FIFA : Valcke livre sa part de vérité et ne démissionnera pas
Mis en cause dans le scandale de corruption à la FIFA pour un versement douteux d'argent, Jérôme Valcke est monté au créneau pour défendre son honneur et prévenir qu'il n'avait pas l'intention d'emboiter le pas de Sepp Blatter.
Si Sepp Blatter a décidé de jeter l'éponge, le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke n'a pas l'intention de quitter son poste malgré les accusations (il aurait versé 10 millions de dollars au profit de Jack Warner) qui pèsent sur lui, pour la simple et bonne raison qu'il est innocent.
Valcke n'a pas de raison de partir
«Je n'ai aucune raison de dire que je ne devrais pas rester secrétaire général, je n'ai aucune responsabilité, je n'ai aucun reproche à me faire, je n'ai pas à me justifier d'être innocent» , a-t-il plaidé sur France Info. Le Français est toutefois conscient qu'il devra très probablement quitter son poste après l'élection du nouveau président.
Valcke plaide non coupable
«J'ai toujours dit que j'étais le secrétaire général de Sepp Blatter, il y aura un nouveau président de la FIFA début 2016, en général, un président choisit son secrétaire général» , a-t-il admis. Cela devrait effectivement être le cas. Mais l'essentiel est ailleurs pour le moment, puisque Valcke est dans le collimateur de la justice pour avoir transféré 10 millions de dollars au sulfureux ex-président de la Concacaf Jack Warner, lors de la campagne d'attribution du Mondial 2010.
Une somme censée profiter au développement du football en Afrique du Sud mais qui a visiblement atterri pour majeure partie sur les comptes personnels de Warner. «Je n'ai pas le pouvoir d'autoriser un paiement, surtout un paiement de dix millions, surtout quand ils viennent d'un autre compte que la FIFA» , s'est-il défendu, avant d'expliquer le processus : une lettre part au président de la commission des finances, suivie du fait que les Sud-Africains confirment la décision de retirer dix millions, et que Jack Warner, qui était vice-président de la commission des finances, accepte.
Puis le visa de Julio Grondona (président de la commission des finances) a été mis, et cela a été validé, a expliqué Valcke. «Ce n'est pas l'argent de la Fifa, je ne vois pas quel est mon rôle. Je venais d'être nommé secrétaire général de la FIFA en 2007, je ne comprends pas le raisonnement, où et comment j'ai été mis en cause pour une histoire de corruption» , a-t-il conclu. La justice américaine le lui dira peut-être prochainement...
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