Le TOP Déclarations revient cette semaine sur la colère d'Arsène Wenger après la défaite face à Manchester, les critiques de Robert Pires envers Raymond Domenech et sur les déclarations de Méxès à l'encontre de Guy Roux. On retrouvera également la réponse de l'entraîneur auxerrois, le challenge de Rolland Courbis et les espoirs de Nicolas Anelka.

Maxifoot vous recense un listing des 10 déclarations les plus intéressantes, pertinentes ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir une oeil complet sur toute l'actu de la semaine.

Arsène Wenger (Arsenal) – «Nous avons été volés»

L'entraîneur français d'Arsenal, Arsène Wenger, dans une interview donnée à nos confrères de l'Equipe, revient sur la défaite très discutable de son équipe face à Manchester United. «L'arbitre a fait la différence. Nous avons été volés.» a t-il expliqué. Wenger conteste en effet la plupart des décisions de l'arbitre au cours de la rencontre. Sur le pénalty, «il n'y a pas eu de contact du tout ! Wayne Rooney l'a avoué à mes joueurs. Il leur a dit qu'il n'avait pas été touché» . Sur la faute non-sifflée de Ferdinand en position de dernier défenseur, «d'où je me trouvais et sur ce que j'ai vu, il aurait du être expulsé» . Il remet même en cause l'intégrité de l'arbitre : «le pénalty a été le tournant du match. Nous nous étions offert plusieurs occasions très nettes avant qu'il ne fasse basculer le match. Et puis, de nulle part, Riley a décidé. Nous savons qu'il peut le faire avec Manchester United.» Enervé, Arsène Wenger n'oublie pas de souligner l'exceptionnelle série d'invincibilité de son club qui s'achève d'une triste manière : «Je félicite tous mes joueurs. On a établi un record fantastique de 49 matches sans défaite. Nous perdons aujourd'hui alors que nous avons été la meilleure équipe, mais cela arrive en football.»

Robert Pires (Arsenal) – «Domenech ne me fait pas confiance»

Le milieu de terrain international d'Arsenal, Robert Pires, revient sur sa mauvaise entente avec le sélectionneur national de l'Equipe de France, dans un entretien accordé à France Football ce vendredi. Remplacé par Daniel Moreira à la mi-temps du match Chypre-France, il avoue être vexé par cette décision : «Si le match avait eu lieu au Stade de France, je n'y serai pas resté ! Je me serai enfui, vexé, énervé, destabilisé, tout ce que vous voulez. Quand le sélectionneur à dit : « Daniel (Moreira) tu remplaces Robert» , je n'y croyais pas. C'est la première fois de ma vie sportive que je traverse un moment pareil.» En outre, il n'hésite pas à critiquer les méthodes de Raymond Domenech : «Rien dans ses attitudes ne me permet de penser qu'il me fait confiance. J'ai l'impression d'être à l'école, d'avoir vingt ans et de commencer à jouer au foot. On aurait besoin que Domenech nous libère, or, il nous crispe par ses attitudes, ses paroles, ses commentaires. Il y a des turbulences entre moi et lui. Il ne m'énerve pas. En revanche, je dois l'énerver.» Dommage, quand on sait que sa relation avec Arsène Wenger est au centre de sa réussite à Arsenal.

Phillipe Mexès (AS Roma) – «J'avais la parole de Guy Roux»

Le défenseur international de l'AS Roma, Phillipe Mexès, s'est confié sur le conflit qui l'oppose l'AJ Auxerre, concernant son transfert vers le club italien. Lors d'un entretien à Téléfoot dimanche dernier sur TF1, il s'explique sur son départ que le club bourguignon accuse d'être irrégullier : «Il me restait deux années de contrat, j'avais sa parole que j'étais libre. Des propositions, il n'y en avait pas dix mille. Il y en avait une, c'était la Roma. A Auxerre, ils disaient que j'avais encore mon casier, mon maillot, mon numéro 5. Ce n'était pas vrai. C'était surtout pour sa propre conscience qu'il (Guy Roux) faisait passer ce message-là.» Mexès estime avoir été trahi : «On est des hommes et on se parle en face. Le fait de dire certaines choses, ça peut vexer, surtout quand on se sent trahi par la parole d'un homme» .

Guy roux (Auxerre) – «Il nous a trahi !»

L' entraîneur de l'AJ auxerre, Guy Roux, n'est pas resté sans réaction. Selon lui, Phillipe Mexès aurait accepté, moyennant finance, de prolonger son contrat et serait parti à Rome sans prévenir son club.
«Il nous a bien trahi. Philippe Mexès et son agent ont accepté un gros chèque pour prolonger à l'AJA. Après, il est parti directement à Rome en prévenant le club le lendemain. Il a confondu prolonger et raccourcir en reniant sa signature. L'AJA a été trompée, les sanctions vont venir pour Philippe, son agent et l'AS Rome» a t-il déclaré. Le Tribunal Arbitral du Sport doit bientôt rendre une décision définitive sur cette affaire. Le club bourguignon devrait vraisemblablement percevoir des indemnités de la Roma pour avoir engagé Phillipe Mexès.

Rolland Courbis (Ajaccio) – «Un challenge passionnant»

Rolland Courbis est officiellement devenu l'entraîneur de l'AC Ajaccio cette semaine, pour le reste de la saison. Arrivé pour provoquer un déclic dans le jeu des Corses, il admet que le défi est de taille. «A vrai dire, si ce n´était pas pour le côté affectif qui me lie à Ajaccio, je n´aurais pas accepté. Aujourd´hui, il m´était impossible de refuser d´aider ce club. J´espère être ce petit plus qui permettra à cette équipe de l´ACA, de s´identifier. Depuis le début de la saison, j´entends et c´est peut être vrai, que ce groupe est le meilleur depuis l´accession en 1ere division, mais pour le moment, il ne l´a pas démontré. Il faut que cela cesse et que l´on redevienne une équipe emmerdante et que pour gagner contre nous, l´adversaire se dira à la fin, qu´il a fallu véritablement faire un gros match. Si on se penche sur le calendrier à venir, c´est un challenge vraiment passionnant...» On lui souhaite bonne chance pour ce pari qui commencera dès samedi avec la réception du FC Nantes.

Nicolas Anelka (Manchester City) – «Je suis redevenu sélectionnable»

L'ancien attaquant des Bleus, Nicolas Anelka a affirmé n'avoir «aucun problème» avec le sélectionneur international, Raymond Domenech. Dans un entretien accordé à Téléfoot, il déclare : «Il fait ses choix. On ne peut pas contester les choix d'un sélectionneur. Je n'ai rien à dire.» Avec déjà six buts à son compteur avec Manchester City cette saison, il estime avoir ses chances en Equipe de France : «Je suis redevenu sélectionnable. Maintenant, il faut prouver dans son club. Maintenant, moi, je marque des buts, mais si on ne veut pas me prendre, ce n'est pas grave.» Déclarations qui prouvent en tout cas qu'Anelka a retenu la leçon de l'époque Santini.

José Anigo (OM) – «On doit gagner»

L'entraîneur de l'OM, José Anigo, lors d'un entretien accordé à nos confrères de l'Equipe, avoue que son équipe n'est pas encore au niveau espéré, mais devrait bientôt se révélé. «Il est évident que l'on doit améliorer notre rendement offensif. Remplacer Didier Drogba, ce n'est pas facile. Il faut que chacun ait suffisamment d'ambition dans le jeu pour soutenir nos attaquants. Les meilleurs vont s'affirmer et la sélection se fera naturellement.» Après les points perdus contre Saint-Etienne au Vélodrome, il ne cache pas que les Marseillais devront s'imposer vendredi face à Monaco, s'ils veulent rester parmi les meilleures équipes de Ligue1. «On doit gagner. Gagner pour rester dans les hauteurs du classement. On doit redevenir grands et essayer de passer ces matches de la meilleure manière.» Mais il reste optimiste et confiant dans l'avenir : «Un groupe de dix-sept joueurs va se dégager d'ici à la trève. Dans la mesure où l'on est pas décrochés au classement, on a encore de la marge pour trouver ce qu'on doit trouver.»

Didier Deschamps (Monaco) – «Gagner à Marseille»

L'entraîneur de l'AS Monaco, Didier Deschamps, affiche clairement ses intentions pour le déplacement au Vélodrome ce vendredi  «On va à Marseille avec l'ambition de gagner même si ce n'est pas l'endroit le plus facile pour le faire. La qualité de l'adversaire et la pression du public rendront le match difficile. Mais c'est le haut niveau, on est préparé pour ça et il est important pour nous de prendre des points. Le plus important est le classement. Que l'on joue bien ou mal, l'important est la victoire. Je préfère une philosophie de jeu basée sur l'attaque plutôt qu'un Monaco qui reste planté et qui contre. Quoiqu'il arrive, Monaco ira de l'avant, créera du jeu et des problèmes à son adversaire.» Les deux équipes ayant pour seul objectif la victoire, cette rencontre s'annonce déjà comme un choc du championnat.

Jean-Michel Aulas (Lyon) – «Je suis impressionné»

Première de son groupe en Ligue des champions, invaincue en Ligue 1, l'équipe de Lyon ne cesse de séduire. Et notamment son président, Jean-michel Aulas, qui déclare dans une interview rendue à nos confrères de l'Equipe, être ravi du départ de ses joueurs. «Je suis favorablement impressioné. Si je disais que j'étais surpris, on pourrait dire que je ne m'y attendais pas. Or, depuis le début, j'ai confiance en ce groupe. Plus que la série, c'est notre qualité de jeu, le comportement de l'équipe et notamment sa capacité de réaction.» Bien parti pour un quatrième titre d'affilée, le président Aulas ne veut s'enflammer trop vite : «Ce n'est encore que le début de la saison, et il n'est donc pas possible de tirer des conclusions trop hâtives. Il est toujours dangereux d 'être en tête, car on ne peut que redescendre et faire moins bien. Nous allons tout faire pour rester dans le peloton de tête» .

David Trézéguet (Juventus) – «Les temps ont changé»

L'avant-centre internationnal de la Juventus de Turin, David Trézéguet, resté longtemps silencieux, livre ses premières impressions lors d'un entretien accordé à l'Equipe, sur l'Equipe de France et ses ambitions futures. «Je n'ai jamais songé à arrêter. J'ai toujours la même envie de continuer. Je ne veux pas qu'on prenne ma place. Certains ont décidé de mettre un terme à leur carrière internationale. Il faut savoir le respecter et la vie en bleu doit continuer. Que ce soit Titi, Pat, Robert, Fabien ou moi, nous n'avons pas la même vision des choses que Didier, Lolo ou Zizou. Les temps ont changé. Sur le terrain, je peux pousser tout le monde pour que l'on fasse en sorte de gagner. Le but final est de se qualifier pour la phase finale en Allemagne. Ne pas y être serait un terrible échec. Je suis persuadé que cette Coupe du monde sera magique. Franchement j'ai hâte d'y être.» Victime d'une luxation de l'épaule, il s'est fait opérer avec succès mais sera indisponible jusqu'en février 2005.