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Les enjeux - 8ème journée
Par Marie Ange Kostoff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 23/09/2004 à 22h56
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Fin d'une semaine marathon pour les équipes de L1. Ce week-end, la 8ème journée du championnat viendra clôturer une semaine épuisante et éprouvante pour les organismes. Lyon et Monaco au sommet, le Paris de la dernière chance et Marseille à la relance, de quoi donner l'eau à la bouche !

LyonMonaco

Rythme effréné pour les européens de L1. Quatre jours à peine après sa victoire face à Toulouse (2-0) et cinq jours avant de se rendre à Prague pour son deuxième match de Ligue des Champions, l'Olympique Lyonnais reçoit samedi l'AS Monaco, rival déclaré à l'accession au trône de L1. Deuxièmes du championnat avec 15 points, les hommes de Paul Le Guen réussissent un début de saison qu'on ne leur connaissait pas. Souvent poussifs au démarrage puis extraordinaires dans la dernière ligne droite, les Rhodaniens ont cette saison décidé de mettre le turbo dès le début du championnat. Toujours invaincus cette saison, les Lyonnais espèrent continuer cette belle série face à leur principal adversaire pour le titre, l'AS Monaco. Une invincibilité que les Lyonnais doivent sans doute à leur solidité défensive impressionnante. Car s'ils figurent à la 7ème place de la meilleure attaque, les Gones possèdent la meilleure défense du championnat (à égalité avec Bordeaux), avec seulement trois buts encaissés. Une belle performance qui leur permet de combler leur relative inefficacité offensive. Sûrs en défense, les Lyonnais peuvent se permettre de ne pas jouer l'attaque à tout-va et de se contenter d'une victoire sur le plus petit des écarts. Mais face à Monaco, la donne risque d'être différente et les hommes de Paul Le Guen devront imprimer leur jeu s'ils ne veulent pas être bousculés par l'équipe du Rocher. Jean-Michel Aulas, président de Lyon se veut d'ailleurs prudent avant ce duel au sommet. «Maintenant, il faut bien récupérer en vue du match de samedi contre Monaco. Ce sera forcément un très gros match et j'espère que le public de Gerland nous aidera…» espérait-il ainsi au sortir du match des siens face à Toulouse. Paul Le Guen disposera d'un groupe complet, hormis le défenseur international, Eric Abidal, touché au muscle fessier gauche (déchirure) et indisponible de quatre à six semaines.

De son côté, Monaco poursuit son petit bonhomme de chemin. Poussif au début du championnat, l'ASM semble avoir trouvé son rythme. Sans briller mais avec efficacité, les hommes de Didier Deschamps engrangent les points sans pour autant prodiguer un jeu au niveau de celui de la saison dernière. Leaders du classement avec 16 points, les Monégasques n'ont connu la défaite qu'une seule fois, face aux promus caennais lors de la 3ème journée (1-0) et restent depuis sur une excellente série d'un match nul et de trois victoires (dont une face au PSG, 1-0 lors de la 6ème journée). On les dit chanceux d'être leaders de L1 tant ils n'ont pas su démontrer leur maîtrise. Mais la chance n'est-elle pas, après tout, le lot des bonnes équipes ? Victorieux parfois sans gloire mais victorieux tout de même les Monégasques se doivent de l'emporter s'ils veulent prendre un sérieux avantage sur les Lyonnais. Une victoire leur permettrait de prendre le large sur leurs adversaires directs, quatre longueurs d'avance leur laissant une marge de manoeuvre bien plus appréciable et leur fournissant un avantage psychologique indéniable. Les deux équipes voudront montrer qu'elles sont capables de hausser leur niveau de jeu et voudront surtout démontrer leur suprématie à leur adversaire et aux autres équipes de L1. Difficiles vainqueurs de Nantes lors de la 7ème levée du championnat (2-1), les Monégasques devront fournir une prestation plus solide et surtout montrer bien plus de maîtrise face aux Lyonnais. «Je me satisfais de la victoire même si elle est chanceuse» avouait ainsi Didier Deschamps après la victoire de l'ASM face à Nantes, reconnaissant que son équipe n'était «pas au point» mais que, «à part Lyon, je ne sais pas qui dire aujourd'hui avoir un jeu consistant» . Heureusement pour l'ancien capitaine de l'équipe de France, pas de bobo au sein du club du Rocher.

PSGStrasbourg

Une victoire, c'est tout ce que cherche le PSG aujourd'hui. Après sept matches de championnat et une rencontre face à Chelsea en Ligue des Champions (3-0), aucun succès n'est en effet venu égayer le ciel parisien. Il s'en est pourtant fallu de peu pour que les hommes de Vahid Halilhodzic goûtent pour la première fois aux joies de la victoire au stade Bollaert. Huit minutes seulement ont manqué aux Parisiens pour enfin obtenir trois points. Huit minutes qui les ont précipités du paradis vers l'enfer, d'une place dans la seconde moitié du classement, à une place de relégable. Car si le PSG visait la tête du championnat, c'est désormais la tête des relégables qu'il occupe. 18ème avec 4 points (sur 21 possibles), les Parisiens ne peuvent guère tomber plus bas sinon à la dernière place du classement à présent occupée par Istres et Strasbourg, à seulement un misérable point derrière les Parisiens. Ironie du sort, ce n'est pas pour les places d'honneurs que les deux équipes vont s'affronter samedi au Parc des Princes mais pour se sortir de la zone rouge et éviter de tomber encore plus bas. Loin d'être brillante à Lens, l'équipe parisienne a tout de même fait preuve d'un état d'esprit bien plus combatif qu'à l'habitude. Un état d'esprit qui semble avoir plu à leur président, Francis Graille revenant sur le niveau de jeu des siens. «Je pense qu'il faut s'en contenter, et je suis même assez content. Je vous rappelle que pour venir à Lens dans les conditions qui sont les nôtres, il faut retrouver de la confiance pour pouvoir peut-être faire plus de jeu. Je suis fier des joueurs parce qu'ils se sont battu ce soir et je pense que ce point est malgré tout mérité» confiait-il au sortir du match nul face à Lens (2-2). Les Parisiens devront se servir de cette hargne pour enfin vaincre et prendre une bouffée d'oxygène. Car on l'a dit et redit, les joueurs de la capitale n'ont plus le droit à l'erreur… Le club parisien évoluant à huis clos, peu d'informations circulent sur l'infirmerie et donc sur l'état de Jérôme Rothen, absent des terrains depuis le match face à Chelsea, pour cause de blessure aux adducteurs.

Coté strasbourgeois, le climat est lui aussi loin d'être au beau fixe. 19ème du championnat, quatre petits points glanés ici et là, aucune victoire et trois défaites, les hommes de Kombouaré sont loin d'être sereins pour aborder la rencontre de samedi face aux Parisiens. Car s'ils sont dans la même situation comptable que les Parisiens, ils peuvent d'ores et déjà s'inquiéter. Plus mauvaise défense de L1 avec déjà 13 buts encaissés, les Alsaciens peuvent en effet craindre les attaques parisiennes. Car si on peut compter de nombreuses lacunes aux Parisiens, ces derniers ne connaissent pas la disette offensive (9 buts marqués) et la rentrée de Fabrice Pancrate, rapide et performant, pourrait mettre à mal la fébrile défense strasbourgeoise. Mais attention aux pièges pour les Parisiens. Car si les Strasbourgeois sont loin d'être performants depuis le début de la saison, Antoine Kombouaré n'est pas homme à laisser la situation pourrir et à rester sans réaction. «Sur le plan du jeu, il y a du mieux. Mais il y aussi une déception car nous ne ramenons qu'un point. Contre Lens j'étais satisfait du résultat face à une grosse équipe (…). Je continue à encourager les garçons car ce point est une lueur d'espoir dans la grisaille actuelle. Il était important, aussi, de ne pas prendre de but. Mais je suis déçu car c'était un match-clé. Il fallait gagner et on y a mis les moyens. Je ne comprends toujours pas comment nous avons fait pour ne pas ramener la victoire. On peut dire que sur ce déplacement, nous avons perdu des points. Avec ces points-là, nous serions encore mieux, nous serions un peu plus sereins» confiait-il ainsi déçu à la fin du match face à Caen (0-0), sur le site officiel du club. Un réveil strasbourgeois est donc à craindre… Déjà forfait face à Caen, le milieu de terrain Christian Bassila, ne sera pas du voyage au Parc des Princes, souffrant toujours d'une inflammation au genou gauche.

MarseilleBastia

Retour au Vélodrome pour les joueurs de l'Olympique de Marseille. Et loin de réjouir les joueurs de José Anigo, cette perspective risque de leur rajouter un peu plus de pression sur les épaules. Sortis sous les sifflets à la fin de la rencontre Rennes-Marseille, les Olympiens peuvent en effet craindre un accueil plus que glacial de leurs supporters. Onzièmes du classement, les Marseillais ne parviennent pas à décoller et sont avant tout critiqués pour le niveau de jeu prodigué. Loin de leur meilleur niveau, les Phocéens ont montré un léger mieux au Stade de la Route de Lorient mais leur manque de maîtrise et de réalisme les a une nouvelle fois conduits vers la défaite. Pedretti et Fiorèse pas tout à fait au point, l'attaque marseillaise manque de mordant, usant et abusant des longs ballons qui ne trouvent pas toujours preneurs. 12ème meilleure attaque de l'élite, les Phocéens ont perdu leur efficacité offensive, en même temps que Didier Drogba s'est envolé à Chelsea. Un départ que reprochent d'ailleurs beaucoup les supporters à leurs dirigeants. «Quant au public, autant je trouvais mérités les sifflets après notre match contre Toulouse, autant là ce que j'ai entendu de nos supporters ressemble à une injustice. Ils ont chanté «mouille le maillot» alors que les joueurs ont tout donné. Ils ont joué le match pied au plancher. Ils ont aussi scandé le nom de Drogba mais Didier, il est parti. Il est à Chelsea. On ne va pas le faire revenir. Ils ont la mémoire courte car quand il est arrivé, ils l'appelaient Drogbakayoko…» réagissait à chaud José Anigo après la défaite de l'OM à Rennes. Reste que les Marseillais devront démontrer plus de percussion et de réalisme face à Bastia s'ils veulent à nouveau contenter leurs supporters et mettre fin à une mauvaise spirale de jeu qui les a conduit à subir trois défaites en quatre matches. L'entraîneur olympien toujours privé de Hemdani et Déhu (l'ancien Parisien a toutefois repris la course mercredi), devrait reconduire la défense qui a donné satisfaction à Rennes, alignant éventuellement N'Diaye en milieu récupérateur.

Bonne surprise du début de championnat, les Bastiais ont sombré face à Bordeaux lors de la 7ème journée. Les hommes de Ciccolini avaient pourtant ouvert le score mais la furia girondine a eu raison d'eux et leur a fait subir une défaite cuisante 4-1. Performants face à Auxerre (1-0), solides face à Lyon (0-0), les Corses n'ont pas su tenir face aux hommes de Michel Pavon et sont redescendus à la 7ème place du classement. Subissant leur première défaite de la saison et après avoir fait illusion pendant la première demi-heure, les Bastiais se sont ensuite effondrés, perdant ce qui fait leur succès depuis le début de la saison : agressivité, rapidité dans le jeu et bien sûr efficacité. Lucide mais plein d'espoir, Pierre-Yves André revenait ainsi sur la défaite des siens. «C'était un soir sans, cela arrive mais il y aura aussi des soirs avec. On revient les pieds sur terre, l'essentiel est maintenant d'en tirer les enseignements et repartir au boulot dès samedi contre Marseille (…).Toutes les séries ont un début et une fin. On en a fait une de six matches qui s'est arrêtée ce soir, à nous de bien travailler pour en redémarrer une nouvelle» . Et l'entraîneur bastiais de rajouter. «Maintenant on s'attend à un match très dur dans deux jours car les Marseillais ont le dos au mur alors que ce n'est pas le cas pour nous qui sommes en avance sur notre tableau de marche» . Reste que les Corses devront être à leur meilleur niveau pour leur déplacement au Vélodrome s'ils veulent améliorer un bilan catastrophique de leur formation à Marseille. En 22 déplacements les Bastiais n'ont ainsi réussi qu'à s'imposer une seule fois (lors de la saison 1971-1972) et ont perdu à 17 reprises ! Déjà privés de Sidibé, suspendu, les Bastiais pourraient faire sans Chimbonda (cheville) et Yahia (talon d'Achille), très incertains. En revanche, bonne nouvelle pour les Corses qui pourraient voir le retour de Sébastien Piocelle dans le groupe.

Les autres matches

Brillants face aux Bastiais lors de la 7ème journée (victoire 4-1), les Girondins de Bordeaux reçoivent ce samedi des Toulousains en perte de vitesse. Leaders de L1 à l'issue de la 5ème journée, le Téfécé a depuis subi deux revers face à Marseille (1-0) et Lyon (2-0). Loin de démériter les hommes d'Erick Mombaerts n'ont pas eu de réussite lors de ces deux derniers matches et auront à coeur de repartir de l'avant. On peut donc s'attendre à un match très agréable de la part de la meilleure (Bordeaux) et de la troisième meilleure attaque (Toulouse) du championnat, tant les deux équipes ont su montrer qu'elles pouvaient enflammer le jeu. A noter le retour de Stéphane Liève et d'Eduardo au sein de l'effectif toulousain.

A domicile, les Lillois tenteront de continuer leur belle série de trois victoires consécutives. Vainqueurs de Sochaux lors de la 7ème journée (2-0), les Dogues sont ainsi remontés à une excellente troisième place au classement, à seulement trois points des leaders lyonnais. La tâche ne sera pourtant pas aisée face à des Messins en quête de rachat. Après une belle victoire au Vélodrome (3-1) lors de la 4ème journée, les Lorrains ont perdu le rythme, avec deux nuls et surtout une défaite face à Auxerre (4-0). Une victoire dans le Nord pourrait tout de même leur permettre, pourquoi pas, de remonter dans le trio de tête. Lille retrouvera son défenseur, international grec, Tavlaridis, ménagé face à Sochaux.

On pensait les Sochaliens repartis dans le bon rythme après leur convaincante victoire face à Marseille (2-0). Et pourtant, depuis ce succès, les hommes de Guy Lacombe ont semblé perdre pied, défaits par Nice (1-2) puis Lille (0-2). Quatorzièmes du championnat avec sept points, ils reçoivent samedi des Stéphanois qui ont enfin débloqué leur compteur de victoires après leur succès face à Auxerre (3-1). La lutte sera rude entre les deux clubs qui détiennent le même nombre de points et pourraient faire leur apparition dans la première moitié de tableau en cas de succès. Côté stéphanois, Feindouno reste incertain (coup au mollet), tout comme les défenseurs sochaliens, Monsoreau et Diawara.

La 8ème journée de L1

LyonMonaco
NantesLens
BordeauxToulouse
Sochaux - Saint-Etienne
MarseilleBastia
Auxerre – Istres
PSGStrasbourg
Ajaccio – Caen
NiceRennes
Lille - Metz



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