer», le représentant de l'international tricolore exige cependant une "concurrence honnête" et réclame «qu'on n'aligne pas un joueur juste parce qu'il a coûté 40 millions d'euros». Javier Pastore, acheté 42 millions d'euros à Palerme en août 2011, appréciera...

Une prolongation de contrat en balance

Jérémy Ménez sera-t-il titulaire dimanche face à son club formateur ? Possible, mais cela ne signifiera pas qu'il a retrouvé la confiance de son club. Bernès précise en effet qu'aucune discussion n'a pour l'instant débuté au sujet d'une prolongation du contrat, Ménez étant lié au PSG jusqu'en juin 2014. Pas de chance pour l'international tricolore, Pastore et Lucas enchaînent les bons matchs en ce moment. Si négociation il devait y avoir, il ne serait pas en position de force.

Et vous, que vous inspirent les propos de Jean-Pierre Bernès ? Risquent-ils selon vous de déstabiliser le vestiaire parisien ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.