Au menu du Top Déclarations cette semaine, Anelka règle ses comptes avec ses anciens amis, Antonetti n'en a rien à faire d'Abriel, Puel trouve Lisandro caractériel, Aulas balance du lourd, Mourinho est le Calimero des entraîneurs, Ramos regrette pour Messi... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Evra et Anelka ne sont plus sur la même longueur d'ondes...

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. N. Anelka – «Moi, si Evra ou Abidal avaient été virés, je serais parti avec eux. Chacun sa façon de fonctionner»

Pour soutenir leur coéquipier Nicolas Anelka, exclu de l'équipe de France après ses insultes proférées à l'égard de Raymond Domenech, Patrice, Evra, Eric Abidal & Co avaient décidé la fameuse grève de Knysna. A la place de ses petits copains, l'attaquant de Chelsea serait lui allé encore plus loin : «J'avais dit à Domenech, avant la Coupe du monde, que j'arrêterais la sélection après la compétition, quoi qu'il arrive là-bas. La Fédération le savait. Mais ils ne l'ont jamais dit. Ils veulent sortir grandis de cette histoire comme s'ils avaient rétabli l'ordre. Moi, si Evra ou Abidal avaient été virés, je serais parti avec eux. Chacun sa façon de fonctionner.»

De quoi faire regretter peut-être aux deux arrières gauches d'être allés si loin pour soutenir leur ex-partenaire…

2. F. Antonetti – «Quand je lis dans la presse qu'on va prendre Abriel parce que Dalmat ne donne pas satisfaction, je deviens fou. Abriel ne veut pas venir à Rennes et ça tombe bien, car on n'en veut pas»

Frédéric Antonetti n'a visiblement pas apprécié de voir le milieu de terrain marseillais Fabrice Abriel snober le Stade Rennais : «Quand je lis dans la presse qu'on va prendre Abriel parce que Dalmat ne donne pas satisfaction, je deviens fou. Si c'est la vérité ok, mais là ce n'est pas le cas. Abriel ne veut pas venir à Rennes et ça tombe bien, car on n'en veut pas.»

Voilà une piste définitivement enterrée.

3. C. Puel – «Disons que Licha est un peu caractériel, et il faut l'accepter comme tel. Il aime gagner. Mais je préfère le voir comme ça, plutôt qu'apathique»

Depuis le début de la saison, Lisandro Lopez montre souvent des signes d'agacement à l'égard de son entraîneur Claude Puel lorsque ce dernier le fait quitter la pelouse. Pour l'entraîneur lyonnais, l'avant-centre des Gones aurait son petit caractère : «Disons que Licha est un peu caractériel, et il faut l'accepter comme tel. Il aime gagner. Mais je préfère le voir comme ça, plutôt qu'apathique. Notre relation, en tout cas, est très bonne. Il ne faut pas interpréter un mouvement d'humeur, à l'occasion d'un remplacement, comme une relation de travail entre nous deux. Cela n'a rien à voir.»

Il ya quelques mois, c'est Aulas qui trouvait que l'Argentin se comportait parfois telle une diva…

4. J.-M. Aulas – «Les joueurs n'étaient pas comme au match aller, ils couraient beaucoup plus vite et beaucoup plus longtemps. Nous avons été tellement battus physiquement que c'était un peu trop gros…»

Jean-Michel Aulas n'a pas digéré la sévère défaite subie par l'OL sur la pelouse de Schalke 04 en Ligue des Champions (0-3). Au point d'émettre une hypothèse qui n'engage que lui : «Ça m'a rappelé le match ici contre le Bayern (0-3). Les joueurs n'étaient pas comme au match aller, ils couraient beaucoup plus vite et beaucoup plus longtemps. Je ne sais pas quelle préparation ils avaient suivie, mais leur dimension physique était impressionnante. Nous avons été tellement battus physiquement que c'était un peu trop gros... On voit que les joueurs ne sont pas toujours à armes égales.»

Les joueurs du Benfica Lisbonne aussi étaient dopés ?

5. J. Mourinho – «Il existe un règlement pour José Mourinho, et un pour les autres entraîneurs. Eux, ils peuvent sortir de leur zone technique, gagner du temps en prenant le ballon, moi non»

Suspendu par l'UEFA pour avoir demandé à ses joueurs Xabi Alonso et Sergio Ramos de se faire volontairement expulsé face à l'Ajax Amsterdam en Ligue des Champions, José Mourinho se sent persécuté : «Il existe un règlement pour José Mourinho, et un pour les autres entraîneurs. Eux, ils peuvent sortir de leur zone technique, gagner du temps en prenant le ballon, moi non. Ces sanctions de l'UEFA sont historiques. Ma grand-mère est morte il y a des années mais je me rappelle d'une phrase qu'elle m'a dit quand j'étais petit : «Si tu provoques de la jalousie, tu dois en être heureux.» Je prends donc ces sanctions comme une médaille.»

Difficile d'imaginer les dirigeants de l'UEFA vraiment jaloux sur ce coup.

6. F. Antonetti – «Je demande l'uniformité, le même arbitrage sur tous les terrains de France. Avec cette uniformité, on serait à 11 contre 10 car Mandanda aurait été expulsé. On peut discuter de la double peine, ok, mais il y a un règlement et on ne l'applique pas pareil à Marseille»

Frédéric Antonetti n'a pas vraiment apprécié que Steve Mandanda ne soit pas exclu dès les premières minutes de la rencontre mercredi dernier lors de Marseille-Rennes : «Je demande l'uniformité, le même arbitrage sur tous les terrains de France. Avec cette uniformité, on serait à 11 contre 10 car Mandanda aurait été expulsé. Pourquoi n'est-il pas expulsé ? On peut discuter de la double peine, ok, mais il y a un règlement et on ne l'applique pas pareil à Marseille. Certains clubs ont 3, 4 points en plus, d'autres en moins. Demandez à Nancy...»

Bientôt un passage devant le Conseil national de l'éthique pour le Corse.

7. N. Anelka – «En équipe de France, je n'ai jamais voulu chanter la Marseillaise, ça ne m'est jamais venu à l'idée. Et si on m'avait demandé de le faire, j'aurais refusé, j'aurais quitté l'équipe»

Après s'être payé ses ex-coéquipiers en sélection Eric Abidal et Patrice Evra, Nicolas Anelka y est aussi allé de son petit couplet à propos de la Marseillaise : «En équipe de France, je n'ai jamais voulu chanter la Marseillaise, ça ne m'est jamais venu à l'idée. Et si on m'avait demandé de le faire, j'aurais refusé, j'aurais quitté l'équipe.»

Au moins, le problème ne se pose plus à présent pour l'attaquant de Chelsea.

8. S. Ramos – «Ce n'était pas prémédité. Je ne suis pas fier de cette action. Mais ce match, c'est un des moments qui m'a fait le plus mal dans ma carrière»

Vexé de se faire humilier par le FC Barcelone dans le clasico lundi dernier, Sergio Ramos s'était occupé du cas Lionel Messi en fin de rencontre. Une attitude que regrette aujourd'hui le défenseur madrilène : «Je me suis trompé. Ce n'était pas prémédité. Je ne suis pas fier de cette action. Mais ce match, c'est un des moments qui m'a fait le plus mal dans ma carrière.»

Le champion du monde y était pourtant allé de bon coeur pour découper l'Argentin.

9. R. Garcia – «Cela fait deux saisons que nous expérimentons cet arbitrage à six, à travers la coupe d'Europe. Cela n'empêche pas les erreurs. La preuve, les six paires d'yeux présentes n'ont pas vu que le but du Sporting était entaché d'une main»

Battu sur une grossière erreur d'arbitrage sur la pelouse du Sporting Portugal en Ligue Europa cette semaine, l'entraîneur lillois Rudi Garcia ne s'est pas gêné pour faire connaître le fond de sa pensée : «Cela fait deux saisons que nous expérimentons cet arbitrage à six, à travers la coupe d'Europe. Cela n'empêche pas les erreurs. La preuve, les six paires d'yeux présentes n'ont pas vu que le but du Sporting était entaché d'une main. Non seulement cette ouverture du score n'était pas valable, mais le fautif aurait dû être sanctionné. Helder Postiga ayant déjà été averti, il aurait donc dû être expulsé.»

CQFD.

10. D. Bellion – «Je ne sers à rien. Que je joue bien ou mal, rien ne changera. Manifestement, je suis le huitième attaquant de Bordeaux. Même en réserve, c'est dur de gagner ma place»

David Bellion ne voit toujours pas sa situation s'améliorer chez les Girondins de Bordeaux. L'attaquant a aujourd'hui l'impression de ne servir à rien chez les Marine et Blanc : «Je ne suis pas rassasié, j'ai envie de jouer, de me sentir utile. Là, je ne sers à rien. Que je joue bien ou mal, rien ne changera. Manifestement, je suis le huitième attaquant de Bordeaux. Même en réserve, c'est dur de gagner ma place. L'entraîneur a dit publiquement que je m'entraînais bien, qu'il n'y avait pas de problème. Mais je vois bien qu'il n'y a rien à faire.»

Si, partir en janvier.

C'est sur ce nouveau coup de blues de Bellion que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !