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Le Baromètre de la Semaine - N°48
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 28/06/2004 à 18h13
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Blanc ou Tigana ? Les «petites» nations et Les sélectionneurs audacieux sont les trois valeurs en hausse de cette semaine. Pour les valeurs en baisse, Des Bleus sans âme, Santini coupable et Le cauchemar de Trezeguet. Découvrez les hommes et les faits marquants de l'actualité avec Maxifoot !

Les valeurs en hausse

Blanc ou Tigana

L'expérimenté caractériel, Jean Tigana, ou le novice bien-aimé, Laurent Blanc ? Lequel sera le nouveau sélectionneur ? Entre les deux, les coeurs balancent. Le sujet est brûlant, les braises de l'incendie de la maison bleue sont encore chaudes. Nul besoin d'un «extincteur» , la flamme a disparu d'elle-même chez certains. En tout cas, le chantier est semé d'embûches. En prélude, les luttes d'influence vont être grandes durant cette semaine. Celui qui gagnera le «marché» le devra en partie à d'autres. C'est malheureusement la loi chez les Bleus, le poste de sélectionneur dépend d'une nuée d'intérêts divers (Fédération, Ligue Professionnelle, télévision…). Le poste sera attribué le 9 juillet, au soir du conseil fédéral. Peu importe le gagnant, même si chacun à sa préférence, il en va de l'intérêt du football français qu'il soit à la hauteur. De toutes les façons, le doute persistera tant que les résultats et la manière ne seront pas présents. Dommage que Deschamps ou Wenger ne soient pas libres, l'unanimité aurait été certaine.

Les «petites» nations

La Lettonie, la Suisse, la Croatie, plus sûrement le Danemark, la Suède ou la Grèce nous ont tous montré de l'envie et un esprit d'équipe rafraîchissant. En comparaison, les cinq grands pays du football - Angleterre, Italie, Espagne, France et Allemagne - sont repartis piteusement du Portugal. Sans allant, la majorité des favoris, comme en 2002, a déçue. On peut évoquer les saisons surchargées de leur championnat avec des joueurs à bout de souffle à chaque fin de saison. Baliverne, il en est de même pour les Hollandais ou les Tchèques qui évoluent également dans les ligues majeures. Ces pays moins peuplés, à la pression moindre mais à l'envie inversement proportionnelle ont tout simplement joué la carte collective. Celle nécessaire à la gagne et au spectacle. C'est désormais certain, un de ces pays remportera l'Euro 2004. Il fera à coup sûr un beau vainqueur.

Les sélectionneurs audacieux

Que ce soit Brückner (Rép. Tchèque) ou Scolari (Portugal), ces sélectionneurs ont joué l'offensive à un moment ou à un autre de la compétition pour renverser des situations compromises. Trois à quatre attaquants, cinq à six joueurs à vocation offensive, Poborsky et Deco arrières droits, Figo sorti, l'audace a payé. A l'inverse, les éliminés, tel Santini, n'ont rien changé, rien bouleversé pour éviter l'échec. Le rôle du sélectionneur n'est pas simplement de coucher vingt-trois noms sur une feuille et d'en désigner onze titulaires, il est aussi d'analyser les forces en présence, d'ajuster ses erreurs, de remplacer les «absents» , d'oser. Les Tchèques et les Portugais seraient peut-être éliminés sans le culot de leur sélectionneur. Qui sait ? Sans certitude, la chance souriant aux audacieux, la récompense ultime pour l'un d'entre eux n'est plus très loin…

Les valeurs en baisse

Des Bleus sans âme

On peut chercher toutes sortes de raisons ou trouver toutes les excuses à l'échec de la France à l'Euro mais personne ne peut contester qu'il a manqué un tant soit peu de hargne à nos Bleus. L'envie était sans doute là mais la rage de vaincre s'est indéniablement délitée après le doublé de l'équipe de France en 1998 et 2000. Deschamps n'étant plus là pour recadrer les joueurs sur le terrain, Zidane n'a pas eu l'étoffe du capitaine. Le premier à souffrir physiquement suite à sa terrible fin de saison au Real Madrid, il est allé decrescendo au fur et à mesure des matches et le sauveur face aux Anglais n'a pu protéger les siens de la déconvenue. Le chef d'orchestre en manque de geste, la troupe à contretemps, le bal était joué d'avance. Sans nous rejouer l'air dissonant du dernier Mondial, la partition a souffert d'une certaine cacophonie. Celle entre Santini et Simonet concernant la non prolongation du sélectionneur a commencé le concert. Elle a fait écho à la discorde entre Santini et Desailly, aux paroles de Lizarazu… Ces petites histoires, hors du rectangle vert, ont sûrement nui à l'harmonie. Au final, c'est pourtant sur le terrain qu'ils n'ont jamais trouvé le bon tempo. La faute aux joueurs, à Santini aussi…

Santini coupable

Il faut bien l'avouer, Jacques Santini a largement raté son Euro. Après l'élimination, il a admis une part de responsabilité, laissant le soin aux autres de juger son étendue, de 1 à 99%. Peu importe le taux, il apparaît comme élevé. Il a eu deux ans pour retrouver une assise défensive et trancher sur le cas Desailly. Au bout du compte, il a emmené un capitaine à court de compétition pour, au final, ne pas le faire jouer. Tout aussi grave, il a titularisé trois fois sur quatre des arrières centraux sur les ailes, de quoi se les couper… De surcroît, la composition de cette défense a été changée sept fois sur les neuf derniers matches. Santini s'est entêté dans un 4-4-2 obsolète et bancal à partir du moment où Zidane n'avait pas les jambes et la tête pour défendre. Le comble étant bien entendu de maintenir sa confiance à un Trezeguet fantomatique alors que Saha a démontré sur son maigre temps de jeu tout ce qu'il aurait pu apporter. Certes, les Bleus n'auraient sûrement pas remporté l'Euro pour autant ! Toutefois, sans ces erreurs grossières, la Grèce serait rentrée chez elle et on attendrait avec impatience, et un peu d'espoir, la demi-finale contre les Tchèques…

Le cauchemar de Trezeguet

Le buteur, redouté par toutes les défenses, a traversé l'Euro comme dans un cauchemar. Immobile, cadenassé par un marquage rendu facile par le non jeu des Bleus. Pour tout avant-centre de surface tel que lui, il est nécessaire que son équipe produise des décalages, déborde pour centrer, maîtrise un tant soit peu la partie. David a vainement attendu ces occasions. En quatre matches, il s'en ait procuré deux, dont une gagnante avec l'aide involontaire de la main… Bercé par ses certitudes, son mauvais rêve a pourtant continué jusqu'à son terme, le réveil n'a même pas été brutal, puisque personne n'a songé à l'en sortir. Au total, il n'aura été que l'ombre de lui-même. Quoique. En quatre grandes compétitions internationales, deux Mondial et deux Euro, il n'a inscrit que quatre buts… Et si tout le monde se souvient qu'il nous a fait rêver lors de sa reprise en demi-volée contre l'Italie, le temps et la réalité du moment nous ont montré tout autre chose…

Merci, et à la semaine prochaine !



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