Après la défaite concédée face à Nice (3-0) samedi, les Girondins de Bordeaux se retrouvent dans une position très inconfortable au classement. Les joueurs décrètent une nouvelle fois l'opération maintien et Jaroslav Plasil a bien envie de secouer certains de ses coéquipiers pour leur faire prendre conscience de la situation actuelle.

Plasil a envie de secouer ses coéquipiers

Depuis le début de la saison, Jean-Louis Triaud et Francis Gillot n'ont pas hésité à critiquer leurs joueurs à plusieurs reprises dans la presse afin de les piquer dans leur orgueil et assister à une réaction sur le terrain. Visiblement, l'opération n'a pas été un succès et les Bordelais n'ont plus remporté le moindre succès depuis le 27 août, lors de la 4e journée de Ligue 1. La seule victoire de la saison pour le club aquitain.

Après la débâcle subie sur la pelouse de Nice (3-0), les Girondins pointent à présent au 18e rang au classement et se retrouvent en position de premier relégable. Autant dire qu'il y a urgence chez les champions de France 2009. «Désormais, le premier objectif, c'est le maintien, et il ne faut pas avoir honte de le dire», déclarait récemment Marc Planus. Il semble que certains joueurs n'ont pas encore réalisé la situation actuelle du club.

J. Plasil - «fermer sa gueule et travailler»

«Nous allons jouer le maintien et il faut que tout le monde se le mette en tête. Nous sommes dans l'urgence, il va falloir se bouger», a indiqué Fahid Ben Khalfallah dans les colonnes de Sud Ouest. Jaroslav Plasil ne digère pas et attend surtout une réaction sur le terrain. «Il n'y a plus rien à dire, sauf qu'il est triste de voir les gens souffrir par notre faute. On ne fait que parler, et à la fin, il n'y a rien. Alors il faut fermer sa gueule et travailler», a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Equipe.

Pour faire réagir ses coéquipiers, le Tchèque est même prêt à distribuer quelques claques au passage. «Si j'ai envie de mettre des gifles ? Mais c'est exactement ça ! Ça va peut-être arriver un jour, qu'on se rentre un peu dedans ! Parler c'est facile. Il faut être prêt mentalement pour le combat et je n'ai pas l'impression qu'on l'est. Pourtant, le maintien, on y est», lâche Plasil. Les prochaines rencontres face à Brest et Ajaccio seront l'occasion pour Bordeaux de relancer la machine. Dans le cas contraire, l'inquiétude devrait un peu plus s'installer dans les rangs bordelais...

Et vous, que pensez-vous de la situation actuelle de Bordeaux ? Les Bordelais vont-ils jouer le maintien jusqu'à la fin de la saison ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...