Au menu du Top Déclarations cette semaine, Ronaldo se paie Messi, Nasri explique son attitude, Mexès et Rami sur la balance, le délit Thiago Silva, Leonardo ne veut pas de star, Duga n'aime pas la comparaison, Mourinho recadre Del Bosque, Domenech pas convaincu par Nasri... Découvrez les phrases choc de la semaine.

C. Ronaldo n'a pas décollé depuis le début de l'Euro

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. C. Ronaldo – «Messi, vous savez ce qu'il faisait l'an dernier à la même époque ? Il était à la Copa America et se faisait éliminer en quarts. Tout le monde a le droit de rater des occasions, moi aussi. J'aurais aimé marquer, vous me connaissez, mais j'ai donné mon maximum. L'équipe a gagné, c'est tout ce qui m'importe.» (Conférence de presse, 13/06/2012)

Encore une fois, Cristiano Ronaldo qui s'est montré maladroit contre le Danemark, a pu entendre des «Messi, Messi !» descendre des tribunes. Ce qui a eu le don d'agacer profondément l'attaquant portugais.

2. S. Nasri – «Des fois, il y a des réactions d'humeur qu'un joueur peut avoir. Je ne regrette pas. On fait tout pour déstabiliser l'équipe de France. Cela ne me déstabilise pas car je ne lis pas la presse mais ma mère est souffrante et quand elle lit que son fils est bidon, c'est délicat. On m'a tout fait alors qu'on aurait dû me laisser tranquillement me préparer.» (Conférence de presse, 12/06/2012)

Après son geste (un doigt sur la bouche) et ses propos ( «ferme ta g...» ) lâchés après son but face à l'Angleterre, Samir Nasri s'est expliqué. Le milieu de terrain français ne pardonne pas au journal L'Equipe de l'avoir critiqué durant les matchs de préparation de l'équipe de France.

3. A. Rami – «La confiance vis-à-vis de Philippe (Mexès) est toujours là. En ce moment, il fait un petit régime, je le fais avec lui, parce qu'on est deux en défense.» (Surface, 10/06/2012)

La charnière des Bleus Philippe Mexès et Adil Rami est très critiquée depuis le début des matchs amicaux de préparation à l'Euro. Alors que le poids du premier a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps, le second lui apporte un soutien indéfectible. Mais le véritable problème se situe-t-il vraiment sur la balance ?

4. A. Cassano – «Vendre Thiago Silva, c'est un délit. On ne vend pas l'un des meilleurs joueurs du monde, même pour un prix élevé. Sans lui, au mieux on peut jouer le podium en championnat. Je n'ai pas eu Zlatan (Ibrahimovic) au téléphone. Mais s'il se met en colère, il aura raison.» (Conférence de presse, 12/06/2012)

Thiago Silva était annoncé tout proche du PSG cette semaine. Mais face aux nombreuses critiques émises par les supporters ainsi que des joueurs rossoneri au premier rang desquels Antonio Cassano, le boss Silvio Berlusconi a décidé de demander 60 millions d'euros aux dirigeants parisiens, ce qui a eu le don de les faire fuir …

5. Leonardo – «Nous ne cherchons pas à recruter une star. Ce n'est pas l'objectif. Le PSG n'a pas besoin d'un grand nom. Certains joueurs, qui sont peut-être moins connus, peuvent être tout aussi intéressants pour l'équipe. Ezequiel Lavezzi, c'est le bon exemple de joueur qui convient au PSG.» (Le Parisien, 11/06/2012)

Le directeur sportif parisien Leonardo l'assurait lundi dernier, le PSG n'est pas à la recherche de star. Le lendemain, le PSG était prêt à débourser 45 millions d'euros pour Thiago Silva ! De son côté, Ezequiel Lavezzi sera heureux d'apprendre qu'il n'est pas un grand nom…

6. C. Dugarry – «Je n'ai pas le souvenir d'avoir insulté qui que ce soit, j'avais tiré la langue. J'avais pris beaucoup de choses dans la figure, plus que Nasri. On a remis en doute ses performances et son statut de titulaire alors que j'étais traité comme un pestiféré, j'étais l'ennemi public numéro 1. Quand je revois mon geste, je le regrette un peu.» (RMC, 12/06/2012)

Si la comparaison a rapidement été faite entre le geste de Samir Nasri après son but contre l'Angleterre et celui de Christophe Dugarry lors de la Coupe du monde 98, ce dernier estime qu'il n'y a rien de comparable.

7. J. Mourinho – «L'Espagne est stérile sans numéro 9. Le jeu de Xavi et Iniesta au milieu est moins dangereux si personne ne fait pression sur la défense devant. L'entrée de Torres a déstabilisé cette formation italienne, il aurait dû l'aligner dès le début.» (Al Jazeera, 11/06/2012)

Vicente Del Bosque a été très critiqué pour avoir décidé de se passer de véritable avant-centre face à l'Italie (1-1), préférant aligner CescFabregas en attaque. L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho n'a pas pu s'empêcher de donner la leçon à son confrère.

8. R. Domenech – «Je reste toujours sur ma faim. Je trouve que Samir Nasri marche un peu sur les pieds de tout le monde, il vient dans des zones où il y a déjà du monde, il lui manque quelque chose.» (Ma Chaîne Sport, 12/06/2012)

S'il a été élu homme du match face à l'Angleterre par l'UEFA, Samir Nasri n'a pas convaincu Raymond Domenech. Pour rappel, l'ex-sélectionneur des Bleus avait choisi de se passer de ses services lors de la Coupe du monde 2010.

9. Supporter belge – «Nous sommes vendus et nous sommes fiers d'être désormais les mercenaires des... Pays-Bas. Notre propriétaire (qui souhaite conserver l'anonymat) a généreusement offert 3 000 euros à Noodschool, un projet d'Unicef.» (Facebook, 11/06/2012)

Déçus de ne pas pouvoir supporter leur équipe favorite non qualifiée pour la phase finale, des supporters belges ont décidé de vendre leurs services aux enchères sur le site eBay. Un choix cocasse mais apparemment pas inutile puisqu'un acheteur des Pays-Bas les a acheté pour 3 000 euros ! Ces supporters des Diables Rouges vont donc désormais soutenir les Oranje…

10. P. Evra – «Je n'ai pas eu de grandes joies, mais que des mauvais souvenirs avec l'équipe de France. C'est pour ça que cet Euro me tient particulièrement à coeur. Ce n'est pas se mettre une pression particulière, mais bien le préparer pour que l'équipe de France fasse un bon Euro.» (, /06/2012)

Quatre ans après un Euro raté et deux ans après une Coupe du monde tragique, Patrice Evra a vraiment envie d'écrire une page glorieuse de l'histoire des Bleus. En lui préférant Gaël Clichy face à l'Ukraine, Laurent Blanc a toutefois estimé qu'elle serait plus facile à écrire sans lui.

C'est sur cette déclaration que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !