Lucho Gonzalez se sent mal-aimé. Le milieu argentin de l'OM veut bien accepter la critique, mais pas la critique systématique. Alors que ses performances sont effectivement régulièrement critiquées, l'ancien joueur de Porto s'est dit prêt à s'assoir autour d'une table si ses dirigeants le désirent…

Lucho ne veut plus servir de bouc émissaire

Régulièrement critiqué pour ses performances depuis sa signature à l'Olympique de Marseille à l'été 2009, le milieu de terrain Lucho Gonzalez en a marre d'être pris pour cible. «J'ai l'impression qu'à chaque défaite on dit que c'est ma faute» , a-t-il déploré au micro de Canal+. «Je peux faire une passe décisive, mais si l'attaquant ne marque pas, ce n'est pas une passe décisive» , a-t-il rappelé, lui qui a marqué sept buts en championnat quand dans le même temps, André-Pierre Gignac pointe à cinq unités et Loïc Rémy à huit.

Orphelin de Mamadou Niang, l'Argentin aimerait pouvoir se libérer complètement, mais si la critique ne cesse de s'abattre sur lui, il pourrait décider de lever le camp. «J'aimerais marquer l'histoire du club. Après, si le club n'est pas content de mes performances ou de mon comportement antisportif, on se mettra autour d'une table et on discutera» , a menacé l'ancien joueur de Porto, lié à l'OM jusqu'en juin 2013. Un départ de Didier Deschamps à l'intersaison pourrait aussi le motiver à lever les voiles.

Des attentes à la hauteur du coût de son transfert

Au club depuis bientôt deux ans, Lucho a été jugé bon durant quatre-cinq mois, lors de la phase retour du championnat la saison passée. Ses six premiers mois, l'Argentin avait eu du mal à se lancer, en raison notamment d'une blessure mal venue dès son arrivée au club. Cette saison, son niveau est retombé et ne semble pas vouloir redécoller. Les critiques sont-elles infondées ? Pour rappel, l'Argentin a été débauché de Porto contre 18 millions d'euros plus des bonus divers, soit le plus gros investissement de l'histoire du club marseillais. Ceci explique peut-être cela…