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Monaco tombe de haut, Paris sourit !
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 03/10/2004 à 02h55
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Incroyable mais vrai ! Le derby azuréen a plus que tenu ses promesses. Nice a retourné une situation quasi désespérée pour s'imposer en force. Dans le même temps, Paris obtenait sa première victoire à l'extérieur en Corse. Tous les temps forts, les réactions et l'analyse complète de cette neuvième journée avec Maxifoot !

Bilan global des résultats

"Mazette" , pourraient s'écrier les supporters de l'AS Monaco qui n'en croient toujours pas leurs yeux. Alors que les vainqueurs de La Corogne menaient 3-0, ils ont subi la révolte des Aiglons. Grace à un triplé d'Agali, ces derniers terminaient en trombe la rencontre pour s'imposer (3-4). Une véritable soirée de gala, alors que sur les autres terrains, les formations se livraient à de furieuses oppositions. Et pour cause, puisqu'on dénombre à l'arrivée pas moins de cinq expulsions, dont deux à Monaco et deux à Strasbourg. Des Alsaciens qui s'inclinent peut-être une fois de trop pour Kombouaré, contre Nantes (0-2). Ajaccio accroche un point à Bollaert (1-1). Caen a concédé le nul contre Bordeaux (1-1). Le dernier résultat ne manquera pas d'intéresser les observateurs, puisque le PSG enchaîne sur une seconde victoire consécutive. Bastia s'incline pour la deuxième fois à domicile consécutivement (1-2). Paris peut remercier sa bonne étoile.

Si on ajoute la victoire marseillaise contre Istres (0-2), le total provisoire des victoires à l'extérieur se porte à quatre sur six rencontres. Aucune équipe ne gagne à domicile avant les rencontres de ce dimanche. De quoi surprendre !

Du côté des buteurs, beaucoup de chamboulements, puisqu'Adebayor se dote d'un doublé tandis qu'Agali s'offre un triplé de luxe et porte son total à quatre réalisations. Quasiment de quoi évincer le premier but de Meriem avec Bordeaux ou encore celui du Normand Mazur. Pancrate adopte une bonne cadence avec le PSG.

Panorama des résultats

Nice au panache (Monaco 3-4 Nice)

«Chapeau à ces garçons exceptionnels» ! Les mots sortent avec le coeur pour l'entraîneur diablement heureux des Niçois, repartis sur une sacré cadence. Près de 5000 supporters ont envahi les tribunes du Stade Louis II pour ce derby de choc. La saison dernière, les Aiglons avaient privé les hommes de Didier Deschamps de deux précieux points, en égalisant dans les arrêts de jeu (1-1). Exploit plus retentissant encore hier soir, avec un retournement de situation totalement innatendu. La grande classe de Roma n'y a pas suffi. Sur le papier, même privé de Perez ou encore Kallon suspendus, Deschamps avait de quoi en imposer à des Aiglons venus pour tenter l'exploit. Une perspective bien mal engagée, avec l'ouverture du score très rapidement pour les Monégasques. Saviola reprenait au point de penalty un coup franc lointain de la gauche, ajusté par Chevanton des 35 mètres. La tête de Saviola venait se loger dans le petit filet d'un Grégorini pris à froid (1-0, 6'). Quinze minutes plus tard, les hommes de la Principauté réalisaient le break, avec à la conclusion d'une action collective, le très en jambes Adebayor. Saviola, parti sur la droite, servait Chevanton qui prolongeait d'un centre du pied gauche pour la tête smashée d'Adebayor au second poteau (2-0, 20'). Il inscrivait là son troisième but de la saison. En deux occasions, Monaco venait de créer toute la différence et exprimer sa grande classe. Le scénario de mercredi dernier semblait devoir se reproduire et la bagarre se déplaçait désormais en milieu de terrain. Nice tentait bien de réagir, notamment avec Traoré, mais à l'heure de jeu, Grégorini commettait une erreur, soupconnée dès lors de fatale. Un très mauvais renvoi sur lequel surgissait Adebayor et des trente mètres, il ajustait un somptueux lob implaccable (3-0, 60')

Le tournant version Agali

A pluisieurs reprises, les Aiglons manifestaient le désir de réduire la marque, motivés par des supporters survoltés. Roma épatait la galerie de superbes envolées, notamment sur une frappe de Traoré du plat du pied ou une tête de Vahirua. Le tout en l'espace de quelques minutes, jusqu'à ces folles seize interminables dont Monaco mettra du temps à se relever. Alors que Roma venait de remporter un nouveau duel avec Vahirua, Le ballon revenait dans les pieds d'Agali pour le premier but (3-1, 66'). Le portier monégasque ne devait vivre aucun moment de répit. Présent sur la tête de Varrault (68'), il devait encore intervenir sur un débordement de Vahirua, puis sur la reprise de volée d'Agali qui s'en suivit. Monaco se mettait à trembler, d'autant que dans la foulée, Agali récupérait un ballon dans le dos de la défense et venait dribbler Roma d'un superbe crochet (3-2, 72'). Trois minutes plus tard, on prenait les mêmes pour l'égalisation au panache (3-3, 75'). Les Monégasques tentaient de réagir par Chevanton qui trouvait la transversale (80'). Seulement le destin penchait en faveur des Aiglons. Varrault débordait sur la gauche et remisait pour Agali au point de penalty.

Ce dernier, grand prince, transmettait sur sa droite pour Vahirua. Le Tahitien fusillait Roma, avant de se lancer dans le show de la pagaie (3-4, 83'). Un but qui venait conclure les nombreuses sollicitations dont il avait été à l'origine pour son coéquipier héroique. Monaco se retrouvait KO debout dans son antre. Ainsi s'achevait cette rencontre complètement folle que Deschamps mettait, entre autre, «sur un coup de moins bien, une grosse défaillance» . En tous les cas, le Champagne devrait coûler à flots dans les vestiaires niçois, venu fêter dignement cet état d'esprit conquérent. La conclusion pour Rohr qui la déclare modeste. «Avec des moyens corrects, techniques et tactiques, on a su revenir. A la mi-temps, on s'était dit que si on parvenait à marquer, cela nous servirait peut-être d'étincelle, contre une équipe qui a sans doute été trop sûre d'elle et fatiguée» .

La chance sourit enfin aux Parisiens (Bastia 1-0)

Alors que l'intensité du derby azuréen ne cessait d'attiser les passions, du côté de Furiani les Parisiens réalisaient un bon coup, bien aidés par la paralysie dont a semblé faire preuve la défense corse l'espace de deux minutes. «On a eu de la peine à rentrer dans le match. Heureusement, on a pu égaliser de suite. Tout cela s'avère positif car on a pu engranger de la confiance, même si on a reculé.» Tels furent les premières déclarations du portier de la capitale. Le hic, c'est qu'il ne fût pas le seul à les tenir. Idem pour Cana par exemple ! Voilà qui laisse augurer d'une directive secrète émanant des dirigeants ou de l'entraîneur, certes histoire de ne plus demeurer muets mais la coincidence semble trop flagrante pour ne pas être soulignée. (sous-entendu, messieurs sachez vous tenir et attention à ce que vous direz !). Car sur le terrain, le PSG a encore beaucoup de choses à se prouver, vu que ce sont les Bastiais qui ont principalement dominé la rencontre. Sauf que comme le souligne leur entraîneur, «si on conserve une marge de sécurité, on ne doit pas douter au moindre pépin, sinon la suite se voudra très difficile» .

Dans les rangs du PSG, Halilhodzic alignait le trio Reinaldo, Rothen, Pancrate, laissant notamment Pauleta souffler. A noter que Rocchi, désormais corse, retrouvait ses ex coéquipiers. Très motivé, ce dernier se montrait entreprenant d'entrée de jeu et Letizi captait une première frappe de Sidibé, de retour de supsension. Peu après le premier quart d'heure, Hadji venait se porter à la récupération d'un bon ballon. En pleine course et du plat du pied, il venait concrétiser cette période de domination (1-0, 17'). Les Parisiens semblaient à nouveau en proie au doute, lorsqu' un centre à priori anodin de Pancrate à destination d'un Reinaldo, venait simplement rebondir sur la pelouse puis terminer sa course au fond des filets, laissant pantois toute la défense corse (1-1, 27'). Un but qui résonnait vraiment comme une mauvaise blague. Encore moins drôle, lorsque dans la foulée, Reinaldo esseulé, prenait encore à défaut cette défense amorphe, sur un service de Pancrate (1-2, 29'). Un renversant chamboulement dont les Corses ne se relèveraient jamais, malgré une présence plus active sur le terrain en seconde période. Si Reinaldo s'offrait une bonne occasion avant la pause ou encore que Coridon obligeait Penneteau à un arrêt (42'), c'était à peu près tout. On retiendra que les Corses réclamaient un penalty pour un accrochage en seconde période et que Pichot a montré de bonnes choses à son poste en défense. Pancrate a été sans conteste le meilleur parisien, alors que pour les Corses, Née n'a pas cessé de se remuer, à l'image d'une frappe juste au-dessus de la transversale dix minutes avant la fin du temps réglementaire. Tout cela restait très désordonné pour les Corses qui s'inclinaient pour le plus grand soulagement des Parisiens. Sur le banc, on a poussé un grand ouf et cela se comprend aisément.

Caen se rate d'un rien (Caen 1-1 Bordeaux)

Depuis le début de saison, rien de tel qu'un déplacement au Stade Malherbes pour juger de sa forme. Monaco et Lens en savent quelque chose. Les Girondins n'avaient qu'à bien se tenir, puisqu'ils ont toujours été battu ici. Les hommes de Pavon qui détiennent la meilleure attaque avec 12 buts et la deuxième défense, voulaient certainement mettre un terme à la série. D'autant que les Normands étaient privés de cinq titulaires, dont le gardien. Le jeune Plante, agé de 21 ans a effectué des prouesses. Fidèles à leur stratégie, les Normands procédaient par contres essentielement. Et sur un très long dégagement du jeune portier, Mazur parti à droite, pénétrait dans la surface et mettait dans le vent le défenseur girondin avant de tromper Ramé (1-0, 22'). En seconde période, Chamakh se voyait expulsé pour un second carton jaune et une faute de main pour s'être amené le ballon. Sifflé depuis la reprise pour avoir commis une faute plus grave sur un adversaire et non sanctionnée, on peut penser à une sorte de compensation.

En tout cas, les Girondins réduits à dix, égalisaient. Meriem venait concrétiser un contre fulgurant et ajustait sans trembler le jeune portier normand (1-1, 60'). Les deux formations s'en tiendraient là, laissant quelques regrets à l'entraîneur de Caen, Patrick Remy. «On méritait de gagner ce match. J'espère que cela augurera d'autres matches de ce calibre. On est cohérents depuis le début de saison dans notre jeu et disciplinés» . Pour Pavon, «c'est un bon résultat à la vue de la physionomie du match. On a commis des erreurs dans la transmission des ballons, avant de se reprendre en seconde période» .

Lens déçu / Strasbourg sous les sifflets

Deux autres rencontres se disputaient. Lens enregistre une nouvelle contre-performance à domicile, sous les sifflets. Une seule victoire depuis le début de saison, avec le retour de Thomert dans le groupe. Ajaccio était pourtant placé au dos du mur dès les premières secondes. Suite à un corner de Leroy, Diarra (tout juste rapellé en équipe de France) plaçait une tête déterminante (1-0, 56 "). " C'était sans doute une bonne chose d'encaisser ce but rapidement «déclarait l'entraîneur intérimaire corse, dont les joueurs repoussaient tous les assauts adverses. Sur coup de pied arrêté, Luiz trouvait la défense lensoise, mais Itandje resté au sol, ne pouvait rien sur la frappe de Lucas en embuscade (1-1, 16'). Lens vidangeait ensuite trop d'occasions.» On ne peut pas reprocher la volonté, l'état d'esprit des joueurs. Par contre, au niveau de la finition, contre une équipe regroupée, on a pas su bousculer le match. Il nous manque de la rigueur et de l'efficacité offensive ". Score final 1-1 !

Rien ne va plus en Alsace, où les jours de Kombouaré semblent comptés. Un nouveau Président arrivera la saison prochaine, avec une augmentation de capital, mais en attendant les Strasbourgeois courent toujours après la première victoire. Sans non plus dénoter une très grosse qualité de jeu, les Canaris ont su profiter des carences de leurs adversaires. Bagayoko ouvrait la marque en première période, suite à une erreur défensive. Seul face à Cassard, il lui glissait sous le corps le ballon, de son pied gauche (0-1, 32'). Toulalan inscrivait le second but à la dernière minute, alors que les deux formations évoluaient à dix (0-2, 89'). Nantes a mérité son succès. " C'est une grosse déception. On a joué que vingt minutes. On prend un but sur une faute de concentration et on se montre incapables de relever la tête ensuite. On aurait du jouer et chercher à contourner cette équipe de Nantes, estimera Kombouaré dépité et réaliste. Score final 0-2 !

Conclusion

Il convient d'attendre les dernières rencontres pour tirer le bilan à l'issue de cette première partie de la neuvième journée. En tous les cas et avant la trève internationale, Marseille effectue une excellente opération et se hisse provisoirement à la quatrième place du classement. Monaco devra oublier sa déroute des dernières vingt minutes. Paris se donne les moyens de se rassurer, avant d'aller à Nantes et de recevoir Porto. Enfin, rien ne va plus pour Istres et Strsbourg, laissés pour compte en queue de peloton.

On se retrouve dès demain pour les derniers résultats, analyses et réactions. Vibrez Foot, vivez Foot, consulter Maxifoot !



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