La cote d'Arsène Wenger à Arsenal a sérieusement chuté ces derniers mois. Après les supporters, même les joueurs s'énervent de ne rien gagner et commencent à s'interroger sur la politique de recrutement menée par le club londonien. Ce samedi, c'est Robin Van Persie qui réclame clairement du renfort.

Robin Van Persie aimerait connaître de nouvelles joies avec Arsenal.

Six ans maintenant qu'Arsenal n'a pas ajouté de ligne à son palmarès. Son dernier trophée remonte à 2005, c'était une Coupe d'Angleterre. Certes, le club londonien a bien atteint la finale de la Ligue des Champions la saison suivante, mais depuis les coups d'éclat se font rares. Et certains cadres de l'équipe ne sont pas déçus, ils sont carrément agacés.

Après Samir Nasri, qui s'agace de voir son palmarès rester désespérément vierge, c'est Robin Van Persie qui a piqué une grosse colère dans les colonnes du Sun. L'attaquant néerlandais, présent chez les Gunners depuis 2004, réclame clairement du renfort en vue de la saison prochaine.

«Arrêter de s'emballer en Ligue des Champions»

«Chaque année, ce sont les mêmes problèmes et ça en devient frustrant, s'emporte l'avant-centre d'Arsenal. Si vous prenez les deux ou trois dernières éditions, Arsenal devrait arrêter de s'emballer en Ligue des Champions parce qu'à chaque fois ça se passe mal.»

«Avec l'arrivée de certains joueurs, nous devrions être plus compétitifs, poursuit Van Persie. Il est quand même incroyable que nous n'ayons par exemple pas remporté la Carling Cup. Aujourd'hui encore je me demande comment tout ça a pu se passer...» Pour l'heure, les premier signes du mercato estival d'Arsenal n'ont pas de quoi rassurer le Batave.

Les Gunners pourraient en effet perdre deux de leurs meilleurs éléments cet été : Cesc Fabregas, annoncé avec de plus en plus d'insistance du côté du FC Barcelone, et Samir Nasri, à qui il ne reste plus qu'un an de contrat et qui n'a toujours pas prolongé. Si Arsenal ne donne pas rapidement des signes rassurants en vue de la saison prochaine, Robin Van Persie pourrait aller taper à la porte de son manager, Arsène Wenger, pour lui demander ce qu'il fabrique…