L'AJ Auxerre a choisi Laurent Fournier pour remplacer Jean Fernandez, parti à Nancy. Un départ qui a du mal à passer du côté de Strasbourg, qui réclame de l'argent aux Auxerrois pour la dernière année de contrat de son coach. Le technicien affirme cependant avoir démissionné et être libre à partir du 1er juillet.

Strasbourg ne digère pas le départ de Laurent Fournier

Quelques jours après le départ de Jean Fernandez pour l'AS Nancy, Auxerre a annoncé l'arrivée de Laurent Fournier pour lui succéder au poste d'entraîneur. Un remplacement opéré rapidement par le président Gérard Bourgoin, afin de préparer le plus sereinement possible la prochaine saison. Sauf que le RC Strasbourg ne compte visiblement pas en rester là et réclame une indemnité pour la dernière année de contrat du technicien.

«Laurent Fournier a encore une année de contrat et nous ne permettrons pas à qui que ce soit de léser les intérêts du Racing. Nous invitons la direction de l'AJ Auxerre, qui ne doit pas disposer de tous les éléments du dossier, à faire les choses dans les règles», a indiqué le président strasbourgeois Jafar Hilali via un communiqué sur le site officiel du club. L'arrivée de Fournier à l'AJA peut-elle alors être remise en cause ?

Fournier a bien démissionné

Finalement, l'AJ Auxerre devrait bien conserver son nouveau coach sans avoir à débourser le moindre centime. En proie à des difficultés financières, Strasbourg annonce depuis plusieurs semaines l'abandon de son statut professionnel le 30 juin prochain. Ce qui aura pour conséquence de rendre caducs les contrats des joueurs et de Fournier au 1er juillet. Ce dernier affirme d'ailleurs avoir envoyé une lettre de rupture de contrat et assure qu'il sera donc libre le 30 juin au soir.

Son contrat débutant le 1er juillet avec Auxerre, rien ne semble pouvoir empêcher Fournier d'exercer sur le banc bourguignon. Une opportunité que n'a pas voulu manquer l'ancien Parisien. «Laisser passer cette opportunité et me retrouver au chômage dès la mort du professionnalisme à Strasbourg ? Vous imaginez ? J'avais le droit de m'inquiéter pour mon avenir et j'ai préféré anticiper. Je ne voulais pas que le train auxerrois parte sans moi», a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Alsace. Cet imbroglio devrait en tout cas rapidement prendre fin...