Laissé de côté à Marseille par Didier Deschamps, Vitorino Hilton s'est parfaitement relancé à Montpellier. Si Giroud, Belhanda, Bedimo ou encore Yanga-Mbiwa font davantage l'actualité, René Girard n'oublie pas de rendre hommage au défenseur brésilien.

Vitorino Hilton a reçu les félicitations de René Girard.

René Girard peut être fier de son coup. En quête d'un remplaçant à Emir Spahic, parti au FC Séville, l'entraîneur montpelliérain décidait de miser sur Vitorino Hilton l'été dernier. Un vrai pari. Car à bientôt 34 ans, après une dernière saison quasiment blanche à Marseille, le Brésilien était tout sauf un coup sûr pour le MHSC.

Mais encore une fois, Girard ne s'est pas trompé. Semaine après semaine, Hilton prouve au sein de l'arrière-garde du club héraultais qu'il n'a rien perdu de ses qualités. Si ses partenaires Giroud, Belhanda, Bedimo, une autre recrue estivale, ou encore Yanga-Mbiwa sont davantage sous le feu des projecteurs, l'entraîneur montpelliérain n'oublie pas de saluer le travail accompli par celui qui s'était révélé à Bastia (de janvier à juin 2004), avant de faire le bonheur de Lens (2004-2008).

«L'affaire de l'année pour nous»

«Il sait tout faire. Il est bon relanceur, bon défenseur. Il a un bon jeu de tête. Avec sa personnalité, c'est un garçon qui pèse beaucoup sur le groupe, a indiqué Girard sur RMC. Il bonifie tous nos jeunes joueurs. Ça a été l'affaire de l'année pour nous.» Et si le Brésilien permettait à Montpellier de décrocher le titre de champion ?

«Je pense que personne ne peut plus se cacher, avec une saison comme ça. Il reste pas mal de matchs quand même. Mais on connaît notre qualité. Si on continue à jouer comme ça, à un moment donné, il faut assumer, a affirmé Hilton sur France Bleu Hérault. Et puis, là, on va se battre jusqu'au bout.» A un point du PSG à 11 journées de la fin, les Montpelliérains auraient tort de se priver.

Que pensez-vous des performances du Brésilien avec Montpellier ? Hilton est-il l'affaire de l'année pour le MHSC comme le pense Girard ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique commentaires ci-dessous.