A l'approche du choc entre MU et Arsenal, Patrice Evra s'est payé la tête des Gunners cette semaine. Arsène Wenger lui a répondu dans la foulée. Selon le manager londonien, le défenseur mancunien est habité par la peur. Mais selon Bacary Sagna, l'explication est à chercher ailleurs.

A. Wenger a peu goûté les attaques de P. Evra

Le choc au sommet de la 17e journée de Premier League programmé lundi à Old Trafford entre Manchester United (2e, un match en moins) et Arsenal (1er), a pris un accent frenchy depuis la sortie médiatique remarquée de Patrice Evra jeudi. Acerbe à l'encontre des Gunners, le latéral gauche des Diables Rouges a déterré la hache de guerre pour se moquer de son adversaire.

Qualifié de simple centre de formation, le club londonien a réagi par la voix de son entraîneur Arsène Wenger et de son latéral droit Bacary Sagna. Le manager du leader actuel de la Premier League a trouvé ses propos «surprenants, mal placés, en-dessous de la ceinture et me semblent plus basés sur de la peur que sur de la confiance en soi.» Evra ne semble pourtant pas douter une minute de sa force et de celle de son équipe.

B. Sagna – «Patrice aime bien chambrer, c'est dans sa nature»

L'année dernière après une victoire contre Arsenal, le Mancunien avait déjà tancé les Londoniens, en déclarant : «ce soir, c'était onze hommes contre onze enfants.» Evra n'est pas du genre à douter de lui-même et semble tirer une certaine motivation de ses provocations, comme le confirme Sagna. «C'est l'homme qui est comme ça. Patrice aime bien chauffer, chambrer... C'est dans sa nature» , a-t-il expliqué.

«Ce n'est pas pour autant que je vais lui en vouloir à vie. Ca ne me fait ni chaud ni froid. On va simplement essayer de lui montrer qu'un centre de formation, ça sert» , a ajouté Sagna qui contrairement à Evra, n'est pas homme à chercher la polémique. Le défenseur d'Arsenal n'a que faire des propos de son coéquipier en équipe de France, tandis que Wenger préfère le traiter «avec un peu de dédain.» Mais les Gunners entendent surtout lui apporter une réponse sur le terrain lundi soir…