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Euro 2016 : Toulouse et Saint-Etienne tapent sur la FFF
Par Nicolas Lagavardan - Actu Euro 2016, Mise en ligne: le 24/05/2011 à 20h55
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Toulouse et Saint-Etienne n'ont pas digéré la mise à l'écart de leur stade pour l'Euro 2016. Placés comme réservistes en cas de défection de l'une des neuf enceintes sélectionnées, les deux villes ont accusé la FFF et demandé l'appui de la ministre des Sports.

Euro 2016 : Toulouse et Saint-Etienne tapent sur la FFF
Le Stadium de Toulouse n'a pas été retenu pour l'Euro 2016

Il fallait deux malheureux parmi les onze candidats, ce sera Saint-Etienne et Toulouse. Les stades des deux villes, Geoffroy Guichard et le Stadium, n'ont pas été retenus dans la liste des neuf choisis par la Fédération française de football pour organiser l'Euro 2016 attribué à la France. Une décision que ne digèrent pas les maires concernés, Maurice Vincent et Pierre Cohen, qui ont décidé de contester et d'appeler la ministre des Sports Chantal Jouanno à leur secours.

Les maires de Saint-Etienne et Toulouse pointent directement du doigt la FFF et son président Fernand Duchaussoy, qui a selon eux pris ses décisions en toute opacité. «Nous partageons le même sentiment d'incompréhension face à cette décision injustifiée. Pour cette raison, nous sollicitons le soutien de la ministre des Sports Chantal Jouanno dans notre démarche» , a expliqué le maire toulousain, Pierre Cohen.

Toulouse soupçonne des rapports de force et des considérations affectives

«Je ne comprends toujours pas le choix de la FFF. En effet, l'absence d'explication de la part de son président rend cette décision incompréhensible pour les Toulousains et injuste à mes yeux» , a-t-il ajouté. L'adjoint aux Sports de Toulouse, François Briançon, va même plus loin en soupçonnant le vote de certains membres du Conseil fédéral d'avoir été influencé au profit de Lens et Nancy à cause de rapports de force au sein de la 3F et de considérations affectives !

Considérant que leur dossier méritait d'être retenu, les deux Villes ont donc pris la décision de faire un recours gracieux auprès de la Fédération et attendent des explications sur leur mise à l'écart. Ils ont aussi demandé l'appui de la ministre des Sports. Avec onze candidats pour neuf accréditations, il fallait forcément deux déçus. Qui serait prêt à laisser sa place ?



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