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Meriem, l’espoir renaît
Par Cédric Chapuis - Le Portrait De La Semaine, Mise en ligne: le 02/11/2004 à 17h29
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De retour à Bordeaux après un prêt fructueux à l'OM, Camel Meriem effectue un très bon début de saison. Le milieu de terrain girondin, formé à Sochaux, s'impose même comme l'homme indispensable, avec Rio Mavuba, de son équipe. Portrait d'un joueur au potentiel incroyable et qui semble enfin l'exploiter.

Un futur Zidane ?

Pur produit du centre de formation du FC Sochaux-Montbéliard, Camel Meriem est issu de la même « promotion » que Benoît Pedretti et Pierre-Alain Frau. Avec eux, il débute en L1 lors de la saison 1998-1999, et même si le club doubiste redescend immédiatement en L2, le jeune Camel, 19 ans, dispute 18 rencontres et marque un but. Mais c'est surtout lors des deux saisons suivantes, en L2, qu'il va prendre une dimension supérieure, participant activement à la remontée de Sochaux au sein de l'élite en 2001. Sa technique, sa vision du jeu et sa particularité de jouer aussi bien du pied gauche que du pied droit font merveille dans le club entraîné par Jean Fernandez. Dès lors, on ne cesse de le comparer à un mythe. Eh oui, Camel Meriem est kabyle, joue au poste de numéro 10 et fait des merveilles dans son club formateur, comme Zinédine Zidane, une dizaine d'années avant lui à Cannes. En plus, le joueur du Real Madrid est un modèle pour le jeune Sochalien : « J'aime son style de jeu. C'est l'un des meilleurs joueurs au monde. C'est une référence sur et hors du terrain qui donne une belle image de notre sport. »

Auteur avec son équipe d'un excellent début de saison 2001-2002, Meriem tape dans l'oeil de plusieurs pointures françaises, notamment Lyon, où on l'annonce avec insistance. Mais comme Zizou en son temps, le Franc-comtois rejoint les Girondins de Bordeaux, en janvier 2002, pour pas moins de 9 millions d'euros. Le meneur de jeu est élevé au rang de grand espoir du football français, et ses six premiers mois bordelais semblent confirmer que Meriem est promis à un bel avenir. Il participe en effet activement à la victoire des hommes d'Elie Baup en Coupe de la Ligue, avec notamment un but en finale face à Lorient (3-0). Mais le jeune milieu de terrain va déchanter dès le début de la saison suivante, puisque son entraîneur s'obstine à le faire évoluer sur le côté de son 4-4-2. Une position qui ne lui convient guère. « A l'époque, sur le côté, je ne me sentais pas bien, rappelait-il récemment. Il y avait de la concurrence, je n'avais pas confiance en moi et je n'ai jamais eu l'impression de donner tout ce que je pouvais donner. C'était assez frustrant. »

Relancé par l'OM

Camel Meriem perd donc progressivement sa place dans l'effectif girondin, et on le catalogue alors comme un nouvel espoir déchu, incapable de confirmer son potentiel hors de son club d'origine. A l'été 2003, Lens s'intéresse à lui, mais il continue l'aventure, ou plutôt la galère, du côté de Bordeaux … jusqu'au jour ou l'Olympique de Marseille déclare son intérêt pour lui. Alain Perrin recherche en effet un animateur au milieu de terrain, et obtient le prêt de Meriem jusqu'à la fin de la saison. A Marseille, l'ancien Sochalien est bien accueilli et participe à l'excellent début de saison olympien. Mais même s'il semble retrouver un peu de confiance, Camel évolue toujours sur le côté et ne peut exprimer toutes ses qualités. Et il ne peut éviter la chute libre de son équipe entre novembre 2003 et janvier 2004.

Arrive alors l'homme qui va relancer la carrière de Camel Meriem. A la mi-janvier, Alain Perrin est débarqué et José Anigo prend les commandes de l'OM. Le technicien sudiste replace son joueur dans l'axe, en position de milieu relayeur. Meriem retrouve toutes ses couleurs, et joue un rôle prépondérant dans le parcours marseillais en Coupe de l'UEFA (9 matchs) jusqu'en finale, où il est remplacé juste avant la mi-temps en raison de l'expulsion de Barthez face à Valence (0-2). Après cette « résurrection » , Camel se voit bien rester à l'OM. Anigo aussi : « Sportivement, on souhaite le garder. Mais cela ne peut se faire à n'importe quel prix. On ne peut faire n'importe quoi financièrement. » Car après cette bonne saison, la cote de Meriem a remonté, et Bordeaux, en cas de vente, souhaite récupérer une bonne partie des 9 millions d'euros déboursés deux ans et demi plus tôt.

L'homme à tout (bien) faire des Girondins

Marseille ne voulant pas s'aligner sur les exigences financières girondines, Meriem se retrouve bordelais à la reprise de l'entraînement en juin dernier. A contre-coeur ? On peut se le demander au vu de l'ambiguïté des déclarations du joueur cet été : « Marseille, ça ne s'oublie pas comme ça, ça marque » ou encore : « Logiquement, je suis Girondin pour de bon. En tout cas je me suis préparé pour débuter la saison avec Bordeaux. Mais jusqu'au 31 août tout est possible. L'année dernière, j'étais parti assez tard. » Néanmoins, il affirme être « très motivé » à l'aube de la saison 2004-2005. Et il a raison. Depuis le début du championnat, Meriem a pris une grande ampleur, grâce notamment à son positionnement dans l'axe aux côtés de Rio Mavuba.

« Aujourd'hui, je me sens utile, explique le joueur aujourd'hui âgé de 25 ans. Même si je sais que je ne suis pas un leader naturel au vestiaire, j'essaie de l'être sur le terrain. On me demande de prendre mes responsabilités surtout dans les moments où ça va moins bien, de ne pas me cacher, ça me plaît. » Camel Meriem est désormais le dépositaire du jeu bordelais, et devient même un buteur décisif, puisqu'il a inscrit 3 des 4 derniers buts de son équipe en Ligue 1. L'ancien international Espoirs semble donc être complètement relancé, et espère trouver grâce aux yeux de Raymond Domenech, sélectionneur des Bleus. « Je me sens apte et j'espère que mon tour va venir, déclarait-il ces derniers jours. Il y a eu un renouvellement avec pas mal de nouveaux joueurs, de nouvelles choses qui se mettent en place. Il y a un bon wagon à prendre et je n'ai vraiment pas envie de le louper. »

Alors qu'on croyait de ne plus jamais revoir celui qu'on avait connu à Sochaux et vite comparé à Zidane, Camel Meriem effectue un retour en grâce en Gironde après un prêt très utile à Marseille. Le meneur de jeu bordelais savoure ce talent retrouvé et ne compte pas s'arrêter là. « Aujourd'hui, je prends du plaisir. » Pourvu que ça dure…

Nom : Meriem
Prénom : Camel
Né le 18 octobre 1979, à Montbéliard
Taille : 1m74
Poids : 70 kg
Clubs successifs : Sochaux (1998-janv. 2002), Bordeaux (janv. 2002-2003), Marseille (2003-2004), Bordeaux (depuis 2004)
International Espoirs



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