Si les festivités vont débuter ce vendredi soir avec les deux premiers matchs de l'Euro 2012, une certaine inquiétude règne en Pologne et en Ukraine sur de possibles mouvements racistes durant la compétition. Après l'Italie et l'Angleterre, c'est au tour des Pays-Bas de mettre en garde les organisateurs.

Les Néerlandais ont entendu des cris de singe à l'entraînement

C'est ce vendredi que débute l'Euro 2012 avec un premier match Pologne-Grèce (18h), suivi de la deuxième rencontre du groupe A entre la Russie et la République Tchèque (20h45). Si cette compétition doit être une grande fête du football, des craintes existent concernant d'éventuels comportements racistes dans les tribunes des stades de Pologne et d'Ukraine.

Après un reportage diffusé sur la BBC, l'Angleterre a notamment mis en garde ses supporters qui pourraient se rendre sur place. Ce ne sera d'ailleurs pas le cas du frère de Theo Walcott, qui craint pour sa sécurité et a déjà annoncé qu'il n'effectuera pas le voyage. Du côté de l'Italie, Cesare Prandelli a soutenu son attaquant Mario Balotelli qui avait annoncé vouloir quitter le terrain et arrêter la compétition s'il se retrouve victime de racisme.

Platini d'accord pour l'arrêt temporaire des matchs

Si Michel Platini n'exclut pas l'arrêt temporaire d'une rencontre, il a toutefois souhaité remettre le Citizen à sa place. «Nous soutiendrons certainement l'arbitre qui décidera d'arrêter le match. Ce n'est pas un joueur, en l'occurrence Monsieur Balotelli, qui doit s'en occuper. C'est à l'arbitre de prendre ce genre de décisions», a déclaré le président de l'UEFA. Le risque semble bien réel puisque des actes racistes ont déjà été constatés.

Malgré le démenti de l'UEFA, Mark van Bommel a affirmé que la sélection des Pays-Bas avait été victime de cris de singe pendant l'entraînement ouvert au public. «Durant le tournoi, si un seul d'entre nous est confronté à ces cris, nous irons immédiatement trouver l'arbitre pour lui demander d'intervenir», a expliqué le milieu de terrain néerlandais au quotidien De Telegraaf. Le sélectionneur Bert van Marwijk avait seulement éloigné ses joueurs du public sur la pelouse pour calmer le jeu. Espérons que la fête ne sera pas gâchée ces prochains jours...

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