18e de Ligue 2 avec 4 points après 6 journées, l'AS Monaco est au plus mal. Laurent Banide a fait les frais de ce début de saison cauchemardesque. Le nouvel entraîneur du club de la Principauté se nomme Marco Simone. Au volant d'une équipe qui fonce droit dans le mur, l'Italien devra rapidement justifier la confiance que lui a accordée le Prince Albert.

Marco Simone est le nouvel entraîneur de l'AS Monaco.

La défaite face à Angers à Louis II vendredi dernier (1-3) aura été fatale à Laurent Banide. Incapable de sauver l'AS Monaco de la relégation la saison dernière, ce qu'on peut difficilement lui reprocher, le technicien asémiste a en revanche été jugé coupable du début de championnat cauchemardesque vécu par le club de la Principauté : 4 points seulement après 6 journées et une place de relégable (18e).

Le président Etienne Franzi, conforté (ou poussé ?) dans son idée par le Prince Albert, a décidé de débarquer son entraîneur. Alors que plusieurs noms ont circulé pour lui succéder sur le banc de l'ASM, dont ceux de Claude Puel et Rolland Courbis, c'est finalement Marco Simone qui a été retenu. L'Italien s'apprête ainsi à vivre sa première expérience au poste d'entraîneur.

«Le Prince Albert a souhaité me donner les clés»

Une surprise ? Pas vraiment à en croire l'intéressé. «C'est sûr que cela peut ressembler à un défi parce que je démarre une nouvelle aventure, une aventure que je souhaitais depuis longtemps. (…) La possibilité est venue plus tôt que prévu dans mes projets. Quand on sent qu'il y a une bonne occasion et que l'on a vraiment l'envie de s'investir dans un projet comme celui-là, on dit tout de suite oui», a indiqué Simone sur Infosport.

Le Rocher n'a rien d'un territoire inconnu pour l'Italien, qui a porté le maillot à la célèbre diagonale de 1999 à 2003, avec au passage un titre de champion de France en 2000. Depuis la fin de sa carrière, Simone vivait toujours en Principauté et est resté proche du Prince Albert. C'est d'ailleurs ce dernier qui a imposé l'ancien Parisien au président de l'ASM, Etienne Franzi.

«J'ai eu l'honneur d'être appelé par le Prince Albert, il a souhaité me donner les clés de cette équipe. Nous avions déjà discuté il y a quelques années, quelques mois avec le Prince Albert, et enfin, aujourd'hui il a pris cette décision», ne cache pas Simone. A l'Italien de justifier cette confiance à présent en relevant au plus vite un club qui n'en finit plus de dégringoler depuis sa finale de Ligue des Champions en 2004.