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Le Baromètre de la Semaine - N°47
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 21/06/2004 à 23h12
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, Le Portugal revit, Les Tchèques à l'offensive et La Rooneymania. Pour les valeurs en baisse, Desailly nous occupe, L'Espagne comme d'habitude et Un arbitrage ambigu.

Les valeurs en hausse

Le Portugal revit

Depuis la défaite concédée face aux Grecs, les Portugais ont passé une semaine à prier ou à espérer, quatre vingt-dix minutes à trembler, avant d'éclater de joie. Vainqueur 1-0 du frère ennemi espagnol, le Portugal a retrouvé sa fierté et se met à nouveau à rêver… Qualifié pour les quarts de finale, il attend sereinement son adversaire, certain de ne plus être tétanisé par la peur de mal faire. Avec un Figo à la barre et un milieu de terrain à la hauteur (Déco, Maniche et Da Costa), avec C.Ronaldo comme trublion – même s'il termine mal ses actions – et un Nuno Gomes nettement plus affûté que Pauleta, victime d'une pubalgie, les qualités offensives sont présentes. Certes, une défense hésitante et un potentiel physique limité interpellent, mais les raisons de croire en leur chance sont désormais réelles. Reste que l'on saura vite la portée de leurs espérances. L'Angleterre sera leur prochain défi. Un choc dont le vainqueur sera un indéniable favori à la victoire finale.

Les Tchèques à l'offensive

La République tchèque a été la seule à s'être qualifiée dès le deuxième match de son groupe et confirme ainsi son statut de vainqueur potentiel. Deux matches difficiles, pour deux victoires à l'arrachée, avec une rencontre piège contre la Lettonie (2-1) et une orgie d'attaque contre les Pays-Bas (3-2). Lors de cette superbe empoignade, si on a pu s'inquiéter de la valeur défensive de son axe central, on a largement pu apprécier la qualité de son milieu de terrain avec l'activité et la technique de joueurs comme Nedved ou Rosicky. En attaque, les risques offensifs pris par l'entraîneur, alors que l'équipe était menée 2-0 après un quart d'heure de jeu, ont été déterminants : Poborsky, qui renaît au haut niveau, a alors joué arrière latéral et les entrées de Smicer, puis de Heinz, ont fait la différence en plus de Koller et Baros, auteurs des deux premiers buts tchèques. Les combinaisons et les tirs ont été nombreux (pas moins de 33…), et pour la première fois lors de cet Euro, les audacieux ont été récompensés. On s'interrogeait sur la valeur réelle des Tchèques après leurs derniers matches amicaux décevants (défaites contre l'Eire et le Japon), aujourd'hui, il n'y a aucun doute. Revigorée par sa magnifique performance contre les Pays-Bas, seule équipe à avoir l'avantage de faire souffler ses cadres pour le troisième match, la Tchéquie monte en puissance. Il faudra être très fort pour la bouter hors de l'Euro.

La Rooneymania

Les Anglais avaient perdu une partie de leurs espoirs en l'espace de trois minutes contre la France, mais, dans le même match, ils ont vu l'avènement international de leur nouvel héros : Wayne Rooney, 18 ans. Le gamin, au visage de boxeur, a montré toute sa classe aux yeux de l'Europe. Une puissance physique impressionnante pour son âge, une hargne toute britannique et une brillante technique en font un joueur d'ores et déjà redoutable. Plus jeune buteur en Premier League, plus jeune international anglais, il a également été le plus jeune scoreur lors d'une phase finale d'un Championnat d'Europe avant le but du Suisse Vonlanthen contre la France. Confirmant son très bon match contre la France, il a encore marqué les esprits. L'UEFA l'a crédité même, à tort, d'un doublé contre la Suisse, celui contre la Croatie est incontestable. Désormais en tête du classement des buteurs, l'Angleterre et ses journaux ne vont sûrement pas cesser de faire leur Une avec cette «gueule» insolente de talent. Au point d'éclipser Beckham, de faire oublier les absences d'Owen. L'affront infligé par la France est momentanément passé aux oubliettes. La qualification obtenue, il est temps pour Rooney de valider son nouveau statut de superstar contre le Portugal avant d'aspirer à une possible revanche.

Les valeurs en baisse

Desailly nous occupe

Marcel Desailly a longtemps fait parler de lui pour ses performances sur le terrain, mais depuis plus d'un an, il est l'élément incontournable de toute étude de cas concernant les Bleus (voir nos débats de Maxifoot). Après sa bourde contre la Croatie, son avenir semble enfin scellé. Oui, l'homme aux 116 sélections n'est plus infranchissable car le Roc s'est considérablement effrité avec l'âge. Une érosion naturelle du temps dont Laurent Blanc et Didier Deschamps s'étaient prémunis. Cependant, tant bien que mal, Desailly nous occupe encore. Capitaine des Bleus, il fait front lors des conférences de presse et parle avec quelques détours sur son cas personnel mais toujours avec aplomb. A défaut d'être sur le terrain, il assume son rôle en dehors, sûrement plus qu'il ne l'a fait lors du dernier Mondial. Décidément, il ne nous laissera jamais indifférent, sa carrière le mérite. Alors, avant de le fêter lors de son «jubilé» contre son pays de naissance, le Ghana, au mois d'août à Rennes, espérons qu'il aura une part mentale dans la possible réussite à venir de l'équipe de France. C'est tout le bien qu'on lui souhaite afin de terminer, quand même, sur une bonne note.

L'Espagne comme d'habitude

Encore une fois l'Espagne faisait parti des favoris. Son football de club est le meilleur d'Europe, ses joueurs sont talentueux et ils s'étaient jurés de faire un grand Euro. Ainsi, en effectuant un inhabituel très bon départ après la victoire 1-0 contre la Russie, tout semblait confirmer leur ambition. Une domination constante sur la Grèce, mal récompensée par un nul 1-1, leur avait pourtant insinué une légère peur. Il leur fallait alors ne pas perdre contre le pays organisateur, de plus «frère ennemi» , le Portugal. Une incapacité éprouvée lors de l'Euro 1984, face à la France, leur dernier grand Championnat d'Europe. Encore une fois, l'Espagne a failli dans cette épreuve. Sans démériter. Mais incapable de mettre au fond l'une de ses nombreuses occasions pendant un match et demi, elle a déçu, une fois de plus, les siens. Sans remettre en cause la qualité de l'équipe, si ce n'est certains choix de son sélectionneur, les Espagnols quittent donc la compétition aux dépens de la Grèce, à la différence de but. Comme une fatalité. Elle faisait dire aux supporters, plus résignés que vindicatifs : «C'est toujours la même chose» . En effet, cela fait quarante ans que l'Espagne n'a pas remporté une grande compétition internationale (Championnat d'Europe des nations 1964)…

Un arbitrage ambigu

Des expulsions plus que sévères (dont la main imaginaire du gardien russe contre le Portugal), des penalties oubliés (pour les Lettons contre les Allemands), des interprétations équivoques de certaines lois (la main de Trezeguet ou le hors-jeu de Van Nistelrooy), les arbitres ont influé directement sur le résultat final d'un grand nombre de matchs. A chaque fois, ou presque, en faveur du «gros» face au «petit» . Ce qui a fait dire au sélectionneur letton : «il y a une 17ème équipe dans cette compétition, c'est celle des arbitres. On verra à quelle place elle se classera à la fin…» Une rengaine connue dans tous les championnats mais qui devrait résonner plus fort aux oreilles de toute l'Europe. Que faire ? Rien apparemment, puisque l'UEFA ne veut pas entendre parler de l'arbitrage vidéo… Pendant ce temps, même si le geste est condamnable, la commission de contrôle et de discipline de l'UEFA nous fait les gorges chaudes des crachats de Totti et de Frei, en examinant à la loupe les vidéos de toutes les chaînes de télévision européennes. Etonnant, non ?

Merci, et à la semaine prochaine !



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