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Paris, au bout du cauchemar !
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 23/09/2004 à 17h31
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Huit ! Chiffre symbôle d'une terrible déroute pour les Parisiens qui menaient de deux buts à huit minutes de la fin du temps réglementaire contre Lens. Maxifoot se penche sur cette cruelle et amère désillusion acta par acte et en tire le bilan à tous les niveaux ! Score final 2-2 !

Acte I : dans les coulisses du match

Les contres-performances s'enchaînent à un rythme effrené pour le PSG qui effectue son plus lamentable début de saison de son histoire. Défaites à Rennes, puis à Toulouse et contre Monaco au Parc, nuls à Nîmes contre Istres, à domicile contre Caen et Sain-Etienne, la copie ne satisfait pas plus les dirigeants, que l'entraîneur, les joueurs et les supporters. Le doute s'installe dans les esprits et difficile de le purger. Le déclic ne survient pas. Déjà dix buts encaissés, malgré neuf réalisations et une Ligue des Champions où Paris l'affiche profil bas. Rien ne va plus ! A Paris le silence devient d'or et le déplacement à Lens, deux fois victorieux du PSG l'an passé n'apporte aucun répit aux troupes. Délicat de composer une équipe d'où ont disparu les Reinaldo, Ogbeche et Rothen provisoirement, pour des raisons diverses. Letizi conserve sa place dans les cages, mais pour combien de temps ? Yepes et Pierre-Fanfan poursuivent leurs efforts de conciliation en charnière centrale. Armand ne flambe pas plus qu'avec les Canaris et Mendy se montre souvent trop gourmand. Pancrate est placé à la droite de Pauleta en attaque, tandis que Coridon servira de rampe de lancement. Cana, qui se retrouve se positionne au devant des deux arrières centraux. M'Bami (seule grosse satisfaction) et Ateba sont placés sur les côtés. Halilhodzic distille dans la douleur ses dernières cartes stratégiques. Son avenir semble menacé si le PSG n'arrive pas très vite à retrouver son rang en haut du tableau. Côté supporters, on ne digère pas un recrutement mitigé et des promesses non tenues. Le bout du rouleau ne semble pas loin non plus ! Contre Lens qui maîtrise son football et offre de prometteuses prestations, nombreux n'imaginent pas le PSG s'imposer.

Acte II : une première mi-temps si douloureuse

Devant un Stade Bollaert complet, les deux équipes effectuent leurs entrées sur la pelouse. M. Poulat arbitrera ce match sous un temps pluvieux. Rien n'a changé en l'espace de trois jours. Le PSG ne tient pas la cadence. Les Lensois quadrillent parfaitement le terrain. Aucun parisien ne parvient à s'engouffrer dans une éventuelle brèche. Le rythme se veut trop lent et les relances bien trop approximatives. Lens assure son emprise sur le match. Diarra voit filer sa tête en dehors du cadre (20'). Letizi doit venir écarter le danger sur la frappe croisée d'Utaka à la demi-heure de jeu. Le portier parisien sauve les meubles au devant de Cousin, suite à une magistrale frappe tendue sur coup franc (41'). La mi-temps approche et mis à part une intervention impeccable d'Itandje au-devant du portugais Pauleta, Paris ne convainc pas.

Acte III : le retour du réalisme parisien ?

Soudain, voilà que les Parisiens retrouvent une partie de ce qui a fait leur force l'année passée, à savoir le réalisme sans convaincre dans le jeu. Armand ajuste un coup franc sur la gauche à environ trente mètres. Cana décoche une tête au second poteau, surprenant Diarra et vient terminer au fond des filets (0-1, Cana, 45'). Incroyable mais vrai, Paris mène à la mi-temps !

La révolte lensoise continuait de gronder dès la reprise. Paris recule de plus en plus, hormis une frappe d'Armand qu'Itandje claque (50'). Suite à un centre en retrait de Keita, Cousin voit sa tête frôler la lucarne (56'). Utaka, quant à lui, venait à manquer le cadre par deux fois sur une tête et un coup franc à l'entame des vingt dernières minutes. Halilhodzic qui sent son équipe souffrir intervient pour faire rentrer Cissé puis Ljuboja. Pancrate recule d'un cran. Survient alors l'impensable ! Mendy offre un ballon de contre à Ljuboja qui va venir déjouer la présence d'Hilton et opte pour servir Pancrate dans l'axe. Ce dernier lâche sa frappe pied gauche, après voir pivoté. Cubilier ne peut stopper la trajectoire du ballon qui vient effleurer le poteau gauche d'Itandje, dans le bon sens (0-2, Pancrate, 77'). Paris vient de créer la sensation !

Acte IV : Paris brûle t-il ?

Tout semble dès lors aller pour le mieux à Paris. Le soulagement et les sourires viendront peut-être enfin éclaircir les visages. Sauf que Lens n'a pas dit son dernier mot. Avec hargne et pugnacité, les Sang et Or poursuivent leur opération de conquête du terrain. Et cela finit par payer. Sur un corner de la droite par Carrière, Thomert prolonge la course du ballon. Bak, esseulé aux six mètres, se porte à la conclusion de ce superbe mouvement, de la tête (1-2, Bak, 82'). Et Paris se retrouve à nouveau en proie au doute et au sursis. Les hommes de main de Coach Vahid ne peuvent croire en un nouvel échec. Pourtant, incapables de serrer le jeu, les Lensois se rapprochent.

L'impensable survient. Suite à un nouveau corner sur la gauche de Thomert, Hilton profite d'une erreur de marquage au second poteau à son encontre. "Paisiblement" , il vient reprendre de la tête et offrir l'égalisation méritée pour son équipe. Letizi, sans angle de vue ne peut qu'effleurer le ballon (2-2, Hilton, 86'). Paris vient de payer à nouveau son manque dé sérénité. Le cauchemar se poursuit et cette formation, tête basse, se terre dans le silence.

Acte V : des hommes dans le doute

Pauvres Parisiens que rien ne vient épargner ! Incontestablement, ils ne méritaient pas la victoire, tellement les Lensois se sont battus avec fougue. C'est ce qui s'apelle mouiller le maillot sans compter, à l'image d'un Utaka très percutant et intense ou d'un Cousin soit disant affaibli par des douleurs dorsales mais qui a couru partout. Keita et Carrière ont joué les chefs d'orchestres, secondé par un Leroy d'une grande vivacité. Hilton, buteur et relanceur de haute technicité, Bak remplaçant de luxe ou encore Diarra, précieux milieu, ont également énormémént donné.

Alors en face, difficile face à une telle démonstration d'imaginer le PSG s'en tirer sans dommages. Si réalistes la saison passée, les voilà encore incapables de tenir un résultat. Cela devient très délicat, même si aux yeux de Graille, ce point se veut un bon point prometteur. Là où Lens se montre solidaire, Paris a flanché. Le retour en forme de Cana, rigoureux et très présent dans l'engagement physique, n'y change rien pour l'heure. Tout cela semble manquer de fluidité et de limpidité. Pauleta a exprimé trop d'agacement et ne fût pas très judicieux. Ljuboja, lui, a semblé plus précis et offre à Pancrate son premier but parisien. En confiance, il a apporté de la tonacité. Inversement, Coridon et M'Bami ont terriblement souffert. Tout comme Armand sur son aile qui semble toujours plus à son aise sur les phases offensives. Quant au duo Yepes, Pierre-Fanfan, on attend toujours plus de complémentarité. Une défaillance certaine qui ne sert pas plus Letizi aujourd'hui qu'Alonzo hier !

Epilogue

Voilà comment le cauchemar du PSG se poursuit, avec une "pitoyable" place de reléguable. Paris compte parmi les trois dernières équipes à n'avoir remporté aucun match, avec Istres et Strasbourg. D'ailleurs des Alsaciens, parlons en, puisqu'ils se rendront au Parc ce week-end. Le droit à l'erreur et au nul n'existe plus. Vu le prix des abonnements et des tarifs, on comprend le mécontentement grandissant des supporters de la Capitale. Ils demeurent fidèles, mais ne veulent surtout pas être pris pour des "c..." ! Quant à Muller, il peut se satisfaire de ce qu'il considère comme «le meilleur match depuis le début de saison pour notre formation. Dans le jeu, on a tout donné, soutenu par un public qui a su nous pousser vers l'avant» . C'est certain, coup de chapeau mérité à ces Lensois !



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