Au menu du Top Déclarations cette semaine, Aulas avoue une erreur de casting avec Puel, Cris et Lacombe n'en pensent pas moins, Hazard fait déchanter Dugarry, Guy Roux déterre des vieux dossiers de l'OM, Djibril Cissé se fait l'avocat du diable, Luis Fernandez dégonfle Pierre Ménès... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Aulas et Lacombe n'ont pas été tendres avec Puel cette semaine.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. J.-M. Aulas – «On considérait que Claude Puel avait le profil d'un manageur général au rôle plus développé que celui d'un entraîneur. Sur ce plan, nous avons moins bien réussi, il faut le reconnaître, puisque je suis obligé de remonter au front très régulièrement»

Jean-Michel Aulas a lâché un pavé dans la mare cette semaine en s'exprimant au sujet de son entraîneur, Claude Puel : «L'arrivée de Claude Puel s'est faite d'une part parce que l'on appréciait l'homme et ses résultats, d'autre part parce que l'on considérait qu'il avait le profil de ce que l'on recherchait : un manageur général au rôle plus développé que celui d'un entraîneur. Sur ce plan, nous avons moins bien réussi, il faut le reconnaître, puisque je suis obligé de remonter au front très régulièrement.»

Ce n'est pas Cris, qui a lâché un «il est nul le coach !» lors d'un entretien avec son président, ni Bernard Lacombe, qui en veut toujours à Puel d'avoir employé le mot «reconstruction» au moment de son arrivée à Lyon après les sept titres de champion de l'OL, qui contrediront Aulas…

2. C. Dugarry – «Hazard se trompe en affirmant que seuls les matchs sont importants. (…) C'est un joueur qui doit faire partie du Top 10 européen. Il ne doit pas se contenter d'une bonne carrière en Ligue 1. Si Mourinho a entendu ses propos, il n'est pas près de signer au Real !»

En avouant publiquement son peu d'entrain pour l'entraînement, Eden Hazard n'a pas mis longtemps à faire déchanter son plus grand supporter, Christophe Dugarry : «Hazard se trompe en affirmant que seuls les matchs sont importants. Je ne connais aucun joueur, grand par le talent, qui ne s'entraîne pas énormément. C'est pareil dans les autres sports. Regardez Tiger Woods et Laure Manaudou, dès qu'ils ont arrêté de travailler, ils ont sombré. C'est un joueur qui, avec ses qualités, doit faire partie du Top 10 européen. Il a le potentiel pour ça. Il ne doit pas se contenter d'une bonne carrière en Ligue 1. Si Mourinho a entendu ses propos, il n'est pas près de signer au Real !»

Christophe Dugarry, souvenez-vous, c'est celui qui affirmait il n'y a pas si longtemps que ça que Ben Arfa ne possédait pas un quart du talent du jeune Belge.

3. G. Roux – «Concernant Marseille, c'est un redressement amorcé par l'arbitrage ! But accordé alors que l'avant-centre a tapé dans la figure du gardien couché, deux penalties non sifflés pour l'adversaire… Ça me rappelle la belle époque»

Guy Roux a décidé de déterrer des vieux dossiers cette semaine lorsqu'il a fallu évoquer quelques décisions arbitrales favorables à l'OM : «Concernant Marseille, c'est un redressement amorcé par l'arbitrage ! But accordé alors que l'avant-centre a tapé dans la figure du gardien couché, deux penalties non sifflés pour l'adversaire… Ça me rappelle la belle époque.»

En clair, l'époque Bernard Tapie si certains d'entre vous ne voyaient pas où Guy Roux voulait en venir.

4. D. Cissé – «Avec Domenech, j'ai connu des bons et des mauvais moments. Je le connais depuis tellement longtemps. J'ai eu son frère comme entraîneur à Arles quand j'avais 8-9 ans. Je l'apprécie malgré tout»

Djibril Cissé appréciait Raymond Domenech contrairement à certains de ses partenaires et n'hésite pas à l'affirmer publiquement : «C'est vrai que j'ai eu une discussion avec Domenech après la grève. (…) Ça m'a fait mal au coeur de le voir comme ça. (…) Il a de l'orgueil et de l'honneur, et voulait finir sur une bonne note. Avec lui, j'ai connu des bons et des mauvais moments. Je le connais depuis tellement longtemps. J'ai eu son frère comme entraîneur à Arles quand j'avais 8-9 ans. Je l'apprécie malgré tout.»

Pendant ce temps-là, l'ancien sélectionneur des Bleus continue désespérément de fuir tout micro.

5. L. Fernandez – «Pierre Ménès est un homme qui a soutenu Domenech, qui a enfoncé, découpé Malouda, qui a dit que Deschamps était mauvais, (…) qui a déclaré que Mourinho insultait le football. Donc là, je crois qu'on est en présence d'une personne qui ne se trompe jamais»

Luis Fernandez aime bien critiquer, mais un peu moins se faire critiquer. Surtout quand les remarques négatives viennent d'un certain Pierre Ménès : «Pierre Ménès est un homme qui a soutenu Domenech, qui a enfoncé, découpé Malouda, qui a dit que Deschamps était mauvais, qui a parlé de Tigana comme d'un coach dépassé, et surtout qui a déclaré que Mourinho insultait le football. Donc là, je crois qu'on est en présence d'une personne qui ne se trompe jamais.»

Quand les critiques se critiquent entre eux, ça donne parfois cela.

6. W. Rooney – «Je suis ravi de signer un nouveau contrat ici. (…) J'ai déclaré mercredi que notre manager était un génie, et c'est sa confiance et son soutien qui m'ont convaincu de rester»

Après avoir dans un premier temps refusé, Wayne Rooney a finalement accepté de prolonger jusqu'en 2015 son contrat avec Manchester United : «Je suis ravi de signer un nouveau contrat ici. J'ai parlé au manager et au président et ils m'ont convaincu de rester ici, dans ce club auquel j'appartiens. J'ai déclaré mercredi que notre manager était un génie, et c'est sa confiance et son soutien qui m'ont convaincu de rester.»

Trois jours plus tôt, Rooney annonçait pourtant à Ferguson son intention de ne pas prolonger et de quitter Manchester United… Les Red Devils ont visiblement su se montrer très persuasifs.

7. S. Mbia – «C'est le chef, il décide. Je ne suis pas un tricheur, je bosse même quand je ne suis pas bien dans ma tête. (…) Le coach m'a travaillé l'esprit. C'est un vrai bon gourou. Il est comme mon deuxième papa ici»

Stéphane Mbia et son entraîneur à l'OM Didier Deschamps sont visiblement parvenus à accordeur leurs violons : «C'est le chef, il décide. Je ne suis pas un tricheur, je bosse même quand je ne suis pas bien dans ma tête. Il voit mon investissement. Il me dit de faire attention, m'a fait comprendre que maîtriser deux postes, derrière et au milieu, ce serait un plus dans ma carrière. Le coach m'a travaillé l'esprit. C'est un vrai bon gourou. Il est comme mon deuxième papa ici.»

L'ancien Rennais était loin de dire ça il y a quelques mois encore.

8. S. Ruffier – «Les gens disent devant moi que j'ai fait un bon match lors du seul match en bleu que j'ai disputé. Mais quand je lis la presse, ce n'est pas le même son de cloche. Je me rends compte qu'on m'a tué par-derrière»

Oublié par Laurent Blanc depuis sa première sélection en Norvège l'été dernier, le gardien monégasque Stéphane Ruffier a l'impression d'avoir fait l'objet d'une cabale médiatique : «Les gens disent devant moi que j'ai fait un bon match lors du seul match en bleu que j'ai disputé. Mais quand je lis la presse, ce n'est pas le même son de cloche. Je me rends compte qu'on m'a tué par-derrière. Alors même si je ne me prends pas la tête avec cela, je travaille tranquillement avec Monaco et j'essaie de faire les matchs qu'il faut. Et si nouvelle sélection il doit y avoir, elle viendra naturellement.»

Un peu parano le Basque bondissant ?

9. C. Puel – «Je commence à être habitué depuis que je suis ici. Lyon, c'est un petit peu Hollywood. Il faut s'y faire»

A en croire Claude Puel, qui a eu connaissance de la rumeur Leonardo pour lui succéder sur le banc des Gones, l'OL n'aurait rien à envier au Bayern Munich, surnommé le FC Hollywood : «Je vous remercie de m'avoir octroyé 24 heures de répit. Maintenant, je ne vais pas commencer à commenter ces choses-là. Quand ça va, vous avez ce genre d'articles. Quand ça va moins bien aussi. Je commence à être habitué depuis que je suis ici. Lyon, c'est un petit peu Hollywood. Il faut s'y faire.»

Question scénario, Jean-Michel Aulas, qui soutient puis lâche son entraîneur et ainsi de suite, en connaît un rayon.

10. Z. Ibrahimovic – «Publiquement, Guardiola veut être parfait, mais Tiger Woods aussi voulait l'être»

L'attaquant du Milan AC Zlatan Ibrahimovic a peut-être des gros dossiers sur l'entraîneur du FC Barcelone, Josep Guardiola : «Publiquement, Guardiola veut être parfait, mais Tiger Woods aussi voulait l'être.» Pour rappel, le golfeur avait fait scandale pour avoir trompé sa femme à maintes reprises…

Tel un fauve sur sa proie, le Suédois a décidé de ne pas lâcher son ex-entraîneur.

C'est sur cette nouvelle pierre de Zlatan Ibrahimovic lancée dans le jardin de Josep Guardiola que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !