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Le Baromètre de la Semaine - N°45
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 07/06/2004 à 18h27
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, Le Mercato et l'Euro vision. Pour les valeurs en baisse, Les Verts à l'envers, Santini et les entraîneurs mercenaires.

Les valeurs en hausse

Le mercato

Tous les ans, à la même époque, les annonces ou les intentions de transferts des clubs bruissent sans que les voeux soient pour autant exaucés. Mais cette année, des affaires ont été faites plus rapidement qu'à l'accoutumée. Pedretti, Bamogo, Abidal, Frau, Armand et bientôt Yepes ou Rothen ont déjà choisi leur nouvelle destination. L'ambition clairement affichée des nouveaux employeurs, les finances saines, ou presque, ainsi que de nouvelles certitudes sportives dans les Coupes européennes semblent avoir libéré quelque peu le marché. Bien sûr, les stars du football mondial ne viendront pas relever davantage le niveau de la L1, salaire et DNCG oblige, mais au regard du dernier championnat, le fait que nos meilleurs joueurs y poursuivent leur carrière est en soit une excellente nouvelle. Aujourd'hui, seuls les Auxerrois (Boumsong, Kapo et Cissé) ont lié leur destinée à l'étranger alors que des «exilés» vont peut-être revenir en France (Dalmat, Lizarazu …). Un aller-retour équitable qui démontre bien l'authentique rétablissement du football français par rapport aux effets néfastes de l'arrêt Bosman, subis jusqu'ici. C'est du moins ce que l'épopée monégasque et marseillaise en Coupe d'Europe nous laisse croire. Car à l'orée de la nouvelle saison, le plus dur reste à faire : confirmer en faisant les bons choix, sur et en dehors du terrain.

L'Euro vision

La France reste sur une série de dix-huit matches sans défaites et 1040 minutes sans but encaissé avant d'aller défendre son titre européen au Portugal. De quoi assumer le rôle de favori ? Oui, au vu de l'expérience du Mondial asiatique et de la forme physique affichée contre l'Ukraine. En face, l'Angleterre est avide de s'étalonner. La victoire aisée contre l'Islande n'est elle qu'un leurre, ou pleine de promesses ? Dans le même groupe, la Suisse, à la peine depuis sa qualification, et la Croatie passent pour des faire valoir. En ce qui concerne les autres favoris, l'Allemagne ou les Pays-Bas ne forment pas une réelle équipe, au jeu le plus souvent incohérent et aux individualités inconstantes. La République tchèque, leur adversaire principal dans leur poule, est donc le favori logique. L'Italie et l'Espagne ont assez de maîtrise et de talents pour se qualifier alors que le Portugal, chez lui, ne peut échouer avant les quarts de finale. Alors, qui de ces cinq ou six équipes va conquérir le titre de Champion d'Europe ? Aucune certitude et c'est bien là tout le charme de cette épreuve. Car ne nous y trompons pas, l'Euro est aujourd'hui le titre international le plus difficile à remporter, plus encore qu'une Coupe du monde. C'est pourquoi, plein d'espoir mais avec aussi un peu d'appréhension pour nos Bleus, Maxifoot a hâte de vous faire partager cet Euro dès la fin de cette semaine. Bonne compétition à tous !

Les valeurs en baisse

Les Verts à l'envers

Ce devait être l'an nouveau pour les Verts avec leur retour en L1 grâce au beau travail de l'entraîneur Frédéric Antonetti. Mais à Saint-Etienne c'est toujours l'antienne… La guerre des chefs a encore fait des ravages. Non content d'avoir redonné du lustre on veut aussi attirer la lumière vers soi. Des trois pseudos présidents, il ne doit en rester qu'un. Malheureusement, c'est une nouvelle fois l'entraîneur, l'équipe et les supporters qui en pâtissent. Le futile prétexte avec le refus d'accorder les présumées prétentions salariales du responsable du recrutement, Christian Villanova, a fait renoncer Antonetti à poursuivre avec les Verts. Les supporters, interloqués ou furieux ne comprennent pas. Bernard Caïazzo, nouvel homme fort et futur président, va tenter d'éteindre la polémique, avec le retour de Piazza, et de se faire pardonner, avec l'engagement d'Elie Baup. Le staff en place, les décisions de recrutement feront suite. En attendant, le club vient de prendre un mois de retard dans ses approches pour de nouveaux renforts, et, tout aussi grave, ce changement remet en cause les intentions de plusieurs joueurs de rester à Saint-Etienne. En effet, quid du cas de l'emblématique capitaine Julien Sablé (il avait lié la prolongation de son contrat au maintien d'Antonetti) ? D'autres s'interrogent. On le constate, à peine de retour parmi l'élite, les Verts n'ont pas su s'épargner une nouvelle révolution. Espérons pour tous ses supporters qu'elle ne soit pas les prémices à une nouvelle désillusion…

Santini et les entraîneurs mercenaires

Les entraîneurs font de plus en plus parler d'eux. Si Deschamps a resigné, Capello a surpris en rejoignant la Juventus, Mourinho n'a pu résister aux sirènes de Chelsea, tout comme Benitez à celles de Liverpool, alors que Houllier et Queiroz ont été débarqués et Antonetti, piégé. Les derniers garants des valeurs collectives du football, sont aujourd'hui les premiers à profiter du système et de l'argent qu'il entraîne… Comme l'a stigmatisé Jérôme Rothen, «mon avenir n'est pas lié à Deschamps, puisqu'il ne se serait pas soucié du mien s'il était parti à la Juventus» , c'est désormais chacun pour soi. Les joueurs passent, les entraîneurs aussi... tout comme les sélectionneurs. Jacques Santini a donc fait comme tout le monde, même si son cas est différent. Sans nouvelles de la reconduction à venir ou non de son contrat, il a pris les devants et s'est engagé à entraîner Tottenham. Au prime abord, un challenge plus financier que sportif. Il ont tous leurs raisons, professionnelles ou autres, on a tous une opinion. En tout cas, en plus d'être difficile à faire passer, le message de l'entraîneur va devenir de plus en plus embarrassant à tenir auprès de ses joueurs, quand celui-ci demandera un certain amour du maillot à ces derniers. Pour cela, il faudrait d'abord montrer l'exemple…

Merci, et à la semaine prochaine !



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