L'Olympique Lyonnais, qui souhaite s'attacher les services de Frédéric Piquionne, a proposé à l'AS Monaco Kim Källström en échange de l'ancien Stéphanois. Mais le club de la Principauté, qui se sent en position de force, a repoussé l'offre. L'ASM entend négocier le départ de son attaquant au prix fort.

Une nouvelle fois, Frédéric Piquionne pourrait bien se retrouver au coeur d'une bataille entre son club d'appartenance et l'Olympique Lyonnais. En janvier 2007 déjà, l'attaquant avait vu l'AS Saint-Etienne et les Rhodaniens se disputer au sujet de son transfert. Aujourd'hui, c'est une nouvelle bataille qui oppose les Gones à l'AS Monaco, club qui avait finalement récupéré le joueur à l'époque. L'OL, qui souhaite à nouveau s'attacher les services de l'international tricolore, a fait une première offre au club de la Principauté. Mais celle-ci a été repoussée par les Asémistes.

L'OL contrarié dans ses plans

L'ASM a décidé de tenir tête à l'OL et entend négocier le transfert de son attaquant au prix fort. Autrement dit, les Monégasques ne souhaitent pas échanger Frédéric Piquionne, comme le souhaitent les Gones, prêts à laisser filer leur milieu de terrain suédois Kim Källström sur le Rocher, révèle Le Parisien. Il faut dire que le président asémiste Jérôme De Bontin rêve toujours de voir le Portugais de la Juventus Turin, Tiago, porter le célèbre maillot à la diagonale la saison prochaine. Mais pour cela, l'homme d'affaires a besoin de liquidités, car la Vieille Dame demande 12 millions d'euros pour libérer l'ancien… Lyonnais.

Monaco ne désire donc qu'une indemnité de transfert pour Piquionne. L'OL voit ses plans contrariés. Car les Gones, qui possèdent trop de joueurs au milieu de terrain, voyaient là l'occasion idéale de dégraisser leur effectif en même temps qu'engager un joueur qui fait partie des priorités de Claude Puel. Lyon, qui a déjà beaucoup dépensé sur ce marché des transferts, pourrait se résoudre à faire une croix sur l'attaquant monégasque. L'OGC Nice, lui aussi intéressé par Piquionne, pourrait profiter de l'occasion pour rafler la mise.