Recruté par l'OM pour pallier les départs de Taye Taiwo et Gabriel Heinze cet été, Jérémy Morel a été convaincant lors de la préparation d'avant-saison, mais semble à la peine depuis le lancement du championnat. Le latéral gauche est conscient de ne pas encore être au top mais ne montre aucun signe d'inquiétude.

Morel est conscient de ne pas être au top avec l'OM

Taye Taiwo et Gabriel Heinze partis, l'Olympique de Marseille a dû rapidement s'employer cet été pour recruter un latéral gauche. Arrivé avec la réputation d'être l'un des meilleurs de Ligue 1 à son poste, Jérémy Morel a convaincu lors de ses premiers pas sous le maillot olympien lors des rencontres de pré-saison. L'ancien Lorientais s'est même permis de marquer contre Vannes en amical, puis face à Lille lors du Trophée des Champions.

Depuis, le championnat a débuté et à l'image de son équipe, Morel n'affiche pas son meilleur visage. L'ex-Merlu ne se cache pas et est bien conscient de ne pas être à la hauteur des attentes suscitées par son arrivée dans le club phocéen. «J'ai connu des débuts poussifs. Je sais que je ne suis pas encore prêt physiquement, donc ça se ressent sur le terrain. Là, je commence à trouver les jambes pour monter en puissance», a-t-il déclaré à La Provence.

J. Morel - «les gens ont le droit d'être inquiets»

Morel comprend et accepte toutefois les critiques. «Les gens ont le droit d'être inquiets.(...) Je suis conscient de mes erreurs. Je sais de quoi je suis capable et je ne doute pas de mes capacités à m'imposer à l'OM», a-t-il confié. Avec sept buts encaissés en quatre rencontres de championnat, sans oublier les quatre pris lors du Trophée des Champions (5-4), la défense marseillaise est logiquement pointée du doigt depuis le début de l'exercice.

Une fragilité défensive qui inquiète, surtout que Morel ne semble pas avoir encore totalement trouvé ses marques au sein de l'arrière-garde olympienne. Pour le mettre sous pression, Didier Deschamps a donc fait appel à Djimi Traoré. Malgré la concurrence de l'ancien Monégasque, le Réunionnais ne s'inquiète pas. «C'est normal, c'est le football. La concurrence est logique et bénéfique pour le bien de l'équipe tant qu'elle est saine», a-t-il expliqué.

Serein, l'Olympien devra cependant vite redresser la tête avec ses coéquipiers alors que se profile à l'horizon la réception de Rennes, le samedi 10 septembre. Les Marseillais débuteront ensuite leur campagne européenne sur la pelouse de l'Olympiakos, puis se déplaceront à Lyon. D'ici là, Deschamps espère sans doute avoir trouvé la solution à ses problèmes de défense...