Malgré la baisse de régime actuelle du Paris Saint-Germain, Robin Leproux reste très ambitieux pour son équipe. Le président parisien est déjà tourné vers la saison prochaine et promet un recrutement de toute beauté. Diarra, Gameiro, Ospina et Payet seront sollicités durant l'intersaison.

Alou Diarra et Dimitri Payet : deux joueurs visés par le PSG.

5e du classement à 7 points du leader, Lille, le Paris Saint-Germain jouera une partie de sa saison dimanche soir au Vélodrome face à l'Olympique de Marseille. En cas de défaite dans le clasico, le club de la capitale pourrait avoir bien du mal à accrocher une place sur le podium au soir de la 38e journée. S'il est loin d'avoir abdiqué, Robin Leproux commence tout de même à se tourner vers la saison prochaine.

Et pour le président parisien, le club de la capitale doit franchir un palier supplémentaire en termes d'ambition. Pour viser la Ligue des Champions, Leproux compte bien s'en donner les moyens. Le PSG sera assurément à suivre lors durant l'intersaison, car son président promet du lourd niveau recrutement.

«Trois ou quatre internationaux doivent nous rejoindre»

«Je veux constituer, la saison prochaine, une équipe taillée pour se qualifier en Ligue des Champions. On doit viser les trois premiers et non plus le top 5, affirme Leproux dans les colonnes du Parisien. Trois ou quatre internationaux doivent nous rejoindre pour passer un cap. Tout le monde connaît les joueurs ciblés, prioritaires et ce qu'ils peuvent coûter.»

Ces joueurs sont au nombre de quatre : il s'agit du gardien de Nice, David Ospina, des milieux bordelais Alou Diarra et stéphanois Dimitri Payet, et de l'attaquant lorientais Kevin Gameiro. S'il veut s'attacher les services de ces quatre joueurs, le PSG devra débourser au minimum 30 millions d'euros. Alors que les caisses paraissent vides, ce ne serait pas forcément un problème selon Leproux.

«Il ne faut pas s'arrêter au déficit. La valeur des joueurs n'a jamais été aussi importante. C'est un élément aussi important sportivement que pour l'actionnaire. On peut construire sur des bases saines», explique le président parisien, qui s'attend à ce que Colony le suive dans son projet. Une fin de saison réussie pourrait convaincre l'actionnaire de mettre – enfin, diront les supporters – la main à la poche.