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Marseille s'incline, mais sauve l'honneur
Par Christophe Heil - Actu Champion's League, Mise en ligne: le 20/11/2003 à 00h28
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Alain Perrin espérait, mais l'OM n'a rien pu faire concédant une défaite à Santiago-Bernabeu (4-2). Le Real Madrid a été intouchable avec une vitesse de jeu et une technique hors du commun. Analyse.

Un défi de taille

Gagner face au Real, est-ce possible ? Les Olympiens semblent en tout cas bien décidés à faire déjouer les pronostics, à l’image d’un Steve Marlet enthousiaste et ambitieux avant le match : "la pression n’est pas sur nos épaules. Le Real est favori, il joue sur son terrain. (…) Il y a quelques possibilités. Nous avons vu la cassette du match contre le Bétis ou Villareal et il y a des choses que l’on peut exploiter." Les Madrilènes, eux, se sont très peu exprimés. Mais Zidane a tenu à mettre les choses au point ; selon lui, Marseille est de taille à rivaliser : "moi je sais qu’on devra sortir un gros match pour l’emporter . Sincèrement, il n’y a aucun sentiment de supériorité à avoir : je n’en aurais pas, mes partenaires non plus." Le ton est donné : le Real jouera à fond.

Les équipes

Côté madrilène, pas de surprise avec les titularisations de plusieurs joueurs de renom : Carlos, Beckham, Zidane, Raul et Ronaldo sont alignés afin de dynamiter la défense olympienne. Queiroz ne semble pas sous-estimer les joueurs marseillais… En défense, Raul Bravo et Pavon sont alignés aux côtés de Salgado et de R.Carlos. A noter le retour de Cambiasso, qui était pourtant incertain, suite à sa blessure en Liga lors du week-end dernier. Un retour bien utile à l’équipe.

Côté olympien, on assiste au grand retour de Van Buyten en défense, qui aura pour dure tâche de stopper les assauts répétés des madrilènes… Côté attaque, Perrin joue son va-tout avec la titularisation de Marlet, de Mido et de Drogba, finalement remis de sa récente blessure ! Une option résolument tournée vers l’offensive, qui montre que l’OM est bien plus confiant qu’il n’y paraît.

L’OM, le tout pour le tout

Le début de match est assez équilibré, malgré quelques actions madrilènes impressionnates, comme cette succession de passements de jambes de Figo. Le Portugais  donne le tournis à la défense olympienne (3’). Marseille n’est pas venu pour faire de la figuration toutefois, et son jeu en contre-attaques lui permet de réaliser de forts belles choses, comme ce débordement et cette frappe enchaînée de Mido, très en vue depuis le début de la partie (8’). Casillas détourne en précipitation. L'OM joue bien, mais  Zidane est trop vite oublié ; le milieu offensif s’échappe et frappe lourdement de l’extérieur du droit. Le ballon fuse et frôle le poteau gauche de Runje (17’), déclenchant les premiers applaudissements de Santiago Bernabeu. A noter que les chants olympiens "Aux Armes… Nous sommes les Marseillais"  couvrent ceux des Espagnols ! 

Les 3000 supporters marseillais qui ont fait le déplacement assurent l’ambiance, et cela semble motiver les joueurs : oublié par la défense, Mido s’infiltre dans la surface, crochète, bénéficie d’un contre favorable, et glisse un véritable caviar pour Drogba, qui reprend instanément du gauche. But ! Le Real semble hagard, terrassé trop tôt pas ce qui leur semblait être le petit poucet de la compétition… (0-1, 25’). Les Marseillais son ivres de joie, et Alain Perrin n’en croit plus ses yeux…

Un Real qui impressionne

La joie est de courte durée pour  l’ancien troyen. Quelques actions plus tard les Madrilènes, blessés dans leur orgueil, se révoltent. Beckham amorce une transversale exceptionnelle, que reprend de volée Roberto Carlos. Le ballon fait un rebond avant de s’encastrer violemment dans la lucarne. Runje n’en croit pas ses yeux, mais le Real joue sur une autre planète. (1-1, 29’)

Tenir le score du match nul semble mission impossible pour les Marseillais, qui vont craquer quelques instants plus tard. Sur un centre en retrait de Salgado qui déborde parfaitement, Ronaldo enveloppe sa frappe qui trompe le portier phocéen. (2-1, 33’). Perrin se ravise et sort un attaquant pour devenir plus prudent et Marlet sort, aussitôt remplacé par Johansen. A noter le comportement inadmissible des supporters madrilènes, qui, à l’instar de leurs homologues de la Lazio, imitent le cri du singe à chaque fois qu’un joueur de couleur marseillais touche la balle… Tout simplement honteux pour une équipe de ce rang.

Le Real, tout feu tout flamme

Pas le temps de se reposer : à la reprise de la seconde mi-temps, Madrid domine outrageusement les débats. Zidane s’échappe, fait une feinte de frappe, passe trois défenseurs et lance Ronaldo qui n’a plus qu’à envelopper parfaitement sa frappe. (3-1, 54’). Les espoirs s’envolent pour Alain Perrin et les siens, et la sortie de Runje dans les pieds de Ronaldo ne fait qu’empirer les choses : Figo se charge de transformer le penalty. Le Portugais s'y reprendra à deux fois, l'arbitre lui faisant retirer le premier en raison d'un mauvais départ de ses coéquipiers, trop en avance sur le coup de sifflet. Peine perdue, le deuxième essai fait mouche sur la droite de Runje. (4-1, 59’). 

L’OM est complètement dépassé, et mettra un bon quart d’heure avant de se reprendre. Johansen tente sa chance de loin, d’une frappe limpide et puisante ; Casillas détourne, relance, et c’est au tour de N’Diaye de frapper de loin… Sans accrocher le cadre toutefois. (79’) Notons un nouveau doublé de Ronaldo… en simulations cette fois-ci ! En deux minutes, le Brésilien se laisse tomber deux fois dans la surface, mais l’arbitre n’est pas dupe et le fait se relever (81' et 82').

L’OM, pour la gloire

Les Olympiens sont des hommes de cœur toutefois, et repartent à l’assaut des cages adverses. Mido obtient un bon coup-franc que tire de manière superbe Vachousek. Van Buyten s’élève plus haut que son garde du corps, et frappe d’une tête puissante le cuir qui touche le poteau et file au fond des filets ! L’honneur est presque sauf (4-2, 82’) . Les Marseillais manqueront même d’un rien le troisième but, d’une tête d’Ecker détournée par le pied de Casillas. 

Ce soir, Madrid était trop fort pour l’OM de Perrin. Mais en inscrivant le premier but du match et en parvenant à trouver les nerfs suffisants pour en inscrire un second, les Marseillais ont convaincu de leur potentiel. Le match retour sera chaud, et le Vélodrome poussera les siens plus efficacement que le public hostile de l’enceinte madrilène. Faudra gagner les autres matchs.



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