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Grande première pour Strasbourg !
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 24/10/2004 à 06h54
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Lors des six premières rencontres de la onzième journée, la bataille des buteurs renvoie à celle des équipes qui se révoltent. Tous les résultats, les temps forts et les principales réactions sont à retrouver sur Maxifoot !

Bilan global des résultats

Ha les charmes de la Coupe d'Europe ! Conséquences d'un calendrier plus chargé pour les équipes en lice pour le compte de l'UEFA le jeudi soir, il faut attendre ce dimanche après-midi pour disputer la Ligue 1. Les adversaires en prennent bonne note et attendent sagement, ce qui arrange bien les Monégasques en pleine récupération. Pendant ce temps, Lyon laisse filer deux points largement envisageables à Istres (0-0, cf grand format du samedi). Autre satisfaction européenne de la semaine, le PSG, bon gré, mal gré, retire trois précieux points de sa toute petite prestation contre Ajaccio et la deuxième victoire consécutive au Parc en Ligue 1 (1-0, cf mini-format du samedi soir). A domicile, la révolte gronde en Alsace. Après onze journées d'attente, la toute première victoire de Strasbourg contre des Niçois qui s'attendaient à un tout autre match (3-1). Même score pour les Bretons de Rennes qui inaugurent le nouveau visage du Stade de la Route de Lorient, par une pretigieuse victoire contre Metz (3-1). Il s'en fallait de peu pour que Nantes ne subisse le même score contre Caen. Mais étrangement, monsieur l'arbitre n'a pas laissé aux supporters du Stade Malherbes cette douce joie, sifflant la fin de la rencontre alors que le ballon s'en allait sagement se coucher dans les cages de Landreau, pour un score final de 2-1. Seule petite déception de la soirée, la rencontre vedette entre Saint-Etienne et Bordeaux n'a pas tenu ses promesses, ni au niveau du jeu, ni au niveau du score (0-0). Au final, six rencontres pour quatre victoires à domicile et deux nuls. Les équipes qui se déplacent ne connaissent plus l'état euphorique qui les habitaient il y a deux journées de cela. Un carton rouge a été distribué à Thiam pour Istres et deux penalties de sifflés à Strasbourg et à Rennes.

Qui dit penalty dit confrontation directe entre le gardien et le buteur. Hier soir, ce sont ces derniers qui ont eu le dernier mot. L'ajaccien Lucas doit céder sa place de leader au classement. L'international suisse de Rennes n'a pas apprécié d'être en ballotage et signe un nouveau doublé, pour accroître son compteur et porter son total à sept réalisations. Pagis suit derrière avec six buts, tout comme Lucas. Quant au parisien Pancrate, mine de rien il gagne à signer de sa patte les courtes mais précieuses victoires parisiennes. Demain soir, certains vont certainement chercher à ne pas trop céder de terrain. On pense par exemple au monégasque Adebayor, très en réussite ces temps-ci. Comme un but se veut aussi gageur d'un collectif, il est temps de revivre ensemble les temps forts des quatres dernières rencontres de ce samedi soir.

Caen souffle le chaud et froid (Caen 2-1 Nantes)

«La réussite ne peut pas être avec nous en permanence» . Voilà qui résume bien la situation du FC Nantes Atlantique qui vient de voir s'achever sa série de trois matches consécutifs sans défaites, ni nul. Pourtant totalement dominateurs durant toute la première période, les Canaris se sont laissés attendrir par leurs adversaires qui les ont ensuite assomés en seconde période. Une énorme satisfaction pour l'entraîneur Remy, toujours autant lucide sur la qualité de son groupe et peut-être parfois un peu trop négatif. «Nantes affiche une supériorité individuelle et technique comparé à nous. Ce soir, on a su faire preuve de courage, prendre des risques et ce malgré vingt premières minutes très difficiles. On peut se montrer fièrs d'avoir su revenir au score, puis passer devant.» Effectivement les affaires caennaises étaient mal entamées et ne poussaient pas à l'optimisme. Planté encaissait son sixième but en trois matches, après seulement sept minutes de jeu. Suite à un débordement de la droite de Bagayoko, Yapi tentait sa chance au second poteau. Le portier intérimaire de Caen écartait cette tentative pied gauche du nantais, mais Le roumain Bratu surgissait et venait conclure cette action collective (0-1, 7'). Nantes était en pleine euphorie et empreint de réalisme, quadrillant bien le terrain. Landreau passait une soirée tranquille comme un excellent Toulalan qui avait retouvé sa place dans l'effectif. Quand survenait alors le coup de massue. Sur une ouverture d'Hébert et une remise de la poitrine de Mazure, Lemaître ajustait un missile des vingt cinq mètres. En première intention, alors que le ballon lui arrivait après rebond à mi-hauteur, sa frappe se logeait dans la lucarne de Landreau abasourdi (1-1, 43'). En seconde période, Caen poussait et sur un bon travail de Mazure, Watier reprenait un centre puissant au second poteau, pour signer son quatrième but (2-1, 64').

Caen ne lâchait plus sa proie et devait même logiquement inscrire un troisième but. Watier servait idéalement Deroin qui se retrouvait seul devant les buts. Le ballon filait se loger au fond des filets de Landreau. Mais c'était sans compter sur la clémence de l'arbitre Monsieur Colombo, qui décidait tout simplement de choisir ce moment là pour signaler la fin de la rencontre, au grand désarroi des supporters médusés. Caen reste donc invaincu à domicile. Score final 2-1 !

Rien n'effraie Frei (Rennes 3-1 Metz)

Etrange rencontre entre deux équipes en plein doute. Les Bretons viennent d'encaisser trois défaites et les Lorrains n'affichent pas un palmarès plus glorieux, avec une absence de victoire depuis le mois d'août. Pour la grande et prestigieuse inauguration de son Stade de la Route de Lorient complété, les Rennais ne voulaient pas décevoir les supporters venus en grande pompe. Sinon comment profiter des festivités pyrotechniques prévues à l'issue de la rencontre. Pourtant, c'était bien les visiteurs qui prenaient le match à leur compte, même si Frei après une frappe en pivot, venait à trouver la transversale (18'). Car suite à un corner, Borbiconi au premier poteau sautait plus haut qu'Isaksson, pour l'ouverture du score (0-1, 21'). Les Rennais ne tardaient pas à réagir et alors que le portier lorrain repoussait des deux poings une bonne tête au premier poteau de Källström, Frei voyait le ballon lui revenir dans les pieds et ne se faisait pas prier (1-1, 30'). Une égalisation de très bon augure pour les Bretons qui allaient ensuite faire la différence. Suite à un très bon mouvement collectif et une nouvelle tentative de sauvetage de Wimbée, Frei doublait la mise et catapultait le ballon sous la barre (2-1, 43'). Metz ne s'en remettrait plus. Monterrubio aggravait la marque en seconde période sur un penalty. Bien lancé par une remise de Källström, consécutive à un centre de Sorlin, il était fauché dans la surface et se donnait justice (3-1, 64'). «Il y avait urgence de s'imposer ce soir et lorsque l'on voit la manière, on peut aisément nourrir des regrets sur les autres rencontres. Contre Caen, il faudra assumer une aussi belle prestation, en jouant au sol et à une touche de balle» , concluait le rennais en retirant les principaux enseignements de cette rencontre.

L'Alsace vole les ailes niçoises (Strasbourg 3-1 Nice)

Strasbourg peut enfin pousser un grand ouf de soulagement. Ils tiennent leur victoire, amplement méritée aux dires même de Gernot Rohr, entraîneur surpris mais très Fair-Play. «Il convient de féliciter le Racing pour sa victoire. On pensait avoir fait le plus dur en égalisant, mais le nul aurait été flatteur. Le Racing a changé. Rien à voir avec l'équipe observée sur vidéo d'il y a quinze jours encore : plus agressive, plus conquérente, plus vive. On est tombé au mauvais moment» . Tout cela a le mérite d'être clair pour souligner l'aboutissement d'un travail. Parfois, on se demande vraiment si les joueurs ne le font pas exprès. Car, rien ou presque ne penchait en faveur des Alsaciens qui ne comptaient pas de victoires chez eux depuis le mois de février dernier. En plus, Nice enchaînait les bons résultats, avec quatre victoires en cinq rencontres. Cobos, pour sa part, effectuait son retour dans son club formatteur et Rohr avait déclaré avant la rencontre : «si les Strasbourgeois ne marquent pas vite, ils devront se découvrir, nous laissant des espaces à exploiter. Ils n'ont pas le droit à l'erreur» . Or il n'en a rien été, malgré quatre joueurs à vocation offensive. Strasbourg prenait le meilleur à la pause, sur un contre incisif emmené par Johansen et bien relayé par Niang. Deroff était à la conclusion du pied droit (1-0, 43'). Alors que Strasbourg se montrait pressant, les Aiglons égalisaient contre toute attente, à dix minutes de la fin de la rencontre, d'un magnifique coup franc croisé (1-1, 81'). Strasbourg se révoltait. Varrault fauchait Arrache dans la surface et Pagis trompait Grégorini du pied droit sur le penalty, pour son sixième but (2-1, 83'). Logique tant la domination était notable. Arrache mettait ensuite ses coéquipiers définitivement à l'abri, en récupérant un ballon mal renvoyé par Varrault. Grégorini, fusillé à bout portant, ne pouvait absolument rien (3-1, 86'). Les Alsaciens soufflent un peu et peuvent s'imprégner des nouveaux mots d'ordre de l'entraîneur, «humilité, simplicité, plaisir» !

Les Verts restent à l'orange (ASSE 0-0 Bordeaux)

Très décevante la rencontre sans passion entre les Verts et les Girondins de Bordeaux que retouvait Baup, un an après son éviction du club. «Contre trois grosses équipes, on allait pas prendre neuf points. Mais je m'attendais à un peu mieux» . Les supporters aussi, surtout au niveau du spectacle. La seule très belle frappe instantanée d'Hellebuyck , repoussée miraculeusement par Ramé (20'), ne console pas vraiment.

Concernant le panorama au classement, ainsi que les perspectives d'avenr, on attendra la suite des résultats pour s'épancher. A ce soir !



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