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Baromètre 2010 : les conquistadors espagnols, les Bleus champions du monde du ridicule…
Par Pierre-Damien Lacourte - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 01/01/2011 à 11h28
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Au sommaire du baromètre Maxifoot de l'année 2010, les conquistadors espagnols, un Milan international, Deschamps est l'OM fort, Lille de la tentation et Nenê, le prince du Parc constituent les tops. Pour les flops, les Bleus champions du monde du ridicule, la mauvaise passe de Ribéry, Gignac maladroit au but, le Bordeaux 2010, une mauvaise cuvée et le festival d'Arles-Avignon. Découvrez les faits marquants de l'année.

Baromètre 2010 : les conquistadors espagnols, les Bleus champions du monde du ridicule…
L'Espagne sacrée championne du monde en 2010.

Les tops de l'année

Les conquistadors espagnols

Après avoir conquis l'Europe en 2008, les Espagnols ont su conquérir le monde deux ans plus tard. Si ce n'est pas vraiment une surprise, tant la Roja était le favori de la dernière Coupe du monde, encore fallait-il être en mesure de confirmer. Les hommes de Vicente Del Bosque l'ont fait. Pourtant, le chemin paraissait interminable jusqu'à la finale après leur défaite d'entrée face à la Suisse. Mais les partenaires d'Iker Casillas ont su se reprendre et hausser le rythme jusqu'à soulever le plus beau des trophées en dominant les Pays-Bas en finale. L'Espagne est probablement partie pour dominer le football international pour de nombreuses années. Car avec une équipe de 26 ans de moyenne d'âge, la moisson de trophées vient peut-être seulement de commencer.

Un Milan international

Même s'il traverse actuellement une petite crise de résultats, marquée par le licenciement de Rafael Benitez – mais ne succède pas à José Mourinho qui veut – cette année 2010 restera aussi celle de l'Inter Milan. Le club lombard, champion d'Italie, vainqueur de la Coupe d'Italie, de la Ligue des Champions, de la SuperCoupe d'Italie et enfin champion du monde des clubs, a tout raflé sur son passage. Un grand bravo au Special One, à Julio Cesar, Lucio, Javier Zanetti, Wesley Sneijder, Samuel Eto'o, Diego Milito, et surtout Massimo Moratti, le président des Nerazzurri, qui attendait ce sacre depuis 1995.

Deschamps est l'OM fort

18 ans que les supporters marseillais attendaient ça ! A l'issue de la saison 2009-10, l'OM est devenu champion de France. Le 9e sacre de son histoire. Déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue en mars dernier, le club phocéen est devenu le nouveau patron du football français. Une grande partie du mérite en revient à Didier Deschamps, le principal artisan de ce renouveau olympien. Pour sa première saison sur le banc de l'OM, l'entraîneur marseillais a mené son équipe à deux titres. Deschamps, le capitaine des Marseillais vainqueurs de la Ligue des Champions en 1993, restera à jamais lié à l'histoire de la formation phocéenne.

Lille de la tentation

En cette année 2010, le LOSC a fait un bien fou au football français. Parce que le club nordiste a tout simplement prouvé aux autres équipes qu'on pouvait obtenir des résultats en prônant un jeu résolument tourné vers l'offensive. Si la défense des Dogues affiche encore quelques manques, mais c'est aussi le revers de la médaille, leur attaque est en revanche en feu. Avec 33 buts marqués après 18 rencontres, la formation lilloise possède la meilleure attaque du championnat. Et fait surtout un magnifique champion d'automne 2010. Reste maintenant à savoir si les hommes de Rudi Garcia tiendront la route en 2011. La tentation est grande de le croire.

Nenê, le prince du Parc

Son talent était déjà connu. Mais en passant de Monaco au Paris Saint-Germain l'été dernier, Nenê a pris une nouvelle dimension. En marquant 13 buts en championnat et 4 en Ligue Europa sous le maillot parisien, et surtout en amenant le club de la capitale à la 2e place du classement à la trêve, le milieu de terrain parisien s'est tout simplement affirmé comme le meilleur joueur de la Ligue 1. Eblouissant à chacune de ses apparitions, aussi beau à voir jouer qu'efficace, Nenê est devenu le nouveau prince du Parc.

On aurait pu intégrer aussi : le FC Barcelone qui, s'il a laissé échapper la Ligue des Champions, n'en finit plus d'enflammer la terre entière. Son 5-0 infligé au Real Madrid est d'ores et déjà entré dans l'histoire. Coup de chapeau aussi à l'Uruguay, demi-finaliste surprise de la Coupe du monde. Mais pas un demi-finaliste au rabais pour autant. Enfin, félicitations à Laurent Blanc qui donne déjà l'impression d'avoir su remettre l'équipe de France sur les bons rails. Le chantier était pourtant colossal.

Les flops de l'année

Les Bleus champions du monde du ridicule

De Raymond Domenech à Nicolas Anelka, en passant par Thierry Henry, Jérémy Toulalan, William Gallas et Patrice Evra, tous ont contribué à leur manière à mettre l'équipe de France plus bas que terre en 2010. En étant sortis dès le premier tour du Mondial déjà, puis en se donnant en spectacle à Knysna en refusant de s'entraîner pour rester bien au chaud au fond de leur car, et enfin, pour quelques-uns d'entre eux, en s'accrochant à leurs primes ou à leur indemnité de licenciement… Cet épisode sud-africain restera à jamais gravé dans l'histoire du football tricolore. Il faudra du temps, et beaucoup de victoires, pour oublier toute cette affaire.

La mauvaise passe de Ribéry

Franck Ribéry est peut-être le joueur qui symbolise le mieux l'année 2010 horrible vécue par l'équipe de France. Joueur majeur des Bleus il n'y a pas si longtemps encore, on se demande aujourd'hui s'il a toujours sa place dans le groupe tricolore… C'est dire si le Munichois, passé de Ti Franck à Francky le caïd durant la Coupe du monde, a vu sa cote baisser en flèche. Et ses affaires de moeurs – souvenez-vous, Zahia – n'ont rien fait pour améliorer son sort. Même les blessures n'ont pas épargné l'ancien Marseillais. L'international tricolore a vraiment traversé une mauvaise… passe.

Gignac maladroit au but

L'été dernier, Didier Deschamps souhaitait l'arrivée d'un attaquant d'envergure internationale pour emmener le plus loin possible l'OM en Ligue des Champions. L'entraîneur olympien a finalement obtenu André-Pierre Gignac. Six mois plus tard, on comprend mieux pourquoi l'ancien Toulousain n'emballait pas le technicien phocéen. Avec un seul but inscrit en championnat, plus trois en C1, mais les trois face au modeste Zilina, l'international tricolore est loin de répondre aux attentes placées en lui en début de saison. On ne peut pas vraiment dire que la devise de l'OM, «Droit au but», s'applique vraiment à Gignac pour le moment…

Le Bordeaux 2010, une mauvaise cuvée

Pour Jean-Louis Triaud, Bordeaux a gagné un titre lors de la saison 2009-2010 : celui de l'équipe qui a marqué le plus de points lors de la phase aller et en a pris le moins lors de la phase retour. Champion d'automne 2009, le club aquitain a réussi à finir l'exercice à une très décevante 6e place. Et cette saison, les choses sont loin de s'arranger. A la trêve, les Marine et Blanc, qui espéraient revenir dans le haut du tableau, pointent seulement au 8e rang. Le Bordeaux 2010 restera une très mauvaise cuvée, caractérisée en prime par les départs de Laurent Blanc, Yoann Gourcuff et Marouane Chamakh... Vivement 2011 !

Le festival d'Arles-Avignon

Depuis six mois, la Ligue 1 a droit à son festival, celui d'Arles-Avignon. Après avoir licencié l'entraîneur qui l'avait fait monter de quatre divisions en cinq ans, et changé son président, le promu provençal a fait le spectacle durant le dernier mercato estival en recrutant pas moins de 17 joueurs, dont deux ont déjà plié bagages… A l'issue des matchs aller, l'ACA, qui ne compte que 8 points après 19 rencontres, est devenu la risée du championnat de France. Et il y a fort à parier que le festival d'Arles-Avignon se prolonge jusqu'à la fin des matchs retour…

On aurait pu intégrer aussi : d'autres acteurs du monde du ballon rond ont également connu une année 2010 particulièrement difficile. On pense à Rafael Benitez, en délicatesse à Liverpool, venu se relancer à l'Inter Milan, mais limogé six mois seulement après son arrivée. Favoris du Mondial au même titre que l'Espagne, l'Argentine et le Brésil ont fortement déçu, en ne dépassant même pas les quarts de finale… Enfin, cette année 2010 restera aussi celles des frasques en tout genre de Nicolas Anelka, devenu pour toujours le bad boy du football français.

C'était le baromètre de l'année 2010. Rendez-vous très prochainement pour le premier baromètre de la semaine de 2011 !



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