Alors que Jean-Michel Aulas vient de faire savoir qu'il avait peut-être commis une erreur en faisant signer Claude Puel pour quatre ans, l'entraîneur lyonnais refuse de polémiquer avec son président. L'ancien technicien lillois préfère laisser jouer le patron des Gones avec les médias…

Jean-Michel Aulas, un bon client pour les médias selon Claude Puel.

«On n'a peut-être pas eu la meilleure inspiration quand on a signé ce contrat de quatre ans.» Claude Puel a pris cette phrase signée Jean-Michel Aulas en pleine figure. Le président lyonnais a ensuite mesuré ses propos, soulignant notamment que cela ne signifiait pas que l'ancien technicien lillois ne serait pas sur le banc de l'OL la saison prochaine.

Avant d'ajouter que Puel pouvait également choisir de rendre son tablier… A quel jeu joue donc le patron des Gones ? Après une semaine agitée dans le vestiaire, avec des tensions évidentes entre certains joueurs, le club rhodanien pourrait de nouveau vivre une période de crispation entre son président et son entraîneur. Revenu sur le podium et à 5 points seulement du leader, Lille, à 8 journées de la fin, l'OL aurait plutôt besoin d'unité.

Aulas apprécie toujours Puel mais est de plus en plus lassé

Interrogé au sujet de ces surprenantes déclarations, Claude Puel préfère ne pas polémiquer avec son président et refuse d'entrer dans le jeu de ce dernier, contrairement à ce qu'il avait pu faire il y a quelques semaines. «Le président communique bien auprès des médias. C'est un bon client. Chaque phrase, chaque mot, tout est décortiqué. (…) Je ne ferai bien sûr aucun commentaire», a simplement répondu l'entraîneur lyonnais sur RMC.

A l'approche d'un match, un déplacement à Paris dimanche pour le compte de la 31e journée de Ligue 1, qui s'avèrera peut-être décisif dans la course à la Ligue des Champions, Puel préfère se concentrer sur le terrain. En cas de nouveau succès des Gones, Aulas pourrait calmer le jeu avec son entraîneur, qu'il apprécie toujours autant même s'il se lasse de voir son équipe souffler le chaud et le froid depuis bientôt trois saisons. C'est sans doute ça la vérité.