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Le réveil tricolore
Par Marie Ange Kostoff - Actu Champion's League, Mise en ligne: le 29/09/2004 à 00h19
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Les clubs français n'avaient pas le droit à l'erreur lors de cette 2ème journée de Champion's League. Et Monaco et Lyon n'ont pas raté le coche. S'imposant respectivement 2-0 face à la Corogne et 2-1 face au Sparta de Prague, Monaco et Lyon se sont totalement relancés.

Les enjeux de la rencontre

«On ne vit pas avec le passé, sinon on meurt avant même d'avoir vécu» disait le grand philosophe Didier Deschamps. Car les Monégasques doivent en effet faire table rase du passé et repartir pour une nouvelle aventure, sans s'endormir sur leurs lauriers. La situation n'est aujourd'hui plus la même. Après leur défaite à Liverpool, l'AS Monaco est dernière de son groupe et doit l'emporter pour se relancer. Et pour cela, elle ne pourra pas compter sur ceux qui avaient fait ces plus beaux jours. Tous les buteurs de ce fameux 5 novembre, qui restera dans les annales du football, sont en effet partis vers d'autres horizons (Rothen, Giuly, E. Cissé mais surtout Prso qui avait inscrit un quadruplé le soir de son 29ème anniversaire) sauf Plasil. Et avec eux la folie du jeu monégasque semble lui aussi parti. Impressionnants offensivement la saison dernière, les hommes de Didier Deschamps ont cette saison du mal à convaincre. Certes leader du championnat devant Lille et Lyon, l'AS Monaco engrange victoires et points mais n'a pas encore montré un jeu au niveau de celui de la saison dernière, celui qui les rendrait capables de rivaliser avec l'élite européenne. Mais ce petit grain de folie dans le jeu, cette force offensive, ont laissé place à une solidité défensive tout aussi impressionnante. Indéboulonnable face à Lyon (0-0), si le Rocher n'a pas encore trouvé la flamme offensive qui lui manque, il a trouvé l'ancrage défensif que les Galiciens auront du mal à déloger. Les Monégasques devront conserver cette solidité défensive qui leur avait fait défaut il y a quinze jours à Anfield Road (0-2) mais surtout retrouver agressivité et détermination, ingrédients qui avaient manqué pour que la sauce prenne face à Liverpool. Enfin, Javier Saviola, que Didier Deschamps n'hésite pas à qualifier de «clé du match» , devra trouver enfin sa place au sein de l'effectif monégasque et exprimer tout son talent, afin de dynamiser l'attaque rouge et blanche. «Je sais que je dois faire plus. J'aimerais pouvoir donner beaucoup tout de suite et montrer qui je suis. Je ne suis pas au top mais c'est une question de temps. Il me faut trouver le bon rythme. Il me faut aussi m'adapter au jeu de l'équipe. Pour l'instant, avec mes partenaires, on ne se comprend pas. J'espère que ça va venir rapidement. J'espère surtout que le match contre La Corogne sera le déclic pour moi» confiait l'Argentin dans le quotidien L'Equipe. Espérons pour les Monégasques que le jeune attaquant sera effectivement en forme. Touché au mollet, Kallon a suivi tous les entraînements du groupe et pourrait être aligné derrière les deux attaquants, Farnerud restant prêt à remonter d'un cran pour pallier son absence (Patrice Evra prenant alors le couloir gauche).

Si la rencontre du 5 novembre fût un formidable exploit pour l'AS Monaco, un de ceux qui sera à tout jamais gravé sur les tablettes, ce naufrage des Galiciens restera le pire cauchemar de leur histoire, un cauchemar qui leur fera mettre au ban la fameuse tenue orange et bleue qu'ils avaient alors porté pour la première et bien évidemment la dernière fois ce soir du 3-8. «Ce qui nous est arrivé, c'est presque du paranormal. Monaco était ce soir-là dans une autre dimension» confie l'entraîneur de La Corogne, Javier Irureta. Mais si les Galiciens gardent dans un coin de leur tête ce triste souvenir, c'est avant tout pour pouvoir aller de l'avant. Oublier les errances de cette rencontre mais conserver le sentiment de revanche, voilà le mot d'ordre au sein de l'effectif galicien. «Le traumatisme est guéri. Le seul regret qui nous trotte encore dans la tête est de n'avoir pu jouer la finale de la Ligue des champions pour prendre notre revanche sur Monaco. Nous voilà encore face à face ? Tant mieux. Je crois que c'est un signe du destin» confirme le capitaine du groupe, Mauro Silva (qui sera cependant absent face à Monaco). Les Monégasques devront donc se méfier de joueurs blessés dans leur amour propre, heureux d'avoir enfin l'occasion de leur rendre la monnaie de leur pièce et voulant eux aussi se relancer dans le groupe A après leur match nul face à l'Olympiacos (0-0) et une troisième place peu satisfaisante. Reste que les Galiciens ne se présentent pas dans les mêmes conditions que l'année dernière. A la dérive financièrement (175 millions d'€ de dettes), les Galiciens n'ont pas pu recruter à l'intersaison ce qui se fait sentir sur les résultats du club. Pire défense de Liga (11 buts encaissés en 5 matches), les Espagnols ne se rattrapent pas par leur génie offensif et se déchirent en interne. Poussifs en championnat, les hommes d'Irureta pourraient-ils se réveiller en Ligue des Champions, rien n'est moins sûr… Ils pourront toutefois compter sur le milieu de terrain Duscher, faisant son retour et sur Fran et son pied gauche magique. Capdevila pourrait quant à lui retrouver sa place de latéral gauche au détriment de Romero (chute de vélo).

Les faits de la rencontre

- Les Monégasques mettent le pied sur le ballon dès l'entame de la partie. Maicon ouvre sur le côté gauche en direction d'Adebayor. Le Togolais centre dans la surface pour Kallon qui contrôle du droit puis enchaîne la frappe du bout du pied. Le ballon file au fond des filets de Molina, impuissant (1-0, 6').

- Pas de répit pour les Galiciens. Alors que le public monégasque manifeste sa joie, ses favoris enchaînent bien. Evra, retrouve ses jambes et s'échappe sur le côté gauche pour trouver Adebayor en profondeur. A la limite du hors-jeu, aux abors de la surface, le Togolais feinte la frappe mais opte finalement pour le centre en retrait pour Saviola qui, seul aux 6 mètres, trompe Molina d'une frappe imparable du plat du pied droit (2-0, 10'). Le cauchemar recommence-t-il pour les Galiciens ?

- Les joueurs de La Corogne ne baissent pas les bras et tentent de repartir de l'avant. Quelque peu déconcentrés par leur début de match, les Monégasques reculent. Sur le côté droit, Duscher tente de servir Valeron dans la surface de réparation. Squillaci veut récupérer la louche de l'Argentin mais, trompé par le rebond, l'international français se fait prendre par Valeron qui tire au but dans un angle fermé, alors qu'il aurait pu servir deux partenaires en retrait. Légèrement détourné par Roma, le ballon s'échappe du cadre mais passe à quelques centimètres du poteau droit du portier monégasque (20').

- Après un début tonitruant, les débats baissent d'intensité. Les Galiciens semblent plus maîtres du ballon mais les rouges et blancs restent très dangereux en contre. Sur le côté gauche, Givet récupère le ballon et tente de servir Saviola en profondeur. L'Argentin se précipite vers la balle mais Molina est le plus prompt et dégage le cuir au nez et à la barbe de l'attaquant, repoussant ainsi le danger (24').

- Les Galiciens n'abdiquent pas. Alors que Maicon a délaissé son aile, Fran a tout loisir de s'infiltrer dans la défense monégasque et de centrer vers le point de penalty. La balle est repoussée mais revient dans les pieds de Pandiani qui tente une reprise du plat de pied droit. Le cuir se dirige vers le coin gauche des buts de Roma mais l'Italien, au prix d'une extraordinaire détente, le repousse en corner (39').

- Les Monégasques se montrent plus dangereux en cette fin de première mi-temps. Après un beau mouvement, Javier Saviola récupère le ballon aux 20 mètres. L'Argentin tente sa chance d'une belle frappe du droit mais Molina est à la parade et, solide sur ses appuis, détourne le ballon de ses cages (43').

- Le Deportivo semble avoir pris cette seconde mi-temps par le bon bout. Jorge Andrade, sert Pandiani, très discret depuis le début du match, en profondeur. L'Uruguayen tente une frappe des 20 mètres à ras de terre. Mais Flavio Roma est une nouvelle fois sur le chemin des Galiciens et parvient à capter le ballon sans trop de problèmes (52').

- Les deux équipes semblent avoir levé le pas physiquement, les occasions se raréfient. Mais c'est sans compter sur le talent des flèches monégasques. Côté droit, Adebayor combine avec Saviola. L'Argentin remet la balle pour le Togolais qui contrôle de la poitrine puis enchaîne plus vite qu'il ne faut pour le dire une demi-volée de l'extérieur du pied droit. Le ballon vient échouer sur la barre transversale de Molina qui n'avait pas esquissé le moindre geste (73').

D'un côté ou de l'autre les deux équipes semblent être capables de marquer à tout moment, profitant d'un moment de faiblesse de l'adversaire. Servi dans la surface, Luque tente une tête piquée à bout portant. Mais une nouvelle fois, Flavio Roma est là et sauve les siens de la réduction du score (86').

Les Monégasques ne tardent pas à réagir. Sur l'action suivante, Chevanton s'infiltre sur l'aile droite dans une défense aux abois. L'Uruguayen, excentré tente une frappe violente mais malheureusement pour l'ASM, le cuir prend la direction du petit filet de Molina (88').

Les hommes de Didier Deschamps voudraient finir en beauté. Dans les arrêts de jeu, Perez, légèrement sur la droite à plus de 20 mètres du but de Molina, tente une reprise de volée de l'extérieur du pied droit. Sa frappe est cadrée et oblige Molina à faire une belle claquette pour sortir le ballon en corner (90+2). La rencontre est terminée, jusqu'au bout les Monégasques auront été dangereux.

La prestation de Monaco

Comme revigorés par la perspective de retrouver leurs victimes de la saison passée, les hommes de Didier Deschamps attaquaient tambour-battant la rencontre. Maîtrisant le ballon dès le début du match, les Monégasques ne tardaient pas à faire parler la poudre. Joignant vitesse et percussion, le club du Rocher a rapidement su mettre à mal une défense galicienne facilement prise à revers. Mais après une entame presque parfaite, les rouges et blancs ont baissé de rythme, semblant gérer leur avantage. A ce jeu là, les Monégasques ont perdu le monopole du ballon, s'exposant aux attaques galiciennes qui auraient pu faire mouche sans le talent de Flavio Roma, portier infranchissable depuis plusieurs matches. Certainement déconcentrés par un début de match trop facilement mené, les hommes de Didier Deschamps sont ensuite revenus plus sérieusement dans la partie se montrant cette fois très dangereux en contre, dangerosité facilitée par les maladresses défensives de La Corogne. Plus incisifs et réalistes, les Monégasques dominaient globalement la première mi-temps du match face à des Galiciens peu en verve. Au retour des vestiaires, ils étaient cependant moins virevoltants qu'en première période. Visiblement émoussés par leur rencontre face à Lyon en championnat (0-0), ils baissaient de pied physiquement dès le début de la seconde période, laissant la mainmise jeu à leurs adversaires. Il leur était donc difficile de remonter rapidement la balle vers les buts espagnols et de se montrer dangereux. Mais petit à petit, profitant d'une baisse physique chez leurs adversaires, les Monégasques tentaient quelques offensives en contre, tout près d'aggraver le score.

Homme du match côté monégasque, Flavio Roma a une nouvelle fois été excellent. Décisif, sûr, le portier italien s'impose de plus en plus au sein de l'effectif de Didier Deschamps et contribue énormément à la solidité défensive du club. Ses interventions auront évité le retour de La Corogne. A l'autre bout du terrain, Adebayor a une nouvelle fois éclaboussé la rencontre de son talent. Doublement passeur, il a multiplié les occasions et posé énormément de problèmes aux défenseurs galiciens qui ont semblé avoir du mal à le contenir. Son superbe enchaînement contrôle-volée aurait mérité une meilleure conclusion. Enfin, autre bonne surprise du soir, la belle performance de Patrice Evra. Sorti sur blessure, l'international français aura retrouvé ses jambes et sa percussion pour apporter le danger sur son côté gauche et enfin contribuer plus activement aux phases offensives de l'ASM. En revanche, la performance de Maicon s'est avérée moins convaincante, le défenseur privilégiant quelques fois son rôle offensif à son rôle défensif, laissant ainsi son côté ouvert aux attaques galiciennes.

La prestation de La Corogne

Loués il y a peu pour leur défense de fer, les hommes de La Corogne semblent avoir perdu leur efficacité défensive. Dépossédé du ballon dès le début du match, les Galiciens ont semblé dépassés par les attaques monégasques. Certainement crispé par le souvenir de la saison dernière, le club espagnol a totalement raté l'entame du match, se réveillant au bout de dix minutes avec un handicap de deux buts. Blessés mais pas morts, les Galiciens n'ont pourtant rien abandonné à leur réveil et auraient pu revenir à la marque sans Flavio Roma. Très fébriles en défense, les Galiciens ont pourtant été capables d'apporter le danger à de nombreuses reprises devant les buts de Flavio Roma, notamment grâce à Duscher ou Fran sachant lancer leurs attaquants. Plus présents et jouant plus haut après les deux buts encaissés, les joueurs de La Corogne ont toutefois semblé reculer d'un cran en fin de première mi-temps, Monaco imposant plus son propre rythme. Le seconde période a semblé bien plus propice à leurs attaques. Certainement regonflés à bloc par leur entraîneur à la mi-temps, les hommes d'Irureta ont attaqué les 45 dernières minutes avec plus de hargne et d'envie, profitant d'une nette baisse de régime de leurs adversaires. Mais tombant sur un Flavio Roma infranchissable et manquant de réalisme, les Galiciens se sont montrés de moins en moins percutants manquant de se faire prendre en contre à plusieurs reprises. Dangereux par à-coups mais pas toujours réguliers, les Galiciens n'ont pas su trouver la faille de la défense monégasque.

Comme l'AS Monaco, le meilleur joueur de l'équipe a certainement été le portier espagnol, Molina. Sauvant les siens du naufrage à plusieurs reprises, il ne peut rien sur les deux buts encaissés. En revanche, mauvais points pour l'attaque galicienne qui n'a pas été exceptionnelle, Pandiani ne se montrant pas beaucoup, tout comme Luque qui se crée sa première véritable occasion seulement une demi-heure après son entrée en jeu. Enfin, mauvais soir pour Jorge Andrade. Impliqué sur les deux buts monégasques, il a fait preuve de beaucoup d'énervement par la suite, tout proche du carton rouge.

Zoom sur : Sparta Prague – Lyon

Les déplacements à l'Est ne sont jamais faciles. Partant souvent vers l'inconnu, les plus grandes équipes européennes se sont déjà fait piéger. Souvent peu connues, ces équipes slaves réservent bon nombre de surprises à leurs hôtes. Les Lyonnais avançaient donc dans le doute vers leur adversaire du soir, le Sparta Prague. Adversaire logiquement largement à sa portée, il fallait toutefois se méfier de l'eau qui dort. Et les Lyonnais faisaient bien de se méfier puisque dès la 7ème minute de la rencontre, les hommes de Paul Le Guen se faisaient surprendre par les Tchèques. Après une belle combinaison, Pergl récupérait la balle sur la droite de l'attaque et centrait vers Jun. Seul aux 6 mètres, l'attaquant n'avait plus qu'à propulser le ballon au fond des filets, d'une belle tête piquée, ne laissant aucune chance à Grégory Coupet (1-0).

Mauvais débuts pour des Lyonnais cueillis à froid et qui peinaient ensuite à sortir de leur camp, bien pris par les Tchèques. Sortant peu à peu la tête de l'eau et résistant aux assauts de leurs adversaires, les Rhodaniens se montraient ensuite de plus en plus pressants devant le but tchèque. Juste avant la demi-heure de jeu, Essien récupérait un ballon au milieu de terrain puis partait pour une chevauchée fantastique au sein de la défense adverse. Après un une-deux avec Wiltord, il retrouvait la balle aux 25 mètres et tentait sa chance. Du pied droit, il envoyait un missile vers les buts de Blazek, la balle, légèrement flottante, laissant le portier tchèque hors de portée et se logeant en pleine lucarne droite (1-1, 25'). Superbe égalisation pour les Lyonnais !

Ballotés en début de première mi-temps, les Rhodaniens dominaient ensuite la fin de ces 45 premières minutes. Mais le retour des vestiaires n'allait pas être si facile. Encore une fois dominés par des Tchèques volontaires, les Lyonnais ne cédaient pas. Puis sur un contre lancé par Malouda, Wiltord, esseulé au 16 mètres recevait la balle de l'ancien Guingampais. L'international français contrôlait, évitait la sortie du gardien pour terminer l'action du plat du pied droit et délivrer enfin ses coéquipiers (2-1, 58').

Dominateurs au milieu de terrain, les Lyonnais géraient ensuite leur avantage face à des Tchèques démotivés mais dangereux jusqu'à la fin du temps réglementaire. Les Lyonnais tenaient enfin leur première victoire de la compétition, une victoire leur permettant de prendre la deuxième place du classement, à égalité de points avec Manchester United.

Les autres matches

Le carton du jour est à mettre à l'actif de Manchester United. Menant 3-0 à la mi-temps, les hommes de Sir Alex Ferguson se sont finalement imposés 6 buts à 2 face aux Turcs du Fenerbahce, complètement dépassés. Pour sa première sortie en C1 avec Manchester United, Wayne Rooney n'a pas déçu puisque qu'il a réussi le triplé. Autre carton, celui du Bayern de Munich, à domicile, face à l'Ajax d'Amsterdam (4-0), avec, là encore, un triplé, celui de Makaay. Dans le même Groupe C, la Juventus colle aux basques du Bayern, occupant, avec les Allemands, la première place du groupe après sa courte victoire face au Maccabi Tel-Aviv (1-0). Cette soirée nous aura gâtés en buts puisque outre ces scores fleuves, dans le Groupe B, le Dynamo de Kiev a largement disposé, 4 buts à 2 du Bayer Leverkusen (qui s'était pourtant largement imposé, 3-0, face au Real Madrid il y a deux semaines) et le Real a redressé la tête face à l'AS Roma qui plonge un peu plus dans la crise. Pourtant menés 2-0 après 20 minutes de jeu, les Galactiques ont trouvé les ressources pour se dépasser et battre les Italiens 4 buts à 2. Enfin, dans le Groupe des Monégasques, l'Olympiakos s'est imposé sur la plus petite des marges (1-0) face à Liverpool, réalisant l'exploit et la bonne opération du soir puisque les Grecs occupent la première place provisoire avec quatre points, juste devant Liverpool et Monaco.

Groupe A

Monaco 2 – 0 La Corogne
(Kallon 6', Saviola 10')

Olympiakos 1 – 0 Liverpool
(Stoltidis 16')

1. Olympiakos 4 pts
2. Liverpool 3 pts
3. AS Monaco 3 pts
4. Deportivo La Corogne 1 pt

Groupe B

Real Madrid 4 – 2 As Roma
(González 39' et 72', Figo 52' (s.p.), Carlos 79' ; De Rossi 3', Cassano 21')

Dynamo Kiev 4 – 2 Bayer Leverkusen
(Rincon 30' et 69', Cernat 74' et 92' ; Woronin 59', Nowotny 68')

1. Dynamo Kiev 6 pts
2. Bayer Leverkusen 3 pts
3. Real Madrid 3 pts
4. AS Roma 0 pt

Groupe C

Bayern Munich 4 - 0 Ajax Amsterdam
(Makaay 29', 44' et 52' (s.p.), Ze Roberto 55')

Juventus Turin 1 – 0 Maccabi Tel Aviv
(Camoranesi 36')

1. Bayern Munich 6 pts
2. Juventus Turin 6 pts
3. Maccabi Tel Aviv 0 pt
4. Ajax Amsterdam 0 pt

Groupe D

Sparta Prague 1 – 2 Lyon
(Jun 7' ; Essien 25', Wiltord 58')

Manchester United 6 – 2 Fenerbahce
(Giggs 7', Rooney 17', 28' et 54', Van Nistelrooy 78', Bellion 81' ; Nobre 46', Sanli 59')

1. Manchester United 4 pts
2. Olympique Lyonnais 4 pts
3. Fenerbahçe 3 pts
4. Sparta Prague 0 pt

31 buts ! Et ce n'est que le début. Lors de cette première partie de la 2ème journée de la première phase de Ligue des Champions, les attaquants européens nous ont gâtés. Les clubs français ont redoré leur blason et se sont relancés. Mercredi, le PSG tentera de les imiter, lors de son périlleux déplacement à Moscou.


La fiche technique

Monaco 2 - 0– La Corogne (2-0)
Stade Louis II : 14 000 spectateurs environ
Arbitre : M. Farina
Buts : Adebayor (6’), Saviola (10’)
Avertissements : Evra (54’) - Andrade (34’), Sergio (36’)

Les équipes :

Monaco : Roma – Maicon, Rodriguez, Squillaci, Givet – Evra (Modesto, 85’), Farnerud, Zikos (Perez, 58’) – Saviola, Kallon (Chevanton, 78'), Adebayor

La Corogne : Molina – Manuel Pablo, Andrade, Pablo Amo, Capdevila – Sergio (Scaloni, 46’), Duscher, Fran (Munitis, 63’), Valeron, Victor – Pandiani (Luque, 56’)



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