90 minutes face à Differdange puis 30 contre Valenciennes, il n'en fallait pas plus à Javier Pastore pour conquérir le Paris Saint-Germain. D'Antoine Kombouaré à Leonardo, en passant par Milan Bisevac, tous s'accordent à dire que l'Argentin devrait rapidement montrer ses énormes qualités. Mais seulement quand il sera à 100% de ses moyens.

58e minute de PSG-VA : Javier Pastore fait ses débuts au Parc.

Pour ses premiers pas avec le Paris Saint-Germain, Javier Pastore, l'homme qui vaut 42 millions d'euros, plus gros transfert de l'histoire de la Ligue 1, n'a pas déçu jeudi dernier en Ligue Europa en délivrant deux passes décisives lors de la large victoire du PSG face à Differdange (0-4). Une performance à relativiser tant l'adversaire était modeste. Mais pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs, l'Argentin ne s'est pas raté.

Pour sa première en championnat et au Parc des Princes, l'international albiceleste a eu droit à une demi-heure contre Valenciennes dimanche (2-1). Entré sous les acclamations du public parisien, Pastore a contribué au succès des siens. Pas directement, mais l'ancien joueur de Palerme s'est mis au diapason du reste de l'équipe, n'hésitant pas notamment à défendre en fin de rencontre lorsque le besoin s'en faisait sentir.

«Il a vraiment des qualités énormes»

Une première pas forcément remarquée mais déjà appréciée. «Il a défendu. Comme Ménez et Nenê, il a beaucoup de talent. On attend beaucoup de lui. Mais il lui faut du temps. Il apporte sa capacité à porter le ballon, à jouer juste, à aller de l'avant», note Antoine Kombouaré. Leonardo aussi semble déjà conquis.

«Il a été très bon. Il est arrivé en retard. Aujourd'hui, il a joué une demi-heure, après 90 minutes en Coupe d'Europe. C'est le début de la préparation pour lui. Comme tous ceux qui sont arrivés après les autres, il est de mieux en mieux», juge le Brésilien. Les joueurs aussi sont tombés sous le charme de leur nouveau partenaire.

«Pastore est un très bon joueur. D'ailleurs, ça se voit tout de suite. Il a vraiment des qualités énormes. En plus, il n'est pas encore à 100%», s'enflamme Milan Bisevac. S'il leur a déjà tapé dans l'oeil, tous s'accordent tout de même à dire que Pastore ne démontrera l'étendue de ses qualités que lorsqu'il sera en pleine possession de ses moyens. En attendant, deux matchs, deux victoires, l'Argentin pouvait difficilement espérer mieux pour ses débuts à Paris.