Au menu du Top Déclarations cette semaine, du grand Jean-Michel Aulas, qui s'en prend tour à tour au PSG, à l'OM et aux arbitres, Ribéry avoue avoir été nul, Anigo ne regrette en rien son clash avec Deschamps, Maradona s'acharne sur Pelé, Gerets en prend sérieusement pour son grade… Découvrez les phrases choc de la semaine.

Jean-Michel Aulas était dans une forme olympique cette semaine.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. J.-M. Aulas – «Quelque chose me dit qu'il va se passer un truc quand je vois l'état de fébrilité du PSG. (…) Du fait de la différence de moyens investis, de l'exigence des médias et des supporters, je conseille aux dirigeants du PSG d'acheter du Lexomil parce que ça va hurler au loup à la moindre défaite» (Conférence de presse, le 05/02/2012)

Bien que rélégué à 10 points du Paris Saint-Germain avant le coup d'envoi de la 23e journée, l'Olympique Lyonnais croit encore au titre. Jean-Michel Aulas est persuadé que le club de la capitale va finir par s'écrouler à un moment ou à un autre de la saison.

2. J.-M. Aulas – «Je l'avais dit aux joueurs : on avait la chance de rencontrer un OM sans Valbuena… et sans Lucho, que j'aime beaucoup ! D'ailleurs, s'ils avaient voulu s'en débarrasser, ils auraient dû me prévenir, car moi je l'aurais pris les yeux fermés» (Conférence de presse, le 05/02/2012)

A l'issue du match face à l'OM au Vélodrome dimanche dernier (2-2), le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a fait savoir qu'il aurait bien aimé récupérer le milieu de terrain Lucho Gonzalez cet hiver, lequel a retrouvé le FC Porto en janvier. Une manière de dire aux dirigeants marseillais qu'ils n'ont pas su exploiter le potentiel de l'Argentin ?

3. F. Ribéry – «J'ai été nul à la Coupe du monde, et pour ça, les gens peuvent m'en vouloir. Pas pour les autres histoires. (…) J'ai fait le con comme jamais je n'avais fait le con» (L'Equipe Magazine, le 11/02/2012)

De retour à son meilleur niveau avec le Bayern Munich cette saison, Franck Ribéry postule logiquement à une place parmi les 23 pour l'Euro 2012. En attendant, le Bavarois est conscient d'avoir raté sa Coupe du monde 2010, mais ne veut pas être jugé sur les affaires extra-sportives.

4. J. Anigo – «Je ne regrette jamais ce que je fais. Je ne regrette pas ce que j'ai dit. J'aurais peut-être dû le dire différemment. J'ai tourné la page, je suis passé à autre chose. Ce qui m'intéresse, c'est l'OM et l'avenir» (RMC, le 06/02/2012)

Alors que José Anigo avouait récemment n'avoir toujours aucun rapport avec Didier Deschamps à l'Olympique de Marseille, l'équipe tourne à un bon rythme depuis le clash entre les deux hommes. Le directeur sportif marseillais avoue même ne pas regretter ses critiques prononcées à l'encontre de son entraîneur en fin d'année dernière.

5. P. Luyindula – «Le 12 mars, ce qui va se passer sera historique. Pour la première fois, un club va être assigné, avec tous ses complices, pour harcèlement. Et on va voir que ça sent mauvais» (L'Equipe, le 07/02/2012)

L'affaire devrait connaître son dénouement dans un peu plus d'un mois maintenant. Peguy Luyindula a assigné pour harcèlement moral, en citation directe, le 12 mars, devant le tribunal correctionnel de Paris, quatre dirigeants du Paris Saint-Germain : Leonardo, Jean-Claude Blanc, Antoine Kombouaré et Philippe Boindrieux.
L'attaquant parisien, écarté du groupe professionnel depuis le début de la saison, réclame aujourd'hui 6,4 millions d'euros d'indemnités pour le préjudice subi.

6. D. Maradona – «Que Pelé retourne au musée et qu'il prenne le bon comprimé. Tu ne peux pas te tromper dans tes médicaments sinon tu fais des bêtises. Voilà ce qui se passe quand tu confonds le blanc et le rouge. (...) Si je devais appartenir à la famille de la FIFA... Je préférerais encore être orphelin» (La Red, le 10/02/2012)

Ça en devient de l'acharnement. Quand il a l'occasion de se payer la tête de Pelé, Diego Maradona ne laisse jamais passer sa chance…

7. A. Bouderbala – «On a l'impression, le peuple marocain et nous techniciens, qu'il s'est un petit peu foutu de notre gueule. Ceux qui l'ont fait venir nous l'ont présenté comme le sauveur du football national. C'est ridicule ! (…) C'est le plus mauvais résultat du Maroc dans une CAN. J'ai la rage !» (Footballmag, le 08/02/2012)

Eliminé dès la phase de poules de la Coupe d'Afrique des Nations, le sélectionneur du Maroc, Eric Gerets, n'échappe pas aux critiques depuis plusieurs jours. L'ancien joueur marocain, Aziz Bouderbala, n'a d'ailleurs pas épargné le technicien belge, qui souhaite malgré tout poursuivre sa mission.

8. S. Ramos – «Les attaques des Guignols contre le sport espagnol sont intolérables. Nadal, la Roja, Contador, ils n'épargnent personne ! C'est un manque de respect envers notre pays et ce n'est bien sûr pas drôle du tout» (Twitter, le 10/02/2012)

La vidéo représentant le tennisman Rafael Nadal caricaturé par les Guignols de l'info continue de provoquer l'indignation en Espagne. Les sportifs espagnols ne supportent pas que leur nom soit associé à des insinuations de dopage, à commencer par le défenseur madrilène Sergio Ramos.

9. B. Lacombe – «Cris est un monument à l'OL. Mais je lui dis que c'est la vie, c'est comme ça. (...) Il veut aller au bout des choses. Il est fier de ce qu'il a été ici, et il va vouloir montrer à beaucoup de gens que ce n'est pas fini. Je le connais, il ne va pas lâcher» (L'Equipe, le 10/02/2012)

Blessé à plusieurs reprises ces dernières années et visiblement incapable d'enchaîner des matchs tous les trois jours, le défenseur central de l'Olympique Lyonnais, Cris, n'échappe pas aux critiques depuis le début de la saison. Le conseiller du président Jean-Michel Aulas, Bernard Lacombe, continue lui de défendre le Brésilien, l'un des historiques du club.

10. J.-M. Aulas – «Si l'arbitre ne s'était pas trompé sur le premier but… Je ne veux pas pleurer, mais il y a hors-jeu de 50 centimètres. Il faut vraiment ne pas avoir l'habitude d'arbitrer pour ne pas voir qu'il y a hors-jeu. De la touche et du banc, on le voit. Sur le terrain, on pouvait le voir, il devait avoir de la buée sur ses lunettes» (Conférence de presse, le 05/02/2012)

Et une petite dernière de Jean-Michel Aulas pour la route, parce qu'il était vraiment très en forme cette semaine. Le président lyonnais s'en prend cette fois à l'assistant de M. Gautier, qui n'avait pas vu la position de hors-jeu de Brandao dimanche dernier sur le premier but marseillais lors d'OM-OL (2-2).

C'est sur cette dernière sortie médiatique remarquée de Jean-Michel Aulas que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !