Alain Roche a quitté son poste de directeur du recrutement du Paris Saint-Germain en août dernier. Si l'ancien défenseur parisien ne se montre pas rancunier envers le club de la capitale et Leonardo, à l'origine de son départ, il tient cependant à rétablir quelques vérités.

Roche défend son bilan au PSG

Démis de ses fonctions de responsable de la cellule de recrutement du Paris Saint-Germain en août dernier suite à l'arrivée de Leonardo au poste de directeur sportif il y a un peu plus d'un an, Alain Roche est parti sans faire de vague. Son départ était devenu inévitable avec la place prise par le Brésilien dans le domaine sportif.

A. Roche - «c'était l'enfer»

«J'étais directeur du recrutement, quasiment directeur sportif car je me suis aussi occupé des contrats des joueurs. Leonardo est arrivé. On faisait doublon. C'était compliqué. Il faut respecter la hiérarchie» , a expliqué Roche dans les colonnes de L'Equipe. Une décision «logique» pour l'ancien défenseur parisien qui ne se montre pas rancunier envers Leonardo.

Visiblement, la cohabitation avec l'ancien coach milanais s'est déroulée plus sainement que celle vécue avec Paul Le Guen de 2007 à 2009. «C'était l'enfer. Parce qu'il n'y avait aucune relation. Mon avis ne l'intéressait pas. Il n'avait pas envie de discuter, reconnaît Roche. C'est l'entraîneur qui, je pense, a laissé la plus mauvaise image auprès des salariés.»

Roche défend son bilan

Taxé «d'incompétence» dans les médias par son ancien coéquipier au PSG, Roche n'a toujours pas digéré. «Comme si j'étais responsable des résultats de Paul Le Guen. C'est une hérésie totale» , a-t-il lâché. Le coach breton lui reprochait un mauvais choix dans le recrutement. «Vous allez me reprocher qui ? Les deux Brésiliens (Souza et Everton, à l'hiver 2008) ? Tout le monde a fait passer le message. Et Kezman (été 2008) ?» , s'interroge l'ex-défenseur.

S'il reconnaît quelques erreurs, Roche tire un bilan plutôt positif de son recrutement. «Hoarau, on était content de l'avoir. Ceara, même si cela a été galère de le faire accepter... Après, il y a des Jallet, des Nenê, des Bisevac... Sessegnon, il a fait une bonne saison et on l'a bien revendu... On peut parler de Makelele et de Giuly, aussi, dans ce cas-là» , indique-t-il. Soucieux de redorer son image et de ne pas limiter son travail à quelques échecs, Roche avait visiblement besoin de vider son sac...

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